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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Claude SOUFFRANT, Littérature et société en Haïti. (1991)
Préface à la 2e édition


Une édition électronique réalisée à partir du texte de Claude SOUFFRANT, Littérature et société en Haïti. Port-au-Prince: Imprimerie Henri Deschamps, 1991, 2e édition, 286 pp. Une édition numérique réalisée par Wood-Mark PIERRE, bénévole, étudiant en sociologie à la Faculté des sciences humaines de l'Université d'État d'Haïti et membre du Réseau des bénévoles des Classiques des sciences sociales en Haïti. [L'auteur nous a accordé le 24 mars 2016 son autorisation de diffuser ce texte en libre accès à tous dans Les Classiques des sciences sociales.]

[3]

Littérature et société en Haïti

Préface à la 2e édition

À l'écoute des Élites Haïtiennes.

Par Robert Cornevin
Secrétaire perpétuel de
l'Académie des Sciences d'Outre-mer
Président de l'ADELF (association des écrivains de langue française).


Claude Souffrant, Maximilien Laroche et Jean Civil m'ont fait l'honneur de me demander une préface pour la deuxième Edition de Littérature et Société en Haïti.

L'excellente préface rédigée par Emile Ollivier me paraissait suffisante. Devant l'insistance de mes amis, je n'ai pas voulu me dérober s'ils pensent que mes propos peuvent aider à mieux faire connaître la littérature haïtienne.

Je suis à la fois flatté et confus car si j'ai publié trois livres sur Haïti [1], je me considère néanmoins plutôt comme un "Haïtien d'occasion".

[4]

De la bonne utilisation
d'un ordre de mission américaine


C'était en 1967 et je devais aller à Québec pour la 2ème biennale du français universel, organisée par Alain Guillermou.

En ce temps-là, les services culturels du ministère des Affaires Étrangères cherchaient à rentabiliser les billets d'avion parcimonieusement distribués. Après la biennale, un semestre à Québec et à Montréal (j'enseignais les civilisations africaines à Québec et l'histoire de l'Afrique à Montréal), on me proposa de revenir par Haïti où je devais faire 4 ou 5 conférences.

J'acceptais d'autant plus volontiers que le prix des Caraïbes, deux ans plus tôt, avait couronné Jean Price Mars, "l'oncle", pour l'ensemble de son œuvre.

À cette époque, j'étais chargé des prix littéraires au sein du Comité Directeur de l'ADELF, et j'avais été assez heureux pour transformer un ancien prix des Antilles (lequel était distribué de façon irrégulière), en un prix des Caraïbes devant couronner un auteur originaire de la République haïtienne des Antilles ou de la Guyane. [2]

Jean Price Mars "l’oncle" mon ami

Le premier lauréat fut Jean Price Mars pour l'ensemble de son œuvre. Le docteur Price Mars était une personnalité hors série.

Né en 1876 à la Grande Rivière du Nord, près du Cap-Haïtien, il comptait parmi ses ancêtres Jean Baptiste Belley dit Mars qui fut le premier parlementaire noir africain (il était né à Goré) et américain (député de Saint-Domingue à la convention) du monde moderne. Un portrait par Girodet se [5] trouve au château de Versailles qui représente les 3 députés de Saint- Domingue, à la convention le 16 pluviôse an II (4 février 1794) recevant l'accolade lors de la proclamation de l'abolition de l'esclavage.

De brillantes études de médecine à Paris où il est en même temps attaché à la légation haïtienne lui avaient permis de fréquenter les milieux scientifiques.

Passionné par l'anthropologie, il étudie les oeuvres de Quatrefages, de Broca, de Mainsdoni, de Hamy.

Durant son séjour à Berlin (1900-1903), il collabore à la ronde, célèbre revue culturelle, qui marqua toute une génération et un cénacle où figurent le Dr Léon Audain, Louis Borno, Léger Cauvin, Justin Dévot, Callisthènes Fouchard, Edmond de Lespinasse, Sénèque Monplaisir, Georges Sylvain.

