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Collection « Les auteur(e)s classiques »

Les Cinq Livres canoniques ou Grands Kings
CHEU KING (1896)
Préface


Une édition électronique sera réalisée à partir du texte Les Cinq Livres canoniques ou Grands Kings, CHEU KING ***. Traduction de Séraphin COUVREUR (1835-1919). Editions Kuangchi Press, 4e édition, 1966, 556 pages. Fac-simile de l’édition Ho kien Fou, Imprimerie de la Mission Catholique, 1896. Une édition numérique réalisée par Pierre Palpant, bénévole, Paris.

Préface

B02. — Cheu king, traduit par Séraphin COUVREUR 

Préface. Le choix du traducteur

 Cette traduction, comme celle des Quatre Livres, à pour but de faire connaître l'enseignement donné dans les écoles. Elle est basée sur l'explication complète du Cheu king qui est entre les mains de tous les étudiants : Le Cheu king pei tcheu, publié pour la première fois en 1763, renferme le commentaire de Tchou Hi et la paraphrase de TCHEOU CHENG ME, surnommé OU KANG.

Parmi les ouvrages consultés, deux méritent une mention spéciale. Ce sont le Recueil d'explications traditionnelles sur le Cheu king, composé par ordre de K’ang hi et publié sous le règne de son successeur en 1727, et le Cheu king de Mao Tch'ang annoté et expliqué, qui fait partie de la collection des treize livres classiques éditée par ordre de K'ien Ioung en 1747.

Le Cheu king de K’ang hi donne d'abord le texte et les explications de Tchou Hi, puis les remarques de différents auteurs. Les compilateurs impériaux ajoutent souvent un appendice, et enfin l'exposé de leurs propres opinions, qu'ils ont soin d'appuyer, quand ils le peuvent, sur le commentaire  SIU attribué à TZEU HIA, disciple de Confucius, et à MAO TCH’ANG, lettré du deuxième siècle avant notre ère.

Les idées de Tchou Hi y sont plus d'une fois combattues. Elles ne sont donc pas tellement imposées qu'il ne soit jamais permis de s'en écarter. Les divergences sur les points importants sont notées dans le Cheu king pei tcheu en tête des pages, avec le titre Jugement de la commission impériale, et mises sous les yeux de tous les maîtres et de leurs élèves, comme un supplément ou un correctif autorisé et en quelque sorte officiel.

Le Cheu king de K'ien Ioung ne donne pas l'explication de Tchou Hi, mais celle de l'ancienne école, qui est souvent en désaccord avec la nouvelle. Outre le texte classique, il contient le com-mentaire SIU de Tzeu hia et de Mao Tch'ang, les explications TSIEN de TCHENG K'ANG TCH'ENG (127-200 après J.C.), la paraphrase CHOU de K'OUNG ING TA, descendant de Confucius (574-648) beaucoup de citations tirées des écrits de WANG SIU, qui vivait vers l'an 240, et. d'autres savants très anciens.

Les lettrés de la dynastie actuelle ont aussi publié une volumineuse collection de commentaires sur les classiques. On y remarque une tendance très prononcée à contredire et à réfuter Tchou Hi.

Malgré cette opposition persistante, le célèbre commentateur tient encore la première place dans les écoles, et pour cette raison, nous avons suivi son interprétation le plus fidèlement possible.

Le Cheu king est peut-être le livre qui fournit le plus de renseignements certains sur les mœurs, les coutumes, les croyances des anciens peuples de l'extrême orient. Il offre un intérêt particulier au moraliste et à l'historien, et un secours utile au missionnaire.

Ho kien fou, avril 1896.


Retour à l'ouvrage Cheu King (1896) Dernière mise à jour de cette page le Jeudi 24 mars 2005 08:34
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue.
 



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