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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

ACCOUCHER AUTREMENT.
Repères historiques, sociaux et culturels de la grossesse et de l'accouchement au Québec
. (1987)
Notes biographiques sur les auteur(e)s


Une édition électronique réalisée à partir du livre sous la direction de Francine Saillant et Michel O'Neill, ACCOUCHER AUTREMENT. Repères historiques, sociaux et culturels de la grossesse et de l'accouchement au Québec. Montréal: Les Éditions Saint-Martin, 1987, 450 pp. Une édition numérique réalisée par Réjeanne Toussaint, bénévole, Chomedey, Ville Laval, Québec. [Autorisation formelle accordée par l’auteure le 4 novembre 2005 et autorisation reconfirmée le 14 août 2007 de diffuser tous ses travaux dans Les Classiques des sciences sociales.]

Notes biographiques
sur les auteur(e)s


Thomas Antil travaille actuellement au ministère de la Santé et des Services sociaux comme agent de recherche au service d'évaluation (prévention et services communautaires). D'origine franco-américaine, il a obtenu une maîtrise en sociologie au New School for Social Research à New York avant d'immigrer au Québec. Il a complété ensuite un baccalauréat en sciences infirmières à l'Université Laval où il a travaillé comme chargé d'enseignement. Depuis 1974, il participe activement à des groupes de réflexion sur la condition masculine et s'implique dans le mouvement pour l'égalité sexuelle. Il est également l'auteur de quelques articles sur la santé des hommes et sur la contraception masculine.

Isabelle Brabant, sage-femme et mère de deux enfants, est l'une des figures les plus marquantes du mouvement d'humanisation des soins à la naissance et à l'accouchement des années 80. Elle prépare actuellement un guide pour les parents qui désirent un accouchement de qualité. Auteure de plusieurs articles de réflexion sur le sens de l'émergence des nouvelles sages-femmes au Québec, elle offre aussi ses services de suivi et d'accompagnement, quel que soit le lieu où les femmes désirent la recevoir, avec le groupe Les sages-femmes associées qui a pignon sur rue à Montréal.

Formée en sociologie, Roxane Bernard travaille depuis 2 ans au Groupe de recherche sur les aspects sociaux de la prévention en santé et sécurité du travail (GRASP/SST) de l'Université de Montréal où elle étudie l'évolution de l'obstétrique au 20e siècle. Candidate à la maîtrise en relations industrielles, elle compte étudier sous peu la gestion de la main-d'oeuvre féminine. Sa recherche portera sur les perceptions et les comportements de l'entreprise relatifs à la grossesse et à la maternité.

Monique Cournoyer a fait ses études en sciences sociales (anthropologie et sociologie). Elle a travaillé dans le secteur de l'éducation où elle a enseigné et surtout fait de la recherche pour diverses institutions. Depuis quelques années, elle s'intéresse aux questions concernant la santé et plus particulièrement aux aspects culturels et sociaux de la périnatalité.

Maria De Koninck est étudiante au doctorat en sociologie à l'Université Laval, en congé sans traitement du ministère de la Santé et des Services sociaux ; elle bénéficie d'une bourse du Conseil de la recherche en sciences humaines du Canada. Depuis 1976, elle fait de la recherche et publie des analyses sur la condition et la santé des femmes. Responsable de ce dossier pour la politique Égalité et indépendance du Conseil du statut de la femme, co-auteure de l'Essai sur la santé des femmes, rédactrice du rapport synthèse Accoucher ou se faire accoucher, elle a aussi développé une expertise particulière sur le retrait préventif de la travailleuse enceinte et sur la santé des femmes au travail. Sa thèse porte sur la césarienne.

Danièle Desjardins, anthropologue et informaticienne, est actuellement inscrite à la maîtrise au département d'anthropologie de l'Université Laval. Sa thèse porte sur la pratique de la couture industrielle à domicile en milieu rural québécois. Engagée à titre de professionnelle de recherche, elle a participé activement à la réalisation de divers projets de recherche, dont en particulier celui réalisé à l'École des sciences infirmières de l'Université Laval sur la clientèle d'une nouvelle sage-femme québécoise.

Sociologue, Suzanne Doré s'intéresse à la condition des femmes, au mouvement féministe et à la sociologie de la santé. Elle a d'abord étudié l'intervention féministe en santé mentale puis collaboré à une recension des écrits canadiens portant sur les mouvements sociaux. Depuis deux ans, elle travaille comme agente de recherche au « Groupe de recherche sur les aspects sociaux de la prévention » (GRASP). Elle y poursuit une étude historique et comparative du développement des normes et pratiques obstétricales au cours du siècle.

