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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Technologies de la reproduction: l'irresponsabilité des pouvoirs publics et la nôtre” (1996)
Résumé


Une édition électronique réalisée à partir du texte de Louise VANDELAC, “Technologies de la reproduction: l'irresponsabilité des pouvoirs publics et la nôtre”. Un article publié dans la revue Sociologie et Sociétés. Vol. 28, no 2, automne 1996, pp. 59-75. [Autorisation accordée par l'auteure le 19 décembre 2003].

Résumé de l'article

Alors que s'annonce une crise majeure de la fertilité humaine due notamment aux oestrogènes synthétisés, crise risquant d'accélérer la fuite en avant de technologies de la reproduction coûteuses, inefficaces, aux effets iatrogènes ci aux dérives problématiques qui bouleversent la conception des êtres humains et de l'humanité et qui fissurent les frontières mêmes de l'espèce, le Canada n'a toujours pour seule politique, après dix ans de débats et une Commission royale de trente millions de dollars, qu'un moratoire « volontaire ». Il demeure ainsi, jusqu'à nouvel ordre, l'un des rares pays à laisser explicitement au seul libre-arbitre individuel et aux lois du marché des champs de recherche et d'intervention comme la modification génique germinale ; les hybrides animal-humain; la production d'embryons à partir d'ovules de fœtus et de cadavres; l'ectogénèse, le clonage, le sexage, etc., pratiques si lourdes de sens que nombre de pays les ont interdites. Par son retard endémique à intervenir, « le meilleur pays du monde » serait-il en train de nous faire glisser dans « le meilleur des mondes » ? 

SUMMARY 

In spite of the development of a major crisis in human fertility associated particularly with synthesized oestrogens, a crisis which risks accelerating the relentless pursuit of costly and inefficient reproduction technologies whose iatrogenic effects and problematical shifts in direction are having a profound effect on the conception of human beings and of humanity. and are threatening what we understand as the very frontier of the species, Canada's only policy so far, after ten years of debates and a $30 million Royal Commission, is a "voluntary" moratorium. It is one of a few rare countries which has left fields of research such as genetic modification of the reproductive cell, animal-human hybrids, production of embryos from ovaries of foetuses and corpses; ectogenesis, cloning, gender determination, etc., all practices of such gravity that many countries have outlawed them, explicitly and completely to individual free choice and the laws of the market. By its endemic lateness in reacting, would "the best country in the world" be letting us slip into the "best of all worlds"? 

RESUMEN 

Mientras se perfila una crisis mayor de la fertilidad humana asociada en particular a los eoestrógenos sintéticos, crisis que puede acelerar la fuga hacia adelante de las tecnologías de reproducción costosas, ineficaces, con efectos iatrógenos y desviaciones problemáticas, que altera la concepción del ser humano y de la humanidad y que desdibujan la frontera misma de la especie, Canadá tiene hasta ahova como única política, luego de 10 años de debates y de una Comision Real de $30 millones, una moratoria « voluntaria ». De esta mariera, Canadá es uno de los pocos países que deja explicitamente al libre albedrío individual y a las leyes del rnercado, cíertos campos de investigación y de intervención como la modificación genética germinal ; los híbridos entre animales y humanos; la producción de embriones a partir de óvulos de fetos y cadáveres; la ectogenética, el « clonaje », el « sexaje », etc., prácticas tan cargadas de sentido que fueron prohibidas en numerosos países. ¿Por su retraso endémico para intervenir, « el mejor país del mundo » no nos estará Ilevando hacia el « mejor de los mundos » ?


Retour au texte de l'auteur: Roch Denis, sociologue québécois Dernière mise à jour de cette page le dimanche 4 mars 2007 16:54
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi.
 



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