Commissaire du Gouvernement à la foire (exposition de Saint-Louis Missouri), il découvre le racisme des États du sud des États-Unis.

Il rencontre Booker Washington (1856-1915) lequel, né esclave, avait été nommé Directeur de l'École Normale d'Agriculture de Tuskegee. Cette école avait envoyé de jeunes diplômés de couleur, spécialistes du coton au Togo. Le chef de mission, James N. Calloway, effectua un travail intéressant (1900-1902) à Tové, malheureusement interrompu par la noyade de trois de ces techniciens noirs au passage de la barre lors de leur retour au Togo.

La carrière diplomatique, après Washington, l'amène comme ministre plénipotentiaire à Paris (de 1915 à 1916). Il rencontre Gustave Le Bon dont l'ouvrage sur les lois psychologiques du développement des peuples affirmait l'inégalité des races humaines et critiquait le métissage. Médecin lui aussi et sociologue, Gustave Le Bon (1841-1931) appuyait ses travaux sur de longs séjours aux Indes[3].

Il encouragea vivement Jean-Price-Mars à écrire sur son pays. Etonnante rencontre parisienne au cours de ces années de guerre où l'occupation américaine et ses contraintes constituaient une puissante incitation à témoigner, à écrire.

[6]

La remise du prix des Caraïbes, le 28 Avril 1966, à Jean Price-Mars à la maison de l'Amérique Latine fut pour nos confrères un grand moment : Imaginait-on que Jean Price Mars, tout au long de sa carrière, n'avait jamais eu le moindre prix.

Le "coup de foudre" d'un "vieil africain"

À l'arrivée à Port-au-Prince, en cette fin d'octobre 1967, je fus chaleureusement accueilli par le personnel de l'ambassade de France et les services culturels. Pierre Pluchon et Jacques Barros qui m'avisèrent que Jean Price-Mars allait donner en mon honneur une grande réception, et ce fut effectivement, dans cette résidence de Pétion-Ville, une incomparable soirée et un merveilleux souvenir.

Mais en dehors de la chaleur de l'accueil, je me retrouvais dans cette île de la Caraïbe, au Dahomey ou au Togo. J'étais en Afrique. Ces Haïtiens étaient étrangement semblables aux Togolais et Dahomiens parmi lesquels j'avais vécu durant tant d'années.

J'avais consacré mon mémoire de 3ème année de l'ENFOM au "Rôle des métis dans la Colonisation Française" et les mulâtres de Saint-Domingue avaient été largement partie prenante de mes recherches.

De remarquables élites
et les difficultés de l’édition


Je découvrais aussi les élites haïtiennes qui étaient restées ou revenues malgré le duvaliérisme et qui avaient le plus grand mal à publier.

Plusieurs en étaient venues à découper leur manuscrit en tranches de 100 à 150 pages, à les faire imprimer à leur frais et à les vendre eux-mêmes.

Que faire pour ces auteurs ? Avec Auguste Viatte, Président de l'association France-Haïti, nous lançâmes le prix France-Haïti, lequel couronna successivement Alix Mathon, pour La fin des baromètres (1923), Marie-Thérèse Colimon pour Fils de misère (1925), Adeline Moravia pour Aude et ses fantômes.

Les paroles imprudentes d'un metteur en scène français déclarant avec une touchante modestie "avant moi il n'y avait rien !" m'avait amené à écrire un livre sur Le Théâtre  [7] en Afrique Noire qui tentait de redonner sa juste place au théâtre autochtone précolonial puis aux remarquables efforts de l'Ecole Normale William Ponty, avant de déboucher sur le théâtre moderne...

Ce volume sur le théâtre en Afrique Noire et à Madagascar était prévu pour être le premier volume d'un théâtre du monde noir, le second devant être le théâtre aux Isles… comprenant théâtre haïtien, martiniquais, guadeloupéen, guyanais, réunionais, mauricien, seychellois.

