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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

La longue marche des peoples autochtones vivant au Canada vers la conquête
de leurs droits et libertés fondamentales et l’auto-détermination
. (206)
Résumé


Une édition électronique réalisée à partir du document de Marc-Adélard Tremblay et Jules Dufour, La longue marche des peoples autochtones vivant au Canada vers la conquête de leurs droits et libertés fondamentales et l’auto-détermination. Kuujjaq, Nunavik, Canada: Séminaire IPSSAS 2006, du 22 mai au 2 juin 2006, 58 pp. [M Marc-Adélard Tremblay, anthropologue, retraité de l’enseignement de l’Université Laval, nous a accordé le 4 janvier 2004 son autorisation de diffuser électroniquement toutes ses oeuvres.]


Résumé

Cette longue marche ne s'est pas amorcée au moment de l'arrivée des Français ou des Anglais sur le territoire qu'ils occupaient depuis des temps immémoriaux, mais peu après le milieu du vingtième siècle. Dans un premier temps, ils se sont perçus comme des voisins accueillants et généreux, puis plus tard, comme des amis et des alliés des uns et des autres, espérant ainsi vivre en harmonie avec eux. Ils ont déchanté au moment de la création de la Confédération canadienne (1867) bien qu'ayant été reconnus par celle-ci comme un des Peuples fondateurs, cela n'a pas changé grand chose dans leur existence. Cette perte de leur illusion s'est accentuée au moment de l'établissement de la tutelle et du confinement sur des Réserves par la Loi sur les Indiens (1876). C'est seulement après le dépôt du Rapport de la Commission Hawthorn-Tremblay (1966-67), la parution du Livre Blanc du Gouvernement Fédéral (1969) et la réaction de son rejet par les Chefs de l'Alberta (Le Livre Rouge 1970) que les Premières nations du Canada ont amorcé la construction d'une force politique et ont suscité à l'échelle du pays une réorientation des éléments constitutifs de leur identité culturelle. Celle-ci s'appuyait sur leurs traditions ancestrales plutôt que de l'être sur les valeurs et les comportements de la classe dominante. Cet éveil amérindien s'est accompagné d'un changement prononcé d'attitude de la part du Fédéral et de certains gouvernements provinciaux. Il a permis l'Entente de la Baie James et du Nord québécois (1975) - la négociation d'un mode de vie autochtone, une Première au pays-, l'Entente du Nord-Est québécois (1978), l'enchâssement dans la Constitution canadienne de la reconnaissance des droits autochtones et la protection de ces droits (1982), l'établissement de la Commission royale sur les Peuples autochtones (1992), la mise sur pied à la grandeur du pays de nombreuses Tables de négociation pour discuter du processus de la gouvernance autochtone et la création du Territoire du Nunavut (1999). Un Tableau d'ensemble présentera les différentes réalisations de ces 43 dernières années. Les Inuits du Nunavik serviront d'étude de cas et les dynamiques en cours illustreront les transformations idéologiques chez les non-Autochtones qui ont permis ce changement de cap. On assistera alors aux différentes étapes devant mener à l'établissement d'un gouvernement public, dans le cadre d'une Province, détenant un fort degré d'autonomie.

[2]



Retour au texte de l'auteur: Marc-Adélard Tremblay, anthropologue, retraité de l'Université Laval Dernière mise à jour de cette page le dimanche 10 mars 2019 9:42
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie retraité du Cegep de Chicoutimi.
 



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