RECHERCHE SUR LE SITE

Références
bibliographiques
avec le catalogue


En plein texte
avec Google

Recherche avancée
 

Tous les ouvrages
numérisés de cette
bibliothèque sont
disponibles en trois
formats de fichiers :
Word (.doc),
PDF et RTF

Pour une liste
complète des auteurs
de la bibliothèque,
en fichier Excel,
cliquer ici.
 

Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Une édition numérique réalisée à partir du livre de Mario Tremblay, 1970 La solution: 2010 Un bilan. Notes d’accompagnement pour le réveil du Canadien français trompé et trahi. Chicoutimi, décembre 2011, 79 pp. [Autorisation formelle accordée par l’auteur le 8 février 2012 de diffuser ce texte dans Les Classiques des sciences sociales.]


Graphique 7. Évolution en % de la contribution des provinces maritimes (4)
à la croissance économique du Canada entre 1966 et 2007.


Observations

1. Ce graphique permet d’expliquer le rattrapage des Maritimes décrit aux graphiques 1 et 2 : pour chacun des indicateurs dont la trajectoire est illustrée sur ces deux graphiques, le numérateur (le PIB) est stable alors que les dénominateurs diminuent. Il est alors évident que les quotients seront en croissance.

2. Les Maritimes ont adopté une stratégie pour se sortir de leur état de sous-développement qui consiste à « attendre » que leurs effectifs démographiques et d’emploi rejoignent puis dépassent le niveau de leur PIB, ce qui les placera alors dans une situation comparable à celles de l’Ontario et des provinces de l’Ouest (voir les deux graphiques suivants). En comparaison, le Québec n’a pas de stratégie de survie collective.

3. Dans le contexte où les lois canadiennes sont les mêmes pour toutes les provinces, l’exemple des Maritimes démontre qu’il n’existe aucune raison valable pour expliquer la trajectoire sociale suivie par le Québec depuis 42 ans ; donc depuis bien avant l’adoption de la Loi constitutionnelle de 1982. [48] Ce résultat est d’autant plus inexplicable que le Québec retire environ 60 % des montants de péréquation versés par les provinces riches aux provinces pauvres et que ces montants représenteraient environ 16 % des dépenses totales du gouvernement du Québec. Dans ce contexte on doit faire l’hypothèse que le gouvernement du Québec utilise ses revenus (incluant la péréquation) pour faire tout autre chose que pour gouverner la société et donc pour faire de la politique !

Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le mardi 23 octobre 2012 8:21
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie retraité du Cégep de Chicoutimi.
 



Saguenay - Lac-Saint-Jean, Québec
La vie des Classiques des sciences sociales
dans Facebook.
Membre Crossref