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Collection « Les auteur(e)s classiques »

Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Marie-Andrée BERTRAND, “Importance paradigmatique de la «question des femmes» dans la transformation des institutions.” In ouvrage sous la direction de Guy Lapointe, Crise de prophétisme hier et aujourd’hui. L’itinéraire d’un peuple dans l’œuvre de Jacques Grand’Maison, pp. 155-164. Actes du colloque interdisciplinaire organisé par la Section des études pastorales de la Faculté de théologie de l’Université de Montréal, tenu du 5 au 7 octobre 1989. Montréal: Les Éditions Fides. 1990, 353 pp. Collection: “Héritage et projet”, no 43. Une édition numérique réalisée avec le concours de Loyola Leroux, bénévole, professeur de philosophie retraité du Cégep de Saint-Jérôme, près de Montréal. [Autorisation formelle accordée par Mme Marie-Andrée Bertrand de diffuser cet article, le 11 septembre 2004.]

[155]

Crise de prophétisme hier et aujourd’hui.
L’itinéraire d’un peuple dans l’œuvre
de Jacques Grand’Maison
.
Troisième partie : Église et christianisme

Importance paradigmatique
de la « question des femmes »
dans la transformation des institutions
.”

Marie-Andrée BERTRAND

Préambule

C’est à Lise Baroni que les organisateurs de ce colloque avaient confié un rôle dans ce panel de clôture et il n’est pas besoin de beaucoup d’efforts pour apprécier la pertinence de leur choix. Lise Baroni est une collaboratrice assidue de Jacques Grand’Maison ; elle connaît bien son œuvre écrite et son action pastorale ; elle est au fait de ses positions sur les questions sociales, politiques, d’Église y compris, sur la position des femmes dans l’Église ; sur ce dernier sujet, elle a écrit elle-même des textes importants.

Ayant accepté à pied levé de la remplacer (ce qui est bien impossible, on s’en rend compte), j’ai voulu lui laisser un peu de l’espace et du temps qui m’étaient impartis et je me suis mise en communication avec elle en l’invitant à vous dire, par mon intermédiaire, serait-ce en quelques phrases, ce qu’elle aurait aimé développer à ce colloque.

Après avoir été tentée par mon invitation, elle a cru difficile d’y répondre pour deux raisons : ne pouvant prendre la moindre part aux débats de ces deux journées de colloque, elle se sent tout à fait hors contexte. D’autre part, touchant la crise du prophétisme et la question des femmes dans l’Église, elle souhaite reprendre la parole dans un certain temps, après un moment de réflexion au terme duquel elle sent qu’elle aura des choses importantes à dire.

Il me faut donc vous parler, et d’entrée de jeu, depuis ma position à moi.

[156]

À la différence de celle de Lise Baroni, ma position est tout extérieure : je connais moins bien qu’elle l’œuvre de Jacques Grand'Maison, son œuvre écrite et son activité pastorale. Je ne suis pas engagée dans l’Église et je ne suis ni pratiquante ni croyante.

Pourtant, j’ai un grand respect et beaucoup d’estime pour la majorité des hommes et des femmes d’Église qu’il m’a été donné de connaître de près ; j’éprouve une considération réelle pour leurs fonctions dans une institution qui, pour avoir perdu à mes yeux sa pertinence, n’en est pas pour autant dépourvue d'influence et de pouvoirs réels et objectifs.

À l’occasion il m’arrive de livrer des combats de concert avec plusieurs d’entre vous et il m’est arrivé d’engager des luttes solitaires à propos de la liberté universitaire des prêtres enseignant dans les facultés de théologie, auprès de la Commission Angers, par exemple, défendant le principe d’une liberté intégrale d’enseignement et de recherche.

Enfin, concernant la théologie même, et plus près de mon intervention d’aujourd’hui, j’ai fait en sorte que cette discipline ait une place importante parmi celles réunies autour de la question des femmes et des systèmes normatifs dans un séminaire pluridisciplinaire que j’ai créé l’an dernier. C’est dire l’importance que j’attache à la théologie dans l’étude de la question des femmes.

1. Importance et portée
de la question des femmes


C’est précisément de cette question qu’on m’a invitée à parler aujourd’hui, la « question des femmes ».

J’utilise cette expression ici, entre guillemets et par commodité, malgré les critiques justifiées qu’elle s’est méritée chez plusieurs auteures féministes qui estiment que cette appellation « problématisé » et marginalise un groupe sexuel. Permettez-moi donc de définir ici ce que j’entends par la « question des femmes » :

C’est à la fois,

1) les difficultés que nous, les femmes, rencontrons sur le chemin de notre accession à l’autonomie, à l’autorité et aux pouvoirs réels ;
[157]

2) c’est la révolution sociale engendrée par les rapides changements survenus dans notre condition et les problèmes que cela crée aux hommes ;

3) c’est, enfin, la nouvelle conscience des faits sociaux qu’entraînent ces changements et les nouvelles connaissances sur le monde et sur les rapports sociaux de sexe (gender relations).

