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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Jean Eddy SAINT PAUL, “Approche socio-historique de la problématique des personnes âgées.” In Le Nouvelliste, Port-au-Prince, Haïti, mercredi, le 24 mai 2000, pp. 16-17. [Autorisation formelle accordée par l’auteur le 3 septembre 2017 et reconfirmée le 5 février 2018 de diffuser cet article en accès libre dans Les Classiques des sciences sociales.]

[16]

Jean Eddy SAINT PAUL

Docteur en sociologie, Brooklyn College of CUNY, Director CUNY Haitian Studies,
Faculty Member City University of New York

Approche socio-historique de
la problématique des personnes âgées
.”

In Le Nouvelliste, Port-au-Prince, Haïti, mercredi, le 24 mai 2000, pp. 16-17.

La question des personnes âgées a suscité et suscite encore des débats dans le monde intellectuel. Simone de Beauvoir dans son essai « La vieillesse » met essentiellement l'accent sur les conditions sociales et politiques, les aspects anthropologiques et historiques de la vieillesse. Margareth Mead déplore le fossé entre les générations. Michel Philibert dans « L'Échelle des âges. » fait le procès de la ségrégation des âges, ferment d'indifférence et d'incommunication. Anne Marie Guillemard dénonce les « ambiguïtés » d'une retraite préparée et vécue selon les mêmes principes au nom desquels l'individu a trop souvent subi une existence aliénante et indépendante » (Ravinel, 1979 : 190). Dans le cadre de cet article, nous nous proposons d'examiner le rôle et le statut conférés aux aînés dans les sociétés primitives et capitalistes, l'évolution démographique de la proportion des personnes âgées dans le monde, la situation des gens du troisième âge en Haïti et la question de la prise en charge institutionnelle des personnes âgées en Haïti.

Le concept « personne âgée » exprime un état et se réfère à l'indicateur « âge » qui peut être pris au sens chronologique ou biologique, mental ou social. Définir la personne âgée, dire ce qu'elle est exactement est une réalité bien complexe. Jusqu'à présent on n'arrive pas à s'entendre sur une définition universellement admise pour la personne âgée. Tant de personnes s'interrogent sur elle, l'imaginent, la devinent. Pour certains, une personne est âgée quand elle « blanche, lente et difforme. Elle a des rides au coin des lèvres et de l'aigreur au fond du cœur. Elle est triste, elle est laide, elle est sage, dégradante et prude » (Ravinel, 1972 : 17-18).

Pour d'autres, on reconnaît une personne âgée à partir des symptômes de la vieillesse : rides, cheveux blancs, calvitie et d'autres changements dans l'aspect physique extérieur (Gauthier, 1977 : 33). Michel Philibert affirme que la personne âgée, « c'est toujours et partout une personne plus âgée que la plupart de celles qui l'entourent. Selon les conditions de vie, de travail, la longévité moyenne de la population de référence et les usages sociaux, elle a trente, quarante ou quatre-vingt-cinq ans » (Philibert, 1984 : 18). Pour John Barrymore, une personne est vieille quand les regrets ont pris chez elle la place de rêves (Garceau, 1996 : 11). Nous utilisons dans ce texte le vocable, « personne âgée », pour désigner un individu à part entière qui a franchi des stades ou phases de développement et à ce fait accumulé un ensemble de savoirs, vécu un nombre d'expériences heureuses ou malheureuses. Un individu qui peut toujours servir à l'organisation de la vie politique, culturelle, sociale et économique de la société.

Place des vieux dans les sociétés primitives

Léo W. Simmons est le premier à avoir mené une étude sur le rôle et le statut des personnes âgées dans différentes sociétés appartenant toutes au type dit primitif.

D'après lui, « la personne âgée joue un rôle important en tant que dépositaire du savoir et de la culture du groupe. Elle est écoutée et même vénérée. On reconnaît aux vieillards une sagesse qui légitime pour certains d'entre eux des fonctions de direction ou de conseils, de présidence des cérémonies et dés rituels, d'intercessions vers les défunts, d'arbitrage dans les conflits, d'interventions magiques et thérapeutiques, de conservations et de transmission des connaissances traditionnelles et d'innovations. Ils contribuent puissamment à l'éducation de leur peuple et à la détermination de leur identité et de leur orientation (Philibert, 1984 : 22).