C'est alors que par hasard je rencontrai à Montréal Yves Dubé, Directeur des éditions Léméac. Il venait d'épouser une ravissante haïtienne et me dit "Pourquoi mettre en 300 pages ce théâtre des Isles si vous pouvez donner 300 pages au seul théâtre haïtien ?". Je me laissai tenter et le volume parut en 1973. Je donnai dans la foulée au même éditeur une préface à la réédition d'"Ainsi parla l’oncle".

En ce temps-là Jean Fouchard était encore en exil à Paris. Il m'ouvrit avec une immense cordialité son incomparable bibliothèque qui me fit connaître l'histoire de ce merveilleux pays.

En même temps, je me plongeais dans les œuvres D'Auguste Viatte, de Pradel Pompilus, du frère Raphaël Berrou et tant d'autres.

Honneur à Léon Laleau

En 1973, je me rendais en Haïti pour remettre à Léon Laleau la médaille de l'Académie des sciences d'outre-mer.

En 1967, lors de la réception de Jean Price-Mars à Pétion-Ville, puis en 1973 lors de mon trop bref passage, à l'Académie des Sciences d'outre-mer, où il avait succédé au docteur Jean-Price-Mars, j'espérais le recevoir officiellement à Paris, rue Lapérouse. Cela ne fut pas possible et, au cours d'une tournée de conférences effectuée en 1979, dans la République haïtienne, j'eus l'honneur de lui remettre la médaille de l'Académie des Sciences d'outre-mer. Il me reconnut mais, il s'agissait de ses dernières semaines. Né en 1892, il avait fait une longue et brillante carrière diplomatique à Rome, Lima, Paris, Londres. En 1916 il avait fondé contre l'occupation américaine la ligue de la jeunesse haïtienne. C'est lui qui, en 1934, signera l'accord avec le gouvernement des États-Unis, pour l’évacuation du pays.

En dehors de sa vie publique, il avait une œuvre littéraire éclatante : une dizaine de pièces de théâtre, trois romans Jusqu'au bord (1916), La danse des vagues (1919), puis Le choc (1932). Ses poèmes vont depuis À voix basse [8] (1920), puis La flèche au coeur. Le rayon des jupes (1928). Abréviations (1928) et cette Musique nègre de 1971. C'est l'un des poètes haïtiens qui a reçu le plus de récompenses : membre de l'Académie Ronsard et de l'Académie Méditerranéenne. Il avait été en 1962 lauréat du prix Edgar Poe et, en 1968, il avait reçu La Rose d'Or de la Société des poètes français. Il fut l'un des plus grands poètes de son temps et ce fut un honneur pour moi d'être son ami.

Du guide Haïti Saint-Domingue au théâtre
dans les pays où le français est langue nationale
officielle de culture ou d'usage


En ce temps-là, les "anciens combattants de mai 68" s'étaient parfois reconvertis dans l'édition. C'est ainsi que l'un de ces jeunes éditeurs me demanda de rédiger la partie historique d'un guide sur l'île tout entière. Dieu merci, les Haïtiens ont si bien étudié la Dominicanie, que je n'eus pas besoin d'une langue espagnole dont j'avais appris les rudiments en classe de 4ème ... et dont il ne me restait rien.

Jean-Pierre Bruneau, la trentaine dynamique, avait bourlingué à pied, à cheval, en stop, à bicyclette, dans tous les coins de l'île...et donnait les fins tuyaux d'hébergements bon marché...

Les éditions Delta firent faillite, elles furent reprises par Arthaud.

Ce guide, rapidement épuisé, Charles Henri Flammarion, nouveau directeur de la prestigieuse maison, refusa de le rééditer, sous prétexte que la demande des libraires était insuffisante et que ce pays, peu sûr, n'intéressait personne... !!

Par contre les PUF me confièrent un "Que sais-je ?" sur Haïti qui sortit en 1982 où je pus faire le point sur les mouvements des idées et surtout la prodigieuse éclosion littéraire et artistique, par des élites désormais réparties entre la mère patrie et une diaspora africaine, (notamment à Dakar) européenne, (notamment à Paris) américaine, (notamment à New-York et Montréal).

