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Collection « Les auteur(e)s classiques »

Cours de philosophie positive (1830-1842): 1re et 2e leçon
Notice: par M. Daillie


Une édition électronique réalisée à partir du livre d’Auguste Comte, Cours de philosophie positive (1830-1842), 1re et 2e leçon. Paris: Librairie Larousse, janvier 1936, 107 pages. Collection: Classiques Larousse. Avec une Notice biographique, une Notice historique et littéraire, des Notes explicatives, des Jugements, un questionnaire et des Sujets de devoirs, par M. Daillie, diplômé d’Études supérieures de philosophie, professeur à l’École Nationale Professionnelle de Lyon.


Notice: 3. Les influences.
par M. Daillie


S'il n'a pas connu directement certains écrits de Turgot où apparaissent des idées qui lui seront chères, Comte, de son propre aveu, a lu Condorcet et en particulier l'Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain. Il a médité Montesquieu (l'Esprit des Lois). Il n'ignore pas non plus la Théorie du pouvoir de de Bonald et il confesse avoir goûté le livre Du Pape de Joseph de Maistre. Bien des éléments de sa doctrine, qui peuvent lui avoir été inspirés par ces lectures, se retrouvent, il est vrai, dans les écrits de Saint-Simon dont il devient le secrétaire à partir de 1817. Il le restera jusqu'en 1824, bien que, déjà, l'accord complet ne règne plus entre eux dès 1822. Mais le disciple momentané restera profondément marqué de l'influence du maître. En ce qui concerne la philosophie des sciences, Saint-Simon, dans l'Introduction aux travaux scientifiques (18o8), dans l'Esquisse d'une nouvelle, Encyclopédie (1810), dans son Travail sur la gravitation universelle (1813), cherche une théorie générale qui reconstituera l'unité des connaissances humaines. Mais il manque de compétence scientifique et il s'en tient bientôt à la science sociale (Mémoire sur la physiologie appliquée à l'améli-o-ra-tion des institutions sociales).

La société est un être collectif. « L'histoire de la civilisation devient dès lors l'histoire d'un organisme qui se créé des organes : elle rentre dans la physiologie bien comprise. » La philosophie de l'histoire sera la partie capitale de la science sociale. Celle qu'il adopte est une philosophie intellectualiste. Elle dégage une loi d'évolution qui se retrouve chez Comte: c'est la loi des trois états qui, complétée par la classification des sciences, constitue la base de la philosophie comtiste. Les travaux de MM. Bouglé et Halévy sur la Doctrine de Saint-Simon ont montré que « dans le saint-simonisme de cette époque (jusqu'en 1814) qui veut appliquer la science à la société et montre la société conduite par la science, tout le positivisme est en germe ». Cette constatation ne diminue en rien le mérite de Comte qui est d'avoir systématisé la loi des trois états et d'en avoir tenté une démonstration précise.

Retour à l'ouvrage de l'auteur: Auguste Comte Dernière mise à jour de cette page le Lundi 27 mai 2002 13:20
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
 



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