Il revient à dire que la personne âgée détient dans les sociétés primitives une place éminemment importante et joue un rôle considérable dans la vie politique, culturelle, sociale et économique. « Elle exerce des fonctions de prestige tels : chef de tribu chargé de résoudre les conflits qui peuvent surgir entre individus, familles, lignages, etc... (Pierre Clastes, la société contre l'État).

En outre, dans les sociétés dites archaïques, l'aîné pouvait intercéder pour la communauté et a servi d'intermédiaire avec le monde des morts ; ils étaient les protecteurs contre les puissances surnaturelles et étaient très respectés. Par exemple les Yahgans de la terre de feu traitent leur vieux avec respect et vont même jusqu'à les porter sur leur dos lors des migrations (Levet-Gautrat, 1985 : 53). Tout ceci explique que les gens du troisième et du quatrième âge étaient intégrés dans la vie socio-politique, il existait un certain brassage intergénérationnel. Les jeunes leur témoignaient du respect et de l'humilité, ils leur apportaient du bois, de l'eau et des vivres. Nous tenons à signaler que dans les sociétés antiques, le vieux qui devient dépendant, par la perte de ses forces physiques, était pris en charge par les jeunes de la famille.

Toutefois, en dépit du statut prestigieux et valorisant dont jouissaient les vieux dans certaines tribus primitives, d'autres tribus par exemple « Les ONA » les maltraitaient et arrivaient parfois à les tuer (Idem)

Vieillesse et capitalisme

Au XIXe siècle, trois manifestations importantes ont émergé et ont modifié le fonctionnement du social, ce sont : La révolution industrielle, l'urbanisation avec l'exode rural qui lui est lié et la naissance du prolétariat. Quelle a été la place de la personne âgée ?

Le capitalisme accorde la primauté au capital, le social importe peu, ce système met l'accent sur le profit, la rentabilité économique et pour y arriver, l'exportation à outrance de la force de travail de l'ouvrier est le seul moyen. On transforme l'ouvrier en machines, pas de rapports humains (Humanisation) entre patrons et ouvriers. En ce sens, seuls les individus pouvant produire de la plus value au patronat ont une certaine considération dans le système en question. Le capitalisme procède à un triple découpage classique de la vie sociale :

1. La formation, l'individu en vue de servir doit acquérir des connaissances et habiletés : c'est la phase de préparation au capitalisme.

2. La production, à ce stade, l'individu ayant acquis des connaissances et habiletés est au yeux du système un instrument et/ou outil pouvant, par sa force de travail, assurer la marche du système. Jeune, il est exploité en produisant de la plus value : Il est le moteur du système.

3. La retraite (65 ans et plus), c'est la dernière période du découpage de la vie sociale, l'individu ayant vendu sa force de travail, étant purgé par le système qui l'a surexploité et mal rémunéré, est physiquement délabré et est mis à la retraite. À ce moment, la personne âgée est déchargée de toutes fonctions et pour reprendre l'expression d'Anne-Marie Guillemard, entre dans « la mort sociale », est exclue du monde des actifs et se trouve dans une situation d'exclusion sociale. De plus, « la société de consommation traite les vieillards en parias et pratique de la répression envers ceux qui n'ont pas de Lobby (de Beauvoir, 170 : 13).

Évolution démographique
de la proportion des personnes âgées


Au cours de ces cinq (5) dernières décennies, on assiste à l'augmentation du poids statistique des personnes âgées dans le monde. D'après G.P. Tapinos, de 1960 à 1990, le nombre des personnes de 60 ans et plus est passé de 45,6 millions à 68,8 millions soit une augmentation de 50% (Tapinos, 1997 :107). Cette tendance tient aux progrès fondamentaux réalisés dans le domaine médico-social : baisse du taux de mortalité des nourrissons et des jeunes enfants ; meilleure qualité de la nutrition, de l'éducation et des soins de santé, etc.

D'après un communiqué de l'OMS, le nombre des personnes âgées de 60 ans et plus dans le monde peut être estimé à 540 millions. Les données prospectives de l'organisation révèlent qu'en 2020, le monde comptera plus d'un milliard de personnes âgées dont 710 millions dans les pays en développement (OMS, 1997).