Jean Drouin est diplômé en médecine de l'Université Laval (Québec, 1973) ainsi que diplômé en ostéopathie (D.O., 1986). Il a aussi acquis une formation en auriculomédecine, en acupuncture et en homéopathie. Chargé d'enseignement à la section médecine familiale du Centre hospitalier de l'Université Laval, il poursuit son travail de recherche et de pratique cliniques à la section planning familial du même centre. Il a de plus oeuvré dans la pratique obstétricale holistique durant dix ans.

Rose Dufour est infirmière et anthropologue. Comme infirmière elle a enseigné plus de six ans en techniques infirmières à Jonquière et à Québec et a participé à un projet de coopération internationale en Tunisie, en 1969, pou l'ACDI. C'est ce contact avec la culture arabe qui la décida à s'orienter vers l'anthropologie sociale et culturelle. Conseillère en recherche au DSC du CHUL pour le territoire du Nouveau-Québec inuit depuis 1976, ses travaux de recherches veulent contribuer à intégrer le concept de culture à l'approche clinique et épidémiologique. Elle a entrepris en 1985 à l'Université Laval des études de doctorat dans le domaine de l'anthropologie médicale qui portent sur les facteurs socio-culturels associés à l'étiologie de l'otite moyenne chez les enfants inuit du Nouveau-Québec. Elle est l'auteure de plusieurs articles sur des aspects culturels de la santé des populations inuit.

André Jean fait de la recherche en bioéthique au ministère de la Santé et des Services sociaux. Il y coordonne les activités du Comité de travail sur les nouvelles technologies de reproduction. Il a rédigé une thèse de maîtrise sur les aspects éthiques du diagnostic prénatal et est membre du Groupe de recherches en éthique médicale (GREM). Son premier enfant est né durant la préparation du présent livre.

Odile Kremp, néonatologiste française et chef de clinique au Centre hospitalier universitaire d'Amiens est préoccupée par les aspects sociaux de la pratique pédiatrique et néonatale. Elle a réalisé une étude sur l'évolution de la sémiologie foetale en Amérique du Nord. Cette analyse s'est faite dans le cadre d'un stage de recherche au sein du GRASP de l'Université de Montréal. Madame Kremp sera vraisemblablement appelée à collaborer de près à d'autres recherches comparant les situations françaises et québécoises en matière de périnatalité.

Hélène Laforce, historienne, est l'auteur de Histoire de la sage-femme dans la région de Québec, ouvrage pour lequel elle se mérite le prix Edmond Nevers de l'Institut québécois de recherche sur la culture en 1984. Elle participe à de nombreuses activités reliées à la problématique de l'accouchement au Québec, dont le comité sur les sages-femmes du MSSS. Elle se mérite en 1985 le prix Luc Lacourcière. Elle travaille actuellement à une thèse de doctorat portant sur l'influence des discours et des politiques natalistes sur la fécondité des Québécoises du 18e et 20e siècles.

France Laurendeau a obtenu une maîtrise en sciences économiques en 1975 et une maîtrise en sociologie en 1978, toutes deux à l'Université de Montréal. Son mémoire de maîtrise intitulé Accoucher à l'hôpital tentait de démontrer à partir de l'observation d'accouchements dans neuf hôpitaux montréalais que la pratique actuelle de l'accouchement repose davantage sur les habitudes de la profession médicale et les exigences de la routine hospitalière que sur la science médicale et la connaissance de la physiologie féminine. Elle a publié d'autres articles, particulièrement dans le domaine de la sociologie de la santé et de la condition féminine. Elle travaille actuellement au service de recherche de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, à titre de conseillère syndicale.

Sylvie Montreuil fait de la recherche évaluative en santé au ministère de la Santé et des Services sociaux. Détentrice d'une maîtrise en santé communautaire du département de médecine sociale et préventive de l'Université de Montréal, elle s'intéresse à la périnatalité, aux approches alternatives et aux médecines douces depuis fort longtemps. Elle est mère de deux fils, Arnaud et Xavier, qui sont nés à la maison.

