Sociologie politique
de la question nationale

Quatrième de couverture

La vitalité des mouvements nationaux contemporains, la reviviscence des luttes d'émancipation culturelle, les revendications linguistiques sur les lieux de travail, dans l'ensemble des rapports sociaux, ne confluent-elles pas à cette question : les classes et la nation, la conscience de classe et la conscience nationale sont-elles, peuvent-elles être des réalités séparées, disjointes ?

Les auteurs analysent ici des problèmes cruciaux tels que les rapports entre les États‑nation et l'unité du marché mondial, la crise idéologique et territoriale de ces États, la stratégie des multinationales et le néo‑colonialisme, la division culturelle du travail, la stratification poussée des sociétés industrielles. À partir d'un cas précis, le Québec, ils explorent les mécanismes d'intégration socio‑culturelle et de mobilisation politique à l'intérieur d'une nation dominée et étudient le développement historique des syndicats dans leur perspective nationalitaire, c'est à dire en prenant la question nationale comme cadre de référence analytique et terrain des enjeux politiques.