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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

INTERVENTIONS CRITIQUES en économie politique, no 2, automne 1978
Présentation


Une édition électronique réalisée à partir du texte de la revue INTERVENTIONS CRITIQUES en économie politique, no 2, automne 1978, 175 pp. un numéro intitulé: “L'impérialisme et le développement économique.” Montréal: département de science économique, Université du Québec à Montréal. [Madame Diane-Gabrielle Tremblay, économiste, et professeure à l'École des sciences de l'administration de la TÉLUQ (UQÀM) nous a autorisé, le 25 septembre 2021, la diffusions en libre accès à tous des numéros 1 à 27 inclusivement le 25 septembre 2021 dans Les Classiques des sciences sociales.]

[7]

Présentation (no 2)

Un petit tour d’horizon


Même si l’accueil qui a été réservé au premier numéro d’interventions fut dans l’ensemble favorable, il n’en demeure pas moins que bien des critiques étaient à formuler tant au point de vue de son contenu que de sa présentation. Inutile de dire qu’on en a tenu compte dans l’élaboration de ce nouveau numéro ; d’ailleurs, vous le constaterez vous-mêmes, bien des changements ont été apportés.

D’abord, du côté présentation. On n’a certainement pas encore atteint la qualité du Temps Fou, mais ce numéro devrait être mieux que le précédent ne serait-ce qu’au niveau des fautes, toujours agaçantes. Côté contenu ensuite, on a cherché à rejoindre un peu plus les objectifs du numéro zéro.

Prenons d’abord la rubrique enseignement. Extrêmement importante, cette rubrique cherche à répondre à au moins trois objectifs : assurer un peu d’information et un contact entre les différents départements d’économie, s’interroger sur la nature de l’enseignement actuel de l’économie et enfin, présenter des projets, des expériences, des formes nouvelles d’enseignement, etc. La question de l’information représente encore une lacune mais elle devrait être comblée dès le prochain numéro grâce aux contacts qui ont été établis. En ce qui concerne les deux autres points, vous trouverez dans la rubrique des documents plus qu’intéressants. Il y a les deux textes de l’UQAM dont le contenu d’ailleurs dépasse largement le cadre de cette université, et aussi une courte présentation des objectifs du Centre de Formation Populaire, un centre dont le travail d’éducation et de formation a été jusqu’à ce jour prodigieux.

Un autre de nos objectifs est de sortir l’économie du cadre borné et rigide dans lequel les économistes cherchent à l’enfermer. Evidemment, il est toujours un peu difficile [8] d’essayer de maintenir une certaine rigueur dans le contenu des textes, tout en étant le moins aride et le plus concret possible. On n’a certainement pas encore trouvé la formule idéale, toutefois les auteurs ont essayé de rédiger leurs articles en conséquence. Le moyen le plus intéressant pour atteindre cet objectif serait sans doute de publier le plus d’articles possibles sur des sujets différents et venant d’auteurs différents. À cet effet, une nouvelle rubrique a été ouverte. Faute de mieux on l’a appelée “débat” et déjà, vous aurez l’occasion d’y lire deux articles aux points de vue différents sur le mouvement coopératif, un sujet on ne peut plus d’actualité.

Enfin, mentionnons notre souci de donner à la revue un contenu québécois : pour ce numéro, le thème était approprié. Jusque dans la rubrique des livres, considérablement élargie d’ailleurs, cette préoccupation sera permanente.

Voilà donc pour les remarques générales. Venons-en au thème maintenant.

Comme vous l’aurez peut-être constaté, le thème a glissé de “l’impérialisme et la question nationale’’ à “l’impérialisme et le développement économique’’. Il ne s’agit aucunement par ce changement d’esquiver le débat sur la question nationale dont d’ailleurs J. Bergeron nous fait une présentation. En fait, nous avons surtout voulu dans ce numéro ouvrir le débat, poser des questions, présenter quelques éléments et non apporter des réponses définitives. Non seulement la question de l’impérialisme et celle de la question nationale ne sont pas close avec ce numéro 2, mais encore on escompte bien revenir dessus dans les prochains numéros. Ce thème, il fallait surtout l’ouvrir en insistant sur la pertinence et la réalité des problèmes posés, surtout quand on sait que pour certains, l’impérialisme ne représente qu’un mot creux, voire “non-scientifique”, et la question nationale, un débat futile. Quant aux textes à l’appui, on les a voulus introductifs également ; ce sont pour la plupart des classiques dont la richesse du contenu n’est plus à souligner.

Voici donc en gros le contenu de ce deuxième numéro. Nous réitérons notre invitation à participer à la revue : à devenir collaborateur, à nous envoyer critiques et articles, à vous abonner.



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le mardi 9 novembre 2021 9:17
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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