Philippe Carrer, La dépression d’Ovide

Fig. p. 10. L'empire romain sous l'Empire. « Et maintenant aussi on dit qu’une ville, Rome, fondée par les descendants de Dardanus, s’élève, et, dans le proche voisinage des eaux du Tibre, descendu de l’Apennin, jette les fondements d’un empire reposant sur d’indestructibles bases. » Ovide : « Les Métamorphoses » Un impérialisme antique qui nous concerne encore.	Fig. p. 18. Paysage des Abruzzes (province d'Aquila) PAYSAGE DES ABRUZZES (Province d’Aquila) « Me voici à Sulmone, troisième partie du territoire pélignien, pays modeste mais que rendent salubre les eaux qui l’arrosent. » Ovide : « Les Amours » Le pays natal.

Fig. p. 24. Venus du Capitole. VENUS DU CAPITOLE « Lorsqu’elle fut debout, sans voile, sous mes yeux, sur tout son corps, nulle part, nul défaut ! » Ovide : « Les Amours » Pas la guerre mais l’amour.	Fig. p. 30. Portrait de deux époux (Pompeï) « Puisque nous avons vécu unis de cœur, faites que la même heure nous emporte. » Ovide : « Les Métamorphoses » (Philémon et Baucis) Dans les sociétés patriarcales vieillissantes, émancipation féminine et crise du mariage sont inséparables.

Fig. p. 40. Casque d'or GETO-SCYTHE. « Ce sont des hommes à peine dignes de ce nom et qui ont plus de sauvage férocité que les loups ; ils ne respectent pas les lois... » Ovide : « Les Tristes ». Le regard aveugle du colonisateur même en relégation.	Fig. p. 56. Fresque de la Villa des mystère (Pompeï) Cérémonie religieuse d'initiation aux mystères dyonisiaques. « Pourquoi mon livre conseille-t-il l’amour ? Oui, c’est bien un tort, une faute évidente, je ne puis pas ne pas le confesser. » Ovide : « Les Tristes » Mysticisme, érotisme, culpabilité sexuelle...

Fig. p. 68. Cesar Auguste (Musée du Vatican) « Et toi, puisqu’on t'appelle le maître et le père de la patrie, agis à la façon de ce dieu nommé comme toi. » Ovide : « Les Tristes ». Dieu, Empereur, père.	Fig. p. 76. Le rivage où mourut Ovide à Tomis (actuellement Constantza). « Je languis tout seul sur les grèves du bout du monde. » Ovide : « Les Pontiques ». La solitude de l’exilé, réalité d’hier et d’aujourd’hui.

Fig. p. 78. Médée (Delacroix] « Mais que sert d’annoncer à l’avance le châtiment ? Effroyables sont les menaces qu’enfante la colère. Où me portera la colère, j’irai. » Ovide : « Héroïdes » (Médée à Jason). Le personnage de Médée paraît hanter Ovide.	Fig. p. 89. Statue d'Ovide à Constantza (par Ettoré Ferrari) « Le temps dévorateur détruira-t-il toutes choses sauf moi-même ? La mort même désarme, vaincue par ma résistance ! » Ovide : « Les Pontiques ». Ovide toujours vivant ?