Les 26 et 27 mai 1982 était organisé un colloque sur le théâtre dans les pays où le français est langue nationale, officielle de culture ou d'usage, et je traitais le théâtre [9] haïtien [4] dont j'avais pu apprécier le dynamisme au cours d'un séjour d'une quinzaine de jours au cours duquel j'avais le bonheur de rencontrer, aux Gonaïves, le Dr Léo Sajous, qui avait été à Paris aux côtés de Paulette Nardal, l'animateur de la revue du Monde Noir.

Le prix Paul Rivet.

Élu en décembre 1970 Secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences d'outre-mer, je devais mettre en œuvre une politique des prix. Ceux-ci concernaient majoritairement l'Afrique Noire.

Je fus assez heureux pour faire créer, en 1984, un prix Paul Rivet [5] destiné à récompenser l'auteur d'un ouvrage concernant l'Amérique.

En 1984, Jacques Barros l'emportait pour Haïti de 1804 à nos jours (L'Harmattan).

En 1986, c'étaient Claude et Marcel Bonaparte Auguste pour L'expédition Leclerc (1801-1803) (Port-au-Prince, prime Deschamps, 1985) et en 1987, c'était Jacques Cauna pour Au temps des isles à sucre (1987). Ces récompenses décernées à des ouvrages concernant Haïti, parmi de nombreux travaux concernant l'Amérique latine et le Canada, témoignent de l'importance du mouvement culturel en Haïti.

Ces prix sont autant de moyens de valoriser la culture haïtienne confrontée aux autres littératures et essais [6].

[10]

Cette nouvelle édition revue et augmentée de Littérature et Société en Haïti témoigne de la qualité et de la persévérance des auteurs haïtiens

J'ai très bien connu Ghislain Gouraige (1919-1978) décédé voilà dix ans déjà et dont la contribution, D'une jeune poésie à l'autre parue dans la revue Rond-Point, hélas défunte, était devenue introuvable. Les études générales comprennent Le paysan dans la littérature haïtienne de Pradel Pompilus, dont l'Histoire de la littérature haïtienne est particulièrement remarquable parmi une vingtaine d'ouvrages qui en font un maître de la littérature et de la critique.

Yves Allain, professeur à l'institution Saint-Louis de Gonzague à Port-au-Prince, nous offre en 30 pages, l’une des plus remarquables études sur le mouvement indigéniste.

Dans la deuxième partie : Études d'auteurs, outre l'introduction de Ghislain Gouraige dont nous avons dit les qualités, figure une contribution de Maximilien Laroche sur Villard Denis (Davertige) : Le vestige d'une métamorphose dans l'île. Né le 5 avril 1937 au Cap-Haïtien, Maximilien Laroche a fait une brillante carrière universitaire canadienne. Professeur titulaire depuis 1979, à l'université Laval (Littérature française du XVIIe siècle, littérature québécoise et littérature de la Caraïbe francophone). Il est l'auteur d'une dizaine d'ouvrages dont L'avènement de la littérature haïtienne et une soixantaine d'articles. L'étude qu'il nous offre concerne Idem, ce recueil de poèmes publié en 1962 (l'auteur avait 20 ans) et dont Alain Bosquet dans le journal Le monde louait les éminentes qualités.

Gérard Dougé né en 1923 est un remarquable écrivain dont nous avons déjà apprécié après un roman d'anticipation, Transferts, les recueils de poèmes, la Lune d'Amérique, Femme Noire, Semences, Pollen. Il nous offre sur Serge Legagneur une étude renouvelée de ses Textes interdits.

