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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

André-Louis Sanguin, Vidal de la Blache, un génie de la géographie. (1993)
Remerciements


Une édition électronique réalisée à partir du livre d'André-Louis Sanguin, Vidal de la Blache, un génie de la géographie. Paris: Éditions Belin, 1993, 384 pages. Collection “Un Savant, Une Époque”. Une édition numérique réalisée par par Réjeanne Toussaint, bénévole, Chomedey, Ville Laval, Québec. [Le 8 avril 2013, Jour de Pâques, le Professeur André-Louis Sanguin accordait aux Classiques des sciences sociales son autorisation d'y diffuser toutes ses publications, en texte intégral et en accès libre à tous.]

[11]

Vidal de la Blache.
Un génie de la géographie.

Remerciements

L'expérience que j'ai de l'histoire de la géographie me porte à croire qu'elle suscite une curiosité grandissante parmi les étudiants. Ces derniers se rendent compte que, sans une connaissance adéquate de cette histoire, ils ne peuvent posséder une auto-identité professionnelle appuyée sur des repères solides. L'histoire de la géographie constitue un pan important de la culture géographique. On ne peut comprendre la géographie que si on la replace dans la sociologie du temps et dans l'évolution des courants de pensée. Il est sûr que le patrimoine de la géographie mondiale fournit une abondante matière pour dresser les biographies des grandes figures disparues. L'accueil que réservèrent mes étudiants de Montréal et d'Angers à l'évocation des vies de Kant, Humboldt, Ritter, Reclus et Siegfried me persuada qu'il fallait écrire la biographie de Paul Vidal de La Blache.

Relier entre eux tous les fils d'une saga familiale, de la fin de l'Ancien Régime à la guerre d'Algérie, ne fut pas toujours chose aisée, d'autant que la famille Vidal de La Blache, et le géographe Paul en particulier, firent preuve d'une mobilité géographique étonnante à une époque où la société française était très sédentaire et rurale. Du Velay à la Catalogne, d'Athènes à Angers, du Paris assiégé de la Commune aux tranchées de l'Argonne, il a fallu ressouder et juxtaposer diverses pièces afin de composer un ensemble cohérent et concordant.

Cela aurait été chose ardue si beaucoup de personnes n'avaient contribué au développement de cette biographie en me dispensant des témoignages inédits ou en me confiant des archives de tout premier ordre. Cette manifestation de sensibilité et d'intérêt me pousse à exprimer en premier lieu toute ma gratitude aux membres de la famille Vidal de La Blache. Ces remerciements s'adressent tout d'abord aux quatre petits-enfants survivants du fondateur de la géographie française : Jacques Vidal de La Blache, Madeleine Vidal de La Blache, Hélène de Martonne-Leconte, Denise Vidal de La Blache-Maurice ; en second lieu, au contre-amiral (cr) Philippe Vidal de La Blache, arrière-petit-fils de Paul et à Hubert de Fournas, petit-fils du général François Vidal de La Blache, frère cadet du géographe. Les uns et les autres me firent l'amitié de me confier leurs papiers de famille.

Au cours de mes démarches pour assurer une continuité historique à cette entreprise, j'ai apprécié l'aide documentaire formelle ou informelle que me prodiguèrent :

[12]

— Albert Alliés, président de l'Association des amis de Pézenas ;
— Louis Bringer, secrétaire général de la Ville de Pézenas ;
— Paul Claval, professeur à la Sorbonne ;
— Firmin Coffy, descendant de la famille Vidal et ancien propriétaire de la maison familiale au hameau de La Blache ;
— Francis Falcou, professeur, historien de Castelnaudary ;
— Gunter Gad, Associate Professor, University of Toronto ;
— Pierre Gallet, ancien président de l'Association des anciens élèves du lycée Charlemagne ;
— Roger Grangeon, maire de Chaspinhac (Haute-Loire) ;
— M. et Mme Gros-Desormeaux, Tamaris, La Seyne-sur-Mer ;
— Claude Jacquemay, professeur, historien du Lauragais, Bram (Aude) ;
— Isabelle Lefort, École normale supérieure ;
— Jean Merley, historien, professeur à l'Université Jean Monnet, Saint-Étienne ;
— Orlando Peña, doyen, Université du Québec à Chicoutimi ;
— Pierre Petitmangin, conservateur de la Bibliothèque de l'École normale supérieure ;
— Auguste Rivet, historien du Puy ;
— Martine et Jean-Pierre Valette, propriétaires du Domaine Sévillé, Villasavary (Aude) ;
— Louis Vincent, maire de Malrevers (Haute-Loire).

Les Archives nationales, les Archives départementales de l'Hérault, du Maine-et-Loire et de Paris, l'Académie des Sciences morales et politiques, le Service historique de l'Armée de Terre à Vincennes ainsi que les archives du Figaro furent fréquemment sollicités. Les documents analysés dans ces institutions ont fourni la trame à bon nombre de développements. Malheureusement, toute la correspondance personnelle de Paul Vidal de La Blache, postérieure à 1890, a disparu lors du saccage de la Sorbonne, au moment des événements de mai 1968.

Je ne peux clore ces remerciements sans évoquer la mémoire de mon collègue Howard Andrews (1944-1988), professeur à l'Université de Toronto (Canada) dont la disparition prématurée a laissé un grand vide dans les études vidaliennes qui avaient trouvé en lui leur meilleur expert étranger. Ses articles biographiques et surtout sa bibliographie complète de l'œuvre de Paul Vidal de La Blache ont été pour moi une source féconde d'inspiration et un encouragement à poursuivre dans la voie qu'il avait ouverte.

Montréal, janvier 1986

Angers, juin 1993



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le vendredi 15 août 2014 8:33
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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