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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

La terre qu'on a. Luttes et défaites du Tiers-Monde. (1989)
Quatrième de couverture


Une édition électronique réalisée à partir du livre de Jean Ziegler, en collaboration avec Laurence Lomme, La terre qu'on a. Luttes et défaites du Tiers-Monde. Paris: Études et documentations internationales, 1989, 251 pp. Une édition numérique réalisée par Roger Gravel, bénévole, Québec. [L'auteur nous a accordé le 29 janvier 2018 son autorisation de diffuser en libre accès à tous ces huit livres ci-dessous dans Les Classiques des sciences sociales.

LA TERRE QU’ON A.
Luttes et défaites du Tiers-Monde.

Quatrième de couverture

« Un ordre du monde qui donne comme naturels, universels, nécessaires la richesse rapidement croissante de quelques-uns et le dépérissement continu du plus grand nombre, où les libertés fondamentales, le relatif bien-être, les droits civiques des démocraties industrielles sont payés par l’exploitation, le sang d’anonymes multitudes de travailleurs du Tiers monde, est un ordre inacceptable.

[…] Il y a des principes sur lesquels il est impossible de transiger : celui de l’exigence du bonheur pour tous, de l’identité vécue entre tous les hommes. Moi je suis l’autre, l’autre est moi. L’inhumanité qui atteint l’autre détruit l’humanité en moi. » (Jean ZIEGLER)

Jean Ziegler nous offre dans ce recueil un ensemble de textes qui relatent les luttes et défaites des mouvements de libération nationale en plus de vingt ans et sur trois continents. Ces essais, ici rassemblés, permettent de suivre le chemin parcouru par la pensée anti-impérialiste en général et l’itinéraire personnel de l’auteur.

Aujourd’hui le Tiers monde n’intéresse plus que quelques groupuscules d’hommes et de femmes lucides, obstinés. Dans le brouhaha confus et bruyant de notre société dite « médiatique », ces hommes, ces femmes font figure de dinosaures. La solidarité internationale a disparu des instances mêmes dont elle a pourtant marqué l’origine, comme l’Internationale socialiste. Dans l’hémisphère nord, la barbarie nouvelle est arrivée. Elle justifie l’ordre actuel du monde par l’exaltation de la réussite individuelle et l’écrasement du faible par le fort.

Jean Ziegler a choisi très tôt de ne jamais être du côté des bourreaux. Très tôt, il a rejoint le front du refus. Il utilise la sociologie comme une arme pour le progrès de la totalité, de la raison analytique, et radicalement critique qui doit servir à une compréhension plus juste de « La terre qu’on a ». Chercher à comprendre l’ordre actuel du monde, c’est déjà tenter de le transformer.

Jean ZIEGLER : professeur de sociologie à l’Université et à l’Institut d’études et de développement de Genève. Conseiller national (député) au parlement de la Confédération. Auteur de nombreux ouvrages traduits dans les principales langues.

Jean Ziegler : cliché : Seuil

En couverture : « La Tierra que hay » de José Venturelli



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le lundi 2 avril 2018 11:04
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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