Références
bibliographiques
avec le catalogue
En plein texte
avec GoogleRecherche avancée
Tous les ouvrages
numérisés de cette
bibliothèque sont
disponibles en trois
formats de fichiers :
Word (.doc),
PDF et RTF
Pour une liste
complète des auteurs
de la bibliothèque,
en fichier Excel,
cliquer ici.
Collection « Les sciences sociales contemporaines »
Envisager, définir et comprendre la violence psychologique faite aux enfants en milieu familial. Rapport de recherche. (1999)
Introduction
Une édition électronique réalisée à partir du texte de Michel TOUSIGNANT, avec la collaboration de Marie-Hélène Gagné et Camil Bouchard, Envisager, définir et comprendre la violence psychologique faite aux enfants en milieu familial. Rapport de recherche. Montréal: Groupe de recherche et d’action sur la victimisation des enfants, janvier 1999. Pour le Centre québécois de la recherche sociale, 88 pp.
Le présent rapport fait état de trois études distinctes menées à partir d’un même corpus de données qualitatives. Ces données ont été recueillies par entrevues individuelles auprès de parents en difficulté, de parents sans difficulté apparente ou avouée et d’intervenants œuvrant dans le domaine de l’enfance, la famille ou la jeunesse. Au chapitre 1, la première étude permet de cerner les représentations sociales du construit « violence psychologique » dans le contexte des relations parent/enfant, tel qu’envisagé par les répondants. La deuxième étude (chapitre 2) illustre les conceptions des répondants quant à la violence psychologique faite aux enfants et les compare aux définitions retrouvées dans les écrits scientifiques. Enfin, la dernière étude (chapitre 3) contribue à expliquer l’apparition d’une telle violence, en développant une typologie de dynamiques familiales fertiles en violence psychologique et en mettant à profit les théories implicites des répondants à cet égard.
À l’origine, ce programme de recherche poursuivait les objectifs suivants :
1) Explorer les situations que des parents en difficulté, des parents sans difficulté apparente et des intervenants jugent être de la violence psychologique à l'égard des enfants. Plus spécifiquement :
a) identifier les types de conduites évoquées par ces trois groupes d'individus ainsi que les contextes dans lesquels apparaissent ces conduites ;
b) établir les critères à partir desquels parents et intervenants concluent à la présence et à la sévérité de la violence psychologique dans une situation donnée ;
c) élaborer un modèle socioculturel québécois de la violence psychologique faite aux enfants dans leur milieu familial.
2) Développer un répertoire de catégories de conduites parentales psychologiquement agressantes en tenant compte tant des aspects contextuels identifiés dans le modèle que de ceux qui sont soulignés dans les écrits scientifiques.
L’objectif la est pleinement atteint, comme en témoignent les chapitre 2 et 3 du présent rapport. Il en va de même pour l’objectif lb, auquel on répond de façon détaillée dans le chapitre 1. L’atteinte de l’objectif le est plus mitigée : les stratégies d’échantillonnage et d’analyse utilisées n’ont pas permis de développer, à proprement parler, de modèle théorique de la violence [2] psychologique faite aux enfants. On parle plutôt d’un exercice de théorisation menant à une typologie de dynamiques familiales fertiles en violence psychologique. Cette typologie est validée par les théories implicites des participants quant aux raisons qui expliquent l’apparition d’une telle violence. Ces résultats font l’objet du chapitre 3. Enfin, on a répondu à l’objectif 2 de façon indirecte : si aucun chapitre ne fait état d’un répertoire contextualisé de catégories de violence psychologique, les types de conduites parentales décrites au chapitre 2 peuvent être mises en relation avec les différents types de dynamiques familiales décrits au chapitre 3. En ce sens, les chapitres 2 et 3 pris ensemble garantissent l’atteinte de l’objectif 2.
Ce programme de recherche est né d’une double préoccupation. D’abord, les indices dont dispose la communauté scientifique à propos de l’ampleur et des conséquences de la violence psychologique faite aux enfants sont franchement inquiétants. Ces indices suggèrent que la violence psychologique devra faire l’objet de recherches pour mieux documenter son ampleur, son étiologie et ses effets. Toutefois, plusieurs controverses nuisent encore à la définition et à l’opérationnalisation du construit « violence psychologique ». Ce manque de consensus sur le plan conceptuel nuit considérablement au développement de la recherche. Afin de mettre en contexte les trois études qui font l’objet du présent rapport, il importe de faire le point sur ces aspects de la problématique de la violence psychologique faite aux enfants.
Dernière mise à jour de cette page le mardi 7 février 201711:04
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
Saguenay - Lac-Saint-Jean, Québec
La vie des Classiques des sciences sociales
dans Facebook.
×
À tous les utilisateurs et les utilisatrices des Classiques des sciences sociales,
Depuis nos débuts, en 1993, c'est grâce aux dons des particuliers et à quelques subventions publiques que nous avons pu mener à bien notre mission qui est de donner accès gratuitement à des documents scientifiques en sciences humaines et sociales de langue française.
Nous sollicitons votre aide durant tout le mois de décembre 2020 pour nous aider à poursuivre notre mission de démocratisation de l'accès aux savoirs. Nous remettons des reçus officiels de dons aux fins d'impôt pour tous les dons canadiens de 50 $ et plus.
Aidez-nous à assurer la pérennité de cette bibliothèque en libre accès!
Merci de nous soutenir en faisant un don aujourd'hui.
Jean-Marie Tremblay, fondateur des Classiques des sciences sociales