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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

La philosophie française des XIXe et XXe siècles (1998)
Introduction


Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Jean-Claude Simard [professeur de philosophie à l'UQAR et au Collège de Rimouski], “La philosophie française des XIXe et XXe siècles”. Un article publié dans l'ouvrage sous la direction de Raymond Klibansky et Josiane Boulab-Ayoub, La pensée philosophique d'expression française au Canada. Le rayonnement du  Québec. Chapitre 1, pp. 45-118. Québec : Les Presses de l'Université Laval, 1998, 686 pp. Collection “Zétésis”.  [Avec l’autorisation formelle de l'auteur le 16 mai 2005].

Introduction
 
Nous avons déplacé, diversifié, étoilé nos sources, de Thomas d'Aquin à Carnap, à Heidegger ou à Althusser : est-ce toujours, comme hier, pour oublier l'absence ou la pesanteur d'un lieu ?
 
(Fernand Dumont, « Le projet d'une histoire de la pensée québécoise », 1976)

Philosopher, au Québec, a toujours été le contraire d'une délivrance, car la vérité préexistait si purement et si extérieurement à la conscience que nulle initiative de la liberté n'était possible (Brault, 1965 : 176). Souvent cité, ce constat désabusé d'un philosophe passé depuis à la poésie résume fort bien la situation qui prévalait au début des années '60. Car avant cette date (ou avant 1945, pour certains), le Québec croupissait sous une orthodoxie particulièrement stricte. Elle a été scrutée avec attention, entre autres par Thibault (1972), Brodeur (1976) et Lamonde (1980). Pendant ces longues années, à peine entrecoupées d'une période plus éclectique (1760-1835), la philosophie officieuse - et souvent officielle -fut l'aristotélicothomisme ou encore le thomisme qui se prétendait philosophia perennis. Trois longs siècles où l'opposition à ce régime de pensée, selon les époques clérical, ultramontain ou orthodoxe, viendra de gens qui puiseront volontiers leurs idées à l'étranger. Parfois aux États-Unis, plus rarement en Angleterre, presque toujours en France.

N.B. J'aimerais remercier, pour leur lecture critique ainsi que leurs nombreuses suggestions pertinentes, Josiane Boulad-Ayoub et Georges Leroux (UQAM), Yvan Cloutier (Coll. de Sherbrooke) et Philippe Etchecopar (Coll. de Rimouski), de même que, pour son aide précieuse, Marcel Massé, technicien en documentation. Qu'ils soient tous assurés de ma vive gratitude.

Retour au texte de l'auteur: Jean-Cl;aude Simard, philosophe, Rimouski Dernière mise à jour de cette page le Samedi 09 juillet 2005 13:49
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue.
 



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