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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Jean ZIEGLER, N’oubliez pas… le martyr de Sabra et Chatila. (1982)
CHRONOLOGIE


Une édition électronique réalisée à partir du livre de Jean ZIEGLER, N’oubliez pas… le martyr de Sabra et Chatila. Genève, Suisse: Comité international pour l’application des conventions de Genève aux prisonniers libanais et palestiniens dans les territoires arabes occupés, 1982, 32 pp. [L'auteur nous a accordé le 29 janvier 2018 son autorisation de diffuser en libre accès à tous ces huit livres ci-dessous dans Les Classiques des sciences sociales]

[9]

N’oubliez pas… le martyr de Sabra et Chatila.

Chronologie

3 JUIN 1982

Ariel Sharon, ministre israélien de la Défense, déclare : « Le poids politique de l'OLP a déjà été partiellement neutralisé par les accords de Camp David, mais ce n'est pas assez : nous devons agir pour sa destruction définitive, et cela seulement permettra l'achèvement du processus engagé à Camp David, ainsi que la conclusion d'autres accords avec le reste des voisins d'Israël. »

4 JUIN

L'aviation israélienne bombarde les camps palestiniens de Beyrouth. La presse fait état de 60 à 100 morts et de 270 blessés.

6 JUIN

Début de l'opération israélienne « Paix en Galilée ». Les troupes israéliennes pénètrent au Liban. Les bombardements des localités du Sud-Liban sont particulièrement meurtriers.

9 JUIN

Israël occupe environ 2500 kilomètres carrés, soit le quart du Liban. L'avancée rapide des troupes israéliennes prouve qu'il s'agit bel et bien de prendre les Palestiniens en tenaille et non de les pousser au Nord, comme l'a proclamé le gouvernement israélien. Cette rapidité permet la constitution de nombreuses poches de résistance dans le territoire occupé.

10 JUIN

Beyrouth est bombardée tandis que les correspondants de presse israéliens font état d'une résistance palestinienne très vive au Sud.

11 JUIN

Le pilonnage aérien de Beyrouth fait plus de 100 morts. Des objectifs civils, y compris des hôpitaux, sont bombardés dans la Bekaa.

12 JUIN

L'encerclement de la capitale est parachevé.

14 JUIN

À Saïda, la résistance se poursuit. Un journaliste de la télévision française rapporte que « le nombre de morts est infiniment supérieur aux estimations de la Croix-Rouge qui fait état de mille deux cents tués ».

15 JUIN

On se bat à l'arme blanche dans le camp palestinien de Ain El Helweh au sud de Saïda.

17 JUIN

L'étau se resserre autour de Beyrouth. Les quartiers Sud et l'aéroport sont bombardés.

21 AU 24 JUIN

Beyrouth subit des bombardements intensifs très meurtriers.

25 JUIN

Les bombardements atteignent une violence jamais égalée depuis le début de la guerre. Yasser Arafat annonce 2000 morts et blessés. Un asile de vieillards et de malades mentaux est également la cible des bombardements malgré son signalement par un drapeau de la Croix-Rouge.

29 JUIN

Un premier bilan établi par le Croissant-Rouge palestinien fait état de plus de mille tués à Beyrouth.

[10]

1er JUILLET

Voulant montrer son impatience et semer la panique, Israël simule des raids aériens sur Beyrouth par des vols à basse altitude et des lancers d'engins fumigènes.

2 JUILLET

Violents tirs d'artillerie dans la banlieue Sud de Beyrouth.

3 JUILLET

Le blocus de Beyrouth est désormais hermétique. L'eau et l'électricité sont coupées.

5 JUILLET

Un convoi de la Croix-Rouge internationale est empêché d'entrer à Beyrouth-Ouest tandis que le pilonnage de la banlieue Sud redouble d'intensité.

6 ET 7 JUILLET

Les bombardements atteignent les quartiers résidentiels.