Jean Civil, né en 1932, à Jacmel, comme de très nombreux écrivains haïtiens, a fait ses études au lycée Pinchinat de sa ville natale puis à l'École Normale Supérieure de Port-au-Prince. Suit une carrière d'enseignement précédant son immigration au Québec (1967) où il s'implique activement dans la vie littéraire de l'Estrie. Il est rédacteur en chef de Grimorre (1977-1983), directeur de la revue Passage (depuis 1984). On lui doit deux recueils de poèmes : Entre deux pays et Au bout de l'abîme :

De retour en Haïti, au printemps de 1987, il participe à la campagne électorale et est nommé directeur de la culture et des arts jusqu'au coup d'état de juin 1988, à la suite duquel il est revenu occuper son poste à l'école Saint-François [11] de Sherbrooke. Son étude sur Roland Morisseau, poète haïtien, est particulièrement remarquable.

Maurice Lubin que je connais depuis 20 ans, traite de René Philoctète et la quête de l'humanisme.

Roger Gaillard, recteur de l'université haïtienne dont la saga de l'occupation américaine est un modèle du genre nous offre quatre pages, Frissons nouveaux dans la poésie haïtienne.

Pierre Raymond Dumas envisage Trois recueils d'Anthony Phelps.

Claude Souffrant présente ensuite une société de la faim dans une magistrale étude.

Une troisième partie de textes complète ce précieux ensemble qui, au lendemain du prix Renaudot de René Dépestre, montre l'impressionnant essor de la littérature haïtienne.

[12]



[1] Le Théâtre haïtien des origines à nos jours, Léméac Montréal, 1973. Haïti, PUF, 1982.

En collaboration avec J. P. Bruneau, guide Delta, Haïti-Saint Domingue, 1981.

[2] Depuis sa création, le prix des Caraïbes a couronné 15 auteurs, parmi lesquels outre Jean Price Mars, cinq auteurs haïtiens.

1971 : Antonio Louis Jean pour La crise de possessions et la possession dramatique (Leméac, Montréal).

1973 : Jean Fouchard pour Les marrons de la liberté, Paris, (l'école).

1975 : Ghislain Gouraige pour La diaspora d'Haïti et l'Afrique, Naaman (Sherbrooke).

1977 : Liliane Devieux-Dehoux, L'amour oui, la mort non (Naaman) et Alice Hippolyte pour Ninon ma sœur (Port-au-Prince, Deschamps).

[3] Né à Nogent le Rotrou en 1841, après avoir été médecin dans une ambulance divisionnaire durant la guerre franco-prussienne de (1870-71), il publia notamment Une civilisation des Arabes (1884), Une civilisation de l'Inde (1887). Les Monuments de l’Inde (1891), La Révolution française et la psychologie des Révolutions (1912), Enseignements psychologiques de la guerre (1916), Psychologie des temps nouveaux (1920)...

Décédé à Marnes-la-Coquette en 1931, il a laissé une œuvre foisonnante, pleine d'idées nouvelles.

[4] Le Théâtre haïtien : bilan et perspectives, pp. 123-133 dans Spécial théâtre de Culture Française no 3 et 4/1982 et 1/89 en vente au siège de Y ADELF, 14 rue Broussais, 75014 Paris

[5] Paul Rivet (1876-1958), ancien élève de l'École de santé militaire de Lyon avait été détaché auprès de la mission géodésique de l'Equateur. Secrétaire général de la Société des Américanistes, puis de l'institut d'Ethnologie (1926) il fut directeur du musée d'ethnographie du Trocadéro devenu en 1938 le Musée de l'Homme. Conseiller municipal du 5ème arrondissement de Paris, il fut des deux assemblés constituantes.

[6] Le prix Paul Rivet est décerné annuellement en décembre. Les candidatures peuvent être déposées par l'auteur de l'éditeur qui doit adresser 5 exemplaires au siège de l'Académie des Sciences d'outremer, 15 rue Lapérousse-75116 PARIS, avant le 15 novembre. Pour le prix des Caraïbes, il y a lieu de faire adresser les ouvrages avant le 1er novembre de chaque année impaire au siège de l’ADELF, 14 rue Broussais 75014 Paris



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le mardi 23 janvier 2018 8:55
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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