Quatrième de couverture
Claude Snow est diplômé en philosophie, en éducation et en service social. Il a été fonctionnaire pendant une vingtaine d'années puis il a décidé de troquer sa sécurité pour le droit de parole et la liberté intellectuelle.
Il fait du travail diversifié, notamment de l'intervention communautaire, de l'animation auprès des groupes populaires, de l'intervention en santé mentale, de la thérapie conjugale et familiale et de l'enseignement.
Il aide les gens à faible revenu à se prévaloir de leurs droits, sachant qu'il est possible par ce moyen de mettre fin à l'abus de pouvoir et à l'oppression de la part des fonctionnaires.
En passant au crible les politiques sociales, ce livre fait le procès de Frank McKenna qui, pendant une décennie, a administré la province du Nouveau-Brunswick comme une entreprise privée, plutôt que de veiller au bien-être social des citoyens.
Il a laissé sa marque au niveau des politiques sociales qui sont devenues restrictives, inflexibles et centralisatrices. Il les a, pour ainsi dire, « McKennisées », ce qui fait qu'elles sont maintenant dépourvues de toute sensibilité à l'égard des besoins, des capacités et des différences individuelles, d'où le fossé qui s'est creusé entre l'Etat et les citoyens à faible revenu.
Quoi de mieux pour nous ouvrir les yeux et nous donner l'heure juste que de partir du vécu quotidien des gens ? Après tout, ce sont eux qui, avec leur gros bon sens, nous rappellent continuellement qu'une bonne politique sociale, comme le bon journalisme, en est une qui afflige les satisfaits et qui satisfait les affligés.
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