10 ET 11 JUILLET

Beyrouth est soumise à des bombardements d'une intensité sans précédent. L'Orient-Le Jour écrit que Beyrouth connaît alors « une véritable apocalypse, la plus dramatique, la plus violente, la plus meurtrière des neuf dernières années ». Les quartiers résidentiels, les hôpitaux et les ambassades deviennent les cibles des artilleurs israéliens.

12 JUILLET

Etablissement d'un cessez-le-feu à Beyrouth.

18 JUILLET

Les duels d'artillerie reprennent à Beyrouth, notamment dans la banlieue Sud.

21 JUILLET

Les négociations sur le départ des troupes de l'OLP de Beyrouth semblent bloquées. La tension monte et des concentrations de troupes israéliennes sont signalées autour de l'aéroport.

22 JUILLET

Une offensive israélienne est déclenchée sur toutes les lignes de cessez-le-feu à Beyrouth et dans la Bekaa. Selon Wafa, il y aurait eu 182 tués et blessés à Beyrouth.

23 ET 24 JUILLET

Duels d'artillerie et raids aériens se succèdent.

25 JUILLET

Yasser Arafat signe un document dans lequel il déclare accepter « toutes les résolutions de l'ONU concernant la question palestinienne ». Le document est remis à M. Paul McCloskey.

26 ET 27 JUILLET

Les bombardements intensifs font des centaines de morts et de blessés. Une seule bombe détruit un immeuble de sept étages dans le quartier résidentiel de Raouché.

29 JUILLET

L'armée israélienne empêche un convoi de farine, affrété par la Croix-Rouge internationale, de pénétrer dans la ville assiégée.

[11]

1er AU 4 AOÛT

Les bombardements d'une rare violence préludent à plusieurs tentatives israéliennes d'investir Beyrouth-Ouest. On dénombre des centaines de morts et de blessés dans toute la ville. L'hôpital de l'Université américaine, les agences de presse et les journaux sont, entre autres, visés. Mais l'avancée israélienne n'est importante que dans la zone de l'aéroport, désormais occupé. La résistance farouche des forces communes libano-palestiniennes inflige des pertes importantes aux troupes israéliennes.

5 AOUT

Annonce d'un cessez-le-feu.

6 AOÛT

Malgré les importants progrès et l'imminence d'un accord sur l'évacuation des troupes de l'OLP de Beyrouth, l'aviation israélienne réduit un immeuble de 7 étages, situé à une centaine de mètres des bureaux du Premier Ministre libanais, en un tas de décombres. On compte plus de 150 morts. Les combats reprennent.

7 AOÛT

L'OLP avalise le plan d'évacuation de ses troupes, et accepte le déploiement d'une force multinationale.

8 AOÛT

Ménahem Begin désapprouve la participation française à la force multinationale.

9 AU 12 AOÛT

Les bombardements israéliens reprennent massivement. Le 12 août, Beyrouth connaîtra les pilonnages les plus violents et les plus longs de la guerre. On dénombre 210 raids aériens et plus de 500 morts et blessés pour cette seule journée. La Maison-Blanche se déclare « scandalisée ».

13 AOÛT

Le cessez-le-feu est respecté.

22 AOÛT AU 4 SEPTEMBRE

L'évacuation des troupes de l'OLP se fait sans incident majeur et donne lieu à de grandes manifestations d'émotion populaire.

10 AU 13 SEPTEMBRE

Les troupes de la force multinationale évacuent Beyrouth.

14 SEPTEMBRE

Béchir Gémayel est tué par l'explosion d'une charge importante qui détruit le quartier général du Parti phalangiste à Beyrouth-Est.

15 SEPTEMBRE

Contrairement aux engagements pris, l'armée israélienne investit Beyrouth-Ouest.

6 AU 18 SEPTEMBRE

Les massacres de plus de deux mille civils palestiniens, hommes, femmes, enfants et vieillards, ont lieu dans les camps de Sabra et Chatila, sans que l'armée israélienne ne fasse quoi que ce soit pour les arrêter.



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le dimanche 22 avril 2018 7:08
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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