Il s’agit là de phénomènes majeurs, sans doute les plus importants de cette dernière moitié de siècle. Les institutions et les personnes qui négligeraient de prendre en compte des changements aussi importants et aussi réels que ceux qui marquent présentement la condition des femmes, ou pire, ceux qui les nieraient ou s’emploieraient à y faire obstacle, éprouveraient — ou plutôt éprouvent de fait des difficultés considérables à s’inscrire dans le présent et plus encore dans l’avenir.

Sans doute ne se trouve-t-il personne ici pour douter de ce fait.

Mais en a-t-on suffisamment mesuré les conséquences, en termes de vision d’avenir ?

Quels sont donc ces éléments de la « question des femmes » que doivent à tout prix prendre en compte les chefs des institutions sociales, politiques et religieuses qui entendent proposer à ceux et celles qui dépendent d’eux une conception intelligente d’un ordre social juste et prospectif ?

Ce qui frappe comme un fait largement acquis, dans l’évolution de la condition des femmes, c’est sûrement leur nouvelle situation en droit, la possibilité qui leur est désormais acquise dans les statuts d’accéder aux études de leur choix, aux rôles, aux emplois qui leur étaient fermés hier. Il s’agit souvent, trop souvent, d’une égalité plus formelle que réelle et même au plan formel, plus vraie dans les sociétés démocratiques occidentales et dans les pays du nord que dans les autres. Mais nul ne peut nier que dans la majorité des sociétés démocratiques, y compris dans les pays d’Europe de l’Est (et bien avant ceux de l’Ouest, incidemment), les constitutions nationales ont fait disparaître les obstacles juridiques à l’accession des femmes à tous les postes de la vie économique, politique et sociale, en plus de leur assurer le plein droit à la propriété, à l’autorité parentale, à l’autonomie dans le couple.

C’est ce qui s’appelle l’égalité juridique ou formelle. Sauf erreur, l’Église catholique romaine est l’une des rares institutions [158] occidentales qui n’ait pas levé les obstacles à l’accession intégrale des femmes à l’autorité et au pouvoir. Et cela, pour moi et pour tant d’autres, est une cause de scandale.

Mais ces premières conquêtes du féminisme, fruits de deux cents ans de luttes des femmes, ne sont pas de loin, les dernières et je voudrais vous entretenir des autres.

2) Progressivement, les mouvements des femmes ont donné naissance à des écrits, à des débats, à des analyses et dans les années 60, aux études de la femme. Des groupes de recherche sont nés, presque toujours pluridisciplinaires, s’intéressant à l’histoire des femmes par exemple et découvrant, bien sûr, la nécessité d’une autre histoire capable de rendre compte du passé, des habitudes de vie, des hauts faits d’un groupe jusque-là occulté par les historiens. La sociologie s’est mise aussi, plus volontiers que l’histoire il me semble, à réécrire ses traités de classes sociales et sa théorie de la stratification pour des raisons semblables : on avait jusque-là assimilé les femmes mariées à leur époux et on leur avait imputé la même scolarité et le même statut socio-économique. Ainsi de suite. Nous n’avons pas le temps de parler ici de l’anthropologie, de la philosophie, de la biologie, de la criminologie, ou même de la théologie et de cette pauvreté auxquelles ces disciplines s’étaient condamnées — sans parler des erreurs de fait qu’elles ont répandues — en étant des sciences au masculin.

3) Petit à petit, avec les nécessaires tâtonnements de départ, les chercheuses féministes ont discerné des pistes d’analyse, identifié des courants de pensée féconds, édifié des théories permettant de rendre compte de ce phénomène extraordinaire et universel : 52% du genre humain, les femmes, connaissent une condition notablement inférieure, économiquement, socialement, politiquement, et souvent une situation de dépendance, par rapport à l’autre moitié.

Elles ont découvert que rien n’est « gender free », « gender neutral », c’est-à-dire, que les rapports sociaux de sexe déterminent profondément le comportement des personnes, des institutions, des États.

Les féministes ont donc édifié des théories, nombreuses, souvent originales, capables de rendre compte de la condition des femmes, de l’histoire de cette condition et de son avenir. Ces théories sont fondées sur une pratique et sur des prises de conscience [159] qui engendrent à leur tour de nouvelles pratiques et de nouvelles propositions théoriques.