Toutes les analyses prospectives prouvent que le monde des personnes âgées va encore subir une croissance considérable. Selon l'hypothèse de l'espérance de vie en l'an 2020, la proportion des personnes âgées s'élève à 88-100 millions soit un doublement par rapport à 1960. Les 60 ans et plus représentent 16% de l'UE en 1960, 20% en 1990 (15,3% en Grèce ; 20,7% en Belgique et au Royaume-Uni). Au Canada par exemple 12% de la population est constitué des gens du troisième âge et d'ici à l'an 2025, ce chiffre passera a 17.3% (Péan, 1999). Le dernier rapport du FNUAP précise que la transition est amorcée dans les pays en développement, depuis 1950, l'âge moyen a oscillé entre 19 à 24 ans. En 1950, l'espérance de vie au niveau planétaire était de 46 ans. En 2050, elle sera selon les prévisions de 76 ans (PNUAP, 1999 : 22).

La prise en charge institutionnelle des personnes âgées :
l'approche internationale


L'augmentation sans cesse croissante de la proportion des gens du troisième âge en tant que nouvelle réalité sociale a retenu l'attention de certains gouvernements et de plusieurs spécialistes de la question sociale, tels : les démographes, les sociologues, les psychologues, les travailleurs sociaux, etc.

Vers la deuxième moitié du XXème siècle, plus précisément dans les années 60, dans de nombreux pays comme la France, on prend des dispositions légales en accordant aux vieillards une retraite systématique ; on crée pour eux l'Université du troisième âge. Au Canada, les personnes âgées occupent une place de choix dans le [17] système de protection sociale. D'après Louise Berger, en 1981 on allouait aux vieux québécois 37.4% du budget total de la santé (BERGER, 1993 : 1).

De plus on mobilise en leur faveur des ressources institutionnelles importantes. « Celles-ci représentaient la clientèle-cible du Ministère des Affaires sociales (Idem : 96). Elles ont à leur disposition divers types de services : centres d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), centre de repos, famille d'accueil, hospices, maisons de retraite, etc. ; dans ces services sociaux les personnes âgées bénéficient d'une prise en charge intégrale. Elles ont à leur disposition une équipe pluridisciplinaire qualifiée : travailleurs sociaux, kinésithérapeutes, ergothérapeutes, psychologues, etc. Plusieurs types d'activités récréatives : danse, voyages, culture physique, espaces de jeux, de gymnastique, de théâtre, de cinéma ; des ateliers de création artistique et artisanale sont organisés à leur plein épanouissement.

L'ONU, au cours de l'assemblée mondiale sur le vieillissement qui s'est tenue à Vienne en 1982, a formulé un ensemble de recommandations vis-à-vis de la problématique des personnes âgées. En 1984, l'ONU a élaboré un ensemble de principes relatifs aux personnes âgées, ces principes sont au nombre de 18 et leurs points forts sont : indépendance, participation, soins, épanouissement personnel et dignité (Péan, 1999).

En 1995, l'assemblée générale des Nations Unies, à partir de la résolution 475, a consacré l'année 1999 comme « Année internationale des personnes âgées » et le thème central qui a été retenu est : une société pour tous les âges. (Idem).

Le Saint Siège dans un document titré « Dignité et mission des personnes âgées », accorde une place de choix aux aînés. Tout ceci explique que la problématique des personnes âgées est une question, qui, du point de vue international est abordée de manière très sérieuse en ce sens qu'elle interpelle le sens de responsabilité non seulement des États et des organismes nationaux, mais aussi celui des institutions religieuses. Comment la situation se présente-t-elle en Haïti ?

La situation des personnes âgées en Haïti

- Sur le plan démographique

Haïti est vu comme étant un pays jeune, les notes prélevées par l'IHSI montrent pour 1999, 66 000 personnes âgées de 60 à 80 ans (population urbaine) et 23 469 (population rurale) [Derenoncourt : 1999]. Ceci dit, les personnes âgées représentent 3,8% de la population totale (IHSI, 1999). 80% d'entre eux vivent en milieu rural et les 20% en milieu urbain. D'après les données du recensement de l'IHSI effectué en 1982, les gens du troisième âge viennent après les moins de 15 ans qui constituent 40% de la population et les actifs (15-64) ans qui forment plus de la moitié de la population totale soit 55%.