Michel O'Neill est professeur à l'École des sciences infirmières de l'Université Laval et chercheur au Centre de recherches sur les services communautaires de la même université. Détenteur d'un doctorat en sociologie de l'Université de Boston, il s'intéresse depuis plusieurs années à la santé communautaire et à la promotion de la santé, en particulier en ce qui a trait aux pratiques alternatives entourant la naissance et l'accouchement. Il est l'auteur de nombreuses publications sur ces sujets et tente avec enthousiasme d'être un « nouveau père » acceptable pour son fils et sa conjointe.

Denise Piché est professeure à l'École d'architecture à l'Université Laval où elle est aussi membre du Groupe de recherches féministes et du Centre de recherche en aménagement du territoire. Elle poursuit des recherches sur les rapports entre les personnes et l'environnement de même que la création de milieux de vie à visage humain. Avec un groupe d'étudiant/es, elle a participé à l'étude du Comité maison de naissance de Montréal publiée sous le titre Programme fonctionnel et technique de centre de maternité : un projet pilote à Montréal, Montréal, ministère de la Santé et des Services sociaux, 1985.

Anne Quéniart, sociologue, est actuellement professeure au département de sociologie de l'Université du Québec à Montréal, y enseignant principalement dans les domaines de la culture, des politiques sociales et de la méthodologie. Auparavant, elle a occupé des emplois d'agente de recherche au département de santé communautaire de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont (modules petite enfance/famille et santé/sécurité au travail), au Groupe de recherche informatique en droit (GRID) du département des sciences juridiques de l'UQAM, au département de sociologie de l'UQAM et a collaboré avec le Groupe de recherche sur les aspects sociaux de la prévention en santé et sécurité du travail (GRASP/sst) de l'Université de Montréal. Ses recherches se situent principalement dans le champ de la sociologie de la santé (aspects socio-historiques des pratiques médicales, santé des femmes : avortement, maternité, santé au travail) et de la sociologie du corps. Outre un mémoire de maîtrise portant sur le vécu de l'avortement, elle a complété une thèse de doctorat en sociologie sur la maternité.

Marc Renaud est professeur titulaire au département de sociologie de l'Université de Montréal et directeur du Groupe de recherche sur les aspects sociaux de la prévention en santé et sécurité du travail (GRASP/sst), équipe associée de l'Institut de recherche en santé sécurité au travail (IRSST). Il est l'auteur de nombreuses publications dans le domaine de la sociologie médicale, des politiques de santé et de la santé et la sécurité au travail.

Marie-Josée Routhier est détentrice d'un baccalauréat et d'une scolarité de maîtrise en anthropologie. Elle a travaillé pendant deux ans à un projet de recherche sur les Amérindiennes au Québec. Elle fut ensuite à l'emploi du CLSC Basse-Ville de Québec où elle participa à une recherche-action portant sur les réseaux d'entraide des femmes défavorisées au plan socio-économique. Elle est actuellement animatrice au Centre des femmes de Laval.
Courriel: mjrouthier@globetrotter.net.

Francine Saillant, professeure en anthropologie de la santé à l'École des sciences infirmières de l'Université Laval, est aussi co-auteure de l'Essai sur la santé des femmes. Auteure de plusieurs publications portant sur la santé des femmes et les pratiques alternatives, elle conduit présentement ses recherches sur les pratiques thérapeutiques traditionnelles au Québec ainsi que sur l'émergence du phénomène des thérapies douces. Elle prépare également un ouvrage sur les aspects culturels de l'expérience du cancer.

Suzanne Savard est infirmière et a d'abord acquis une expérience diversifiée en milieu hospitalier. Par la suite, elle a enseigné les techniques infirmières au niveau collégial. En 1979, elle obtient un certificat en santé familiale et communautaire de l'Université Laval. En 1985, le ministère de la Santé et des Services sociaux lui confie un travail de collecte de données auprès des centres hospitaliers québécois offrant des services en obstétrique et en pouponnière. Depuis quelques années, elle anime des rencontres prénatales dans la région de Québec.

Hélène Valentini, anthropologue, oeuvre depuis plusieurs années au mouvement d'humanisation des soins à la naissance et à l'accouchement et a participé au comité d'élaboration d'un projet pilote de maison de naissance au Québec. Membre du conseil d'administration de Naissances-Renaissances, elle fut aussi chargée du dossier santé au Conseil du statut de la femme en 1986-1987.


Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le lundi 12 novembre 2012 10:21
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi.
 



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