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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Les institutions théâtrale et lyrique en Provence et leurs rapports avec les théâtres privilégiés de Paris
sous l'Ancien Régime et pendant la Révolution 1669-1799
. (2000)
Résumé


Une édition électronique réalisée à partir du texte de la thèse de doctorat de Jahier Ruffier-Méray Coucourde, Les institutions théâtrale et lyrique en Provence et leurs rapports avec les théâtres privilégiés de Paris sous l'Ancien Régime et pendant la Révolution 1669-1799. Thèse de doctorat en histoire du droit et des institutions sous la direction de Norbert Rouland, Université Paul Cézanne-Aix-Marseille III, 9 décembre 2009, 998 pp. [Autorisation accordée par l'auteure le 24 septembre 2011 de diffuser cette thèse de doctorat dans Les Classiques des sciences sociales.]


[998]

Résumé


Les spectacles doivent-ils être laissés à la « spéculation d’intérêts privés » ou doