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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Enfants nomades au pays des Inuit Iglulik (1988)
Résumé


Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Bernard Saladin d’Anglure [Anthropologue, Université Laval], “Enfants nomades au pays des Inuit Iglulik” Un article publié dans la revue Anthropologie et Sociétés, vol. 12 no 2, 1988, pp. 125-166. Numéro intitulé: “Les enfants nomades”. Québec : Département d'anthropologie, Université Laval. [Autorisation formelle de l’auteur accordée le 26 juin 2007 de diffuser cet article dans Les Classiques des sciences sociales.]

RÉSUMÉ / ABSTRACT

 

Enfants nomades au pays des Inuit Iglulik 

 

À partir de l'exemple des Inuit Iglulik, l'un des groupes inuit ayant donné lieu aux recherches les plus poussées sur l'adoption et les transferts d'enfants, on fait ressortir l'importance de considérer ces pratiques avec une approche structurale, holiste et dynamique et de leur reconnaître une place centrale dans la structure sociale, caractérisée par le chevauchement entre les unités résidentielles et entre les cohortes générationnelles. Mécanisme régulateur de la filiation tout autant que de l'alliance, ces transferts participent à la reproduction sociale de la vie humaine et des conditions matérielles de la vie. 

Les chevauchements qu'ils expriment relèvent du jeu antagoniste et complémentaire de l'individualisme et du collectivisme qui touche autant la production du gibier que celle des enfants et même la sexualité et la procréation humaine. Les chamanes semblent particulièrement impliqués dans ce processus « notamment en ce qui concerne les échanges de conjoints » de même que les ascendants les plus âgés. N'y aurait-il pas lieu de jeter systématiquement plus de lumière sur ce tiers-objet de l'anthropologie sociale trop souvent marginalisé par l'ethnographie ?

 

Child-transfer in Iglulik Inuit Country

 

Inuit groups have been the subject of extensive research on adoption and child-transfer. One such group, the Iglulik Inuit, is used to exemplify the importance of viewing these practices from a structuralist, holistic and dynamic perspective. It is furthermore important to recognize the central role played by these same practices in the social structure, characterized as it is by overlapping households and generations. A regulatory mechanism not only of filiation but of marriage as well, child transfer plays a crucial role in the social reproduction of both human life and the material conditions of life. The interrelationships signified by such transfers must be set against the larger context of individualism vs. collectivism ; an antagonistic and complementary dichotomy which encompasses just as much the production of game animals as that of children. Even sexuality and human procreation do not escape from it. Shamans, as well as elders, seem to be particularly involved in this process « notably with respect to wife/husband exchange. » Should not more light be shed on this mediating element within society, an element for too long marginalized by social anthropology ?


Retour au texte de l'auteur: Bernard Saladin d'Anglure, anthropologue, Université Laval Dernière mise à jour de cette page le vendredi 29 juin 2007 10:51
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi.
 



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