Peut-être connaissez-vous quelques-unes ou même plusieurs de ces orientations théoriques. Permettez-moi d’en rappeler ici les principales : au courant libéral revendicateur d’égalité ont succédé les féminismes radicaux pour qui le concept de système patriarcal est la clé importante (de plus en plus remise en question cependant) ; partageant parfois cette piste explicative et s’en éloignant aussi à l’occasion, on trouve le féminisme socialiste et le socialisme féministe (ne pas confondre), le féminisme marxiste et le marxisme féminisme ; le féminisme matérialiste, le féminisme de la différence ; les féminismes séparatistes, etc. Une Canadienne, Angela Miles, propose un féminisme intégratif dont nous avons utilisé l’appareil conceptuel dans une analyse féministe du code criminel canadien.

À ces trois âges du féminisme s’en ajoute maintenant un quatrième, d’une grande puissance me semble-t-il au plan de la connaissance et de l’action : le féminisme comme méthode critique. On en trouve un remarquable exemple dans le recueil colligé par les soins de Seyla Benhabib, une philosophe de Cornell, intitulé : Feminism as Criticism. Tour à tour, Foucault et son déconstructivisme historique, Kohlberg et sa théorie du jugement moral et même sa critique féministe, Gilligan, Simone de Beauvoir elle-même et Marcuse sont passés au crible d’une bonne critique féministe décapante, d’une logique impeccable.

On est loin des manifestes des années 60. En ce début des années 90, on est plutôt face à un ensemble impressionnant de connaissances de mieux en mieux articulées, fondées sur des démonstrations souvent rigoureuses, et qui méritent toute notre attention. Une attention égale à celle que vous avez bien voulu accorder au marxisme, au néo-marxisme, au socialisme, au structuralisme, au constructivisme, etc.

Faute de quoi...

Faute de quoi vos écrits, qui témoignent souvent de votre connaissance de ces autres schèmes explicatifs de la condition sociale, manifestent aussi votre méconnaissance des propositions théoriques qui tentent de rendre compte de la condition de 52% du genre humain. Aucune analyse sociale qui se respecte ne peut plus se contenter d’un paragraphe au passage sur la condition des femmes ou même d’un chapitre — et d’une référence à Betty [160] Friedan, à Simone de Beauvoir et à Kate Millet. C’était l'âge un du féminisme. Nous en sommes à l’âge quatre.

2. Le prix des résistances institutionnelles

Toutes les institutions ont résisté — c’est dans la nature des institutions — aux changements qu’entraînait cette marée des féminismes et leurs exigences revendicatrices.

Je vous parlerai de deux des institutions que je connais mieux : l’université et le droit.

La première, vous le savez bien, est née de l’Église et a longtemps été l’affaire exclusive des clercs. Cela n’a pas aidé la cause des femmes qui sont entrées à l’université 700 ans après qu’elle eût ouvert ses portes aux hommes, et par la porte arrière, c’est-à-dire en sachant que leurs études ne seraient pas couronnées de diplômes, à Oxford notamment. Et que dire de l’accession aux postes de professeurs d’université, un fait des années 1970 ? Ne parlons surtout pas de l’accès réel aux postes de direction des universités.

Le prix social de cette résistance institutionnelle est énorme. Une population étudiante maintenant féminine à près de 60% — et cela dans l’ensemble du Canada — reçoit ses enseignements d’un corps professoral masculin à 80% (ayant siégé sur un nombre important de comités s’intéressant à la condition des étudiantes et des femmes professeures, j’aurais quelques histoires d’horreur à raconter ici sur le sexisme du personnel masculin dans les universités canadiennes). Mais chose plus grave : les étudiants masculins ne voient que très peu de femmes en fonction d’autorité intellectuelle. Chose grave entre toutes : la science et les connaissances se sont édifiées sans les femmes. De toute façon, aucune connaissance n’est « gender free » ; toutes sont profondément déterminées par les rapports sociaux de sexe. Pour l’instant, toutes sont profondément masculines.

Autre institution : le droit pénal, civil, familial, administratif, constitutionnel, qui épèle notre univers normatif, est profondément masculin. Il énonce les « valeurs », c’est-à-dire les intérêts que des hommes entendent protéger, les hommes d’une classe sociale bien précise et bien sûr du groupe ethnique dominant. Ici encore, le coût social de l’hégémonie masculine est considérable : discrimination, infantilisation, psychiatrisation, irresponsabilisation. Appropriation [161] du corps des femmes, laquelle, il faut bien le dire, s’appuie sur la morale de l’Église. L’État vient gérer le corps des femmes avec des raisons d’Église.

Mais de quelle Église parlons-nous, s’il s’agit de nier aux femmes l’autorité et le pouvoir dans l’institution ? S’il s’agit de perpétuer le pouvoir des hommes sur le corps des femmes ? — On me dit qu’il s’agit moins de l’Église d’ici que de l’Église de Rome.