- La prise en charge familiale

D'une manière générale, dans notre milieu, les personnes âgées bénéficient d'une solide prise en charge familiale. Argumentant cette prise en charge, Madame Boncy et docteur Bijoux déclarent que « la grande majorité des familles vit dans le cadre de famille élargie dans laquelle grands-parents, oncles et tantes, cousins et cousines viennent s'ajouter au nouveau triangulaire formé par le père, la mère et leur progéniture ». (Boncy, Bijoux, 1997 : 135).

À cause des contradictions qui traversent la société haïtienne, il existe quelques variantes dans la prise en charge des personnes âgées en milieu rural.

En milieu rural, les aînés jouissent d'un statut social valorisant, de beaucoup de prestige. Ce sont les « poto mitan ». Ils constituent la référence et ont un poids significatif dans le processus de prise de décisions. Les personnes âgées sont les dépositaires des traditions, des croyances, de certains savoir-faire, de connaissances incommensurables, d'une grande sagesse et sont respectées parce qu'elles ont vaincu la mort en maintes reprises. À cause de leur sagesse, elles jouent un important rôle de régulateurs de conflits et sont sollicitées pour prodiguer des conseils aux jeunes générations. De plus, souvent avant leur mort nos vieux décident de façon presque discrétionnaires de la répartition de leur richesse.

En milieu urbain, en Haïti, la structure de la famille rurale n'est pas trop différente de celle de la famille urbaine ; « c'est une famille réunie en un seul foyer » (Boncy, Bijoux, 1997 : 144).

Avec l'urbanisation, l'on retrouve presque les mêmes mentalités du rural à l'urbain. Les gens du troisième et du quatrième âges des familles urbaines jouissent de la solidarité, de l'entraide et de l'accueil familial. « Ils sont traités avec respect, on leur donne de l'affection et de l'attention jusqu'à leurs derniers jours » (Jean-Pierre, 1993).

L'une des différences fondamentales à signaler ici, c'est qu'en milieu urbain, les familles résidant quelques temps en terre étrangère et qui n'ont personne pour s'occuper de leurs parents sont obligées de les placer dans les quelques maisons de retraite existantes.

La question de la prise en charge institutionnelle
des personnes âgées


En se référant au travail présenté par Huguette Camy à l'école Nationale de Service Social (ENSS) [1], il existait en Haïti, au cours de la première moitié du XXe siècle, huit (8) asiles publics pour vieillards : celui d'Augier qui pouvait héberger 100 asiles, l'hospice du Haut du Cap dont la capacité d'accueil était de 125 vieillards ; ceux fondés en 1940 tels Marfranc (capacité d'accueil 100), de Sigueneau (contenance 300), des Bayonnais et de Bonneau (capacité d'accueil 40), celui de Jacmel fondée une année plus tard, soit en 1941 dont la capacité était estimée à 80 asilés et l'asile communal de Port-au-Prince fondé en 1922 et qui pouvait héberger 150 personnes âgées.

Aujourd'hui, après leur création, la quasi-totalité de nos asiles est dysfonctionnelle. À notre connaissance, il ne reste que l'asile communal de Port-au-Prince (comme institution sociale de bienfaisance et d'assistance publique) qui marche à qui mieux mieux. Nous tenterons d'expliquer ce problème à partir du faible développement de la politique sociale haïtienne et de l'offensive néo-libérale.

D'après la théorie marxiste de la politique sociale, l'État doit réguler « le fonctionnement du social », il doit œuvrer dans le développement social et continu des humains en créant des institutions capables de répondre aux besoins des personnes nécessiteuses. L'État, en accord avec les prescrits théoriques de la politique sociale redistributive se doit d'intervenir dans les activités économiques et sociales en redistribuant les ressources économiques (salaire minimum, services de vie, de santé, etc.) à l'intention de toutes les couches particulièrement celles qui sont défavorisées. Spécifiquement, dans le cas d'Haïti, la loi du 28 août 1967 créant le Ministère des Affaires sociales, comme organe chargé de la définition et de l'exécution de la politique sociale stipule : « le rôle de l'État est de créer des institutions œuvrant à la satisfaction des aspirations légitimes de la population, de développer l'assistance sociale, d'établir un régime de sécurité sociale, d'accorder une protection spéciale à la classe ouvrière et à d'autres groupes sociaux défavorisés... » (Délice.) 1998 : 46). Si, théoriquement, il existe sur le plan légal des textes régissant la politique sociale en Haïti, au niveau de la pratique, la politique sociale est très faible en ce sens que l'État ne définit pas un ensemble d'orientations et ne met pas suffisamment en œuvre de politiques publiques particulièrement en faveur de la vieillesse.