J'en veux pour indice qu’à propos de la condition des femmes dans l’Église d’ici on apprend, par exemple, qu'un comité a été formé il y a quelques mois s’intéressant au partenariat et qu’il a présenté un rapport dans lequel on recommande, entre autres choses :

« que l’éducation des prêtres les conscientise à l’égalité de la femme, égalité d’origine et de destin, égalité de mission et d’engagement,... »

« que dans la formation professionnelle des futurs prêtres, la place de la femme dans l’Église soit considérée comme une question majeure ; »

« que des femmes soient activement engagées dans la formation des prêtres ». (L’Église de Montréal, 10 août 1989, 661-662)

Cette dernière recommandation m’apparaît d’une importance capitale : que l’éducation des hommes et des femmes de l’Église fasse largement appel à des femmes.

Conclusion

Je me permettrai en terminant deux autres recommandations ou suggestions de mon cru :

1) Vous les hommes d’Église, laissez aux femmes le soin de vous parler d'elles ;

2) Apprenez d'elles non seulement le sens de leurs revendications mais leur interprétation et leurs explications de leur condition et leurs propositions quant aux stratégies de changement.

Elles ont dépassé, il me semble, l’étape des revendications sauvages mais même si tel n’était pas le cas, n’ont-elles pas droit à leur colère ? Vous avez manifesté tant de patience, s’agissant par exemple de la révolte des classes ouvrières ?

[162]

Enfin, j’ai pour ma part grande confiance qu’avec l’aide des Lise Baroni, Olivette Genest, Elisabeth Lacelle, Monique Dumais, Marie-Andrée Roy, Gisèle Turcot et tant d’autres qui vous conseillent, les évêques et le clergé d’ici — qui ont déjà fait aux femmes dans l’Église du Québec une place que leur envient sans doute les chrétiennes d’autres milieux, — s’engageront résolument dans un partenariat qui pourra, (pourquoi pas ?) servir de modèle ailleurs et qui emportera, finalement, les dernières résistances juridiques et structurelles qui font encore obstacle à une présence intégrale des femmes dans les fonctions d’autorité et de pouvoir de l’institution, c’est-à-dire dans le sacerdoce et l’épiscopat.

[163]



EXTRAITS DE LA DISCUSSION

ayant suivi la communication de
MARIE-ANDRÉE BERTRAND

— C’est vrai que nous sommes dans un monde beaucoup plus familier avec les analyses marxiste, freudienne, politique... qu’avec les analyses féministes, que nous avons généralement laissées aux femmes. J’aimerais que vous nous ouvriez des voies de passerelle entre ce monde masculin et le féminin.

Marie-Andrée Bertrand : Si j'avais une suggestion à faire, ce serait vraiment d’écouter les femmes, de leur laisser - permettez-moi de vous le dire amicalement -, plus de place qu’on ne leur en a laissée dans ce colloque. Ce serait de pratiquer cette discipline que Cari Rogers recommande dans la relation humaine : ne pas répondre à l’autre avant d’avoir été capable de répéter à sa satisfaction ce qu’il vient de nous dire.

— Que pensez-vous du problème de l’absence des femmes dans la structure de l’Église ?

Marie-Andrée Bertrand : J’ai essayé de dire discrètement que le fait que cette institution qu’est l’Église ait refusé l’égalité juridique, l’égalité d’autorité intellectuelle, morale et l’égalité du pouvoir, et que ce soit une des rares institutions occidentales qui garde cette position, m’apparaît comme un obstacle incontournable à la transformation de l’institution. Mais c’est une analyse de l’extérieur et je sais qu’il y a d’autres visions.

— L’œcuménisme peut nous apporter des stratégies fécondes. Aussi longtemps qu’on a voulu convaincre l’autre de son tort, ce fut un affrontement total. L’œcuménisme s’est mis à progresser à partir du moment où, tout en reconnaissant les désaccords, on a mis l’accent sur ce que nous partagions et ce que nous pouvions faire ensemble. Les gens ont le sentiment d’avoir retrouvé l’unité. À ce point de vue, les responsabilités que les femmes exercent dans l’Église du Québec mettent de nombreux points en lumière. Il est possible d’avoir de vraies responsabilités et de ne pas être toujours en second. Le presbytérat n’est pas le seul lieu du pouvoir. Si ce fut le cas pendant longtemps, ce n’est pas nécessairement la voie de l’avenir. Ce n’est pas pour masquer les problèmes, mais [164] il faut dire qu’il y a aussi des choses qui se font. Les évêques du Québec ont pris cette question de front avec l’Église de Rome et en particulier avec la congrégation pour la doctrine de la foi, mais stratégiquement on ne pouvait pas revenir en disant : voilà les positions et les convictions des évêques par rapport à Rome. Cela aurait créé plus de problèmes et bloqué davantage une route qu’on veut voir s’ouvrir.


Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le vendredi 2 avril 2021 16:02
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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