En outre, la crise de l'État-Providence (État bienfaiteur), l'application des mesures néo-libérales a des effets pervers sur le système de protection sociale en Haïti. Sous l'effet de la libéralisation des échanges, l'État haïtien est réduit à sa plus simple expression. En se désengageant dans le social (État minimal) pour s'orienter vers des stratégies centrées sur le marché. Cette offensive néo-libérale rend plus déficientes les politiques sociales en Haïti surtout à l'égard des personnes âgées dépendantes.

En guise de conclusion, nous pensons que l'intervention de l'État (incorporant la société civile) par le biais des politiques sociales s'avère nécessaire, urgente même pour assurer à la population en général et spécifiquement aux personnes nécessiteuses (personnes âgées dépendantes, jeunes en difficulté, etc.), une protection sociale normale et la possibilité de satisfaire leurs besoins fondamentaux.

Bibliographie

1. Beauvoir, Simone [de] (1970). La Vieillesse. Ed. Gallimard, Paris.

2. Berger, Louise ; Mailloux-Poirier, Danielle (1993). Personnes âgées : une approche, démarche de soins par besoins. Ed. Etudes vivantes, Québec.

3. Boncy, Madeleine ; Bijoux, Legrand (Dr) [1997]. Force et faiblesse de la famille haïtienne : un point de vue (dans) La famille, un dispositif universel, E. Gifric, Québec, février vol. 3 # 1-2 (Savoir).

4. Delice Wista (1998). Causes du faible développement de la politique sociale en Haïti. Faculté des Sciences Humaines (mémoire, de sortie).

5. Derenoncourt, F. (1999). La situation de personnes âgées en Haïti (dans) La problématique des personnes âgées en Haïti. Port-au-Prince, (Forum libre du jeudi, inédit).

6. Garceau, Marie-Luce (sous la dir :de) [1996]. Vieillir à l'aube de l'an 2000 : dilemmes éthiques, bénévolat et vieillissement. Presses de l'Université laurentienne, Ottawa, vol. 2 # 2, automne.

7. http/www.who.ch. Communiqué OMS '69, 26 septembre 1997 (dans) Journée mondiale des personnes âgées ; une société pour tous les âges.

8. Jean-Pierre, Lissa (1993). Vivre sa vieillesse en Haïti, Port-au-Prince.

9. Levet-Gautrat, maximilienne, Pitaud, Philippe (1985). À la recherche du troisième âge : Éléments de gérontologie sociale. Ed. A. Colin, paris.

10. Marshall, Alex (dir.) [1999]. 6 milliards, l'heure des choix : État de la population mondiale 1999. Fonds des nations Unies pour la Population (FNUAP), New-York.

11. Péan, Michel (Dr) [1999]. La vision internationale de la question des personnes âgées (dans) La problématique des personnes âgées en Haïti. Port-au-Prince, (forum libre du jeudi, inédit).

12. Philibert, Michel (1984). Le statut de la personne âgée dans les sociétés antiques et pré-industrielles (dans) Sociétés et vieillissement. Presses de l'Université de Montréal, vol. XVI, # 2, octobre.

13. Ravinel, Hubert (de) [1979]. L'âge démasqué : aujourd'hui notre demain. Les éditions du quinze, Montréal.

14. Ravinel, Hubert (de). [1972]. Vieillir au Québec. Ottawa.

15. Saint-Paul, Jean Eddy (2000). La prise en charge institutionnelle des personnes âgées en Haïti : cas de l'asile communal de Port-au-Prince (1994-1999). Faculté des Sciences Humaines, mémoire de licence, février.

16. Tapinos, Georges Photios (1997). La démographie : population, économie et sociétés. Ed. de Fallois, Paris.



[1] L'École Nationale de Service Social (ENSS) a été fondé en 1958 sous la direction de Madame Renée Thélémaque. De portée nord-américaine, l'ENSS assurait la formation des assistants/assistantes sociaux/les/. D'approche psychologisante, cette école incarnait le modèle médical.

En 1974, avec la création de la Faculté des Sciences Humaines, le service social fut élevé au rang de discipline universitaire.



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le vendredi 9 février 2018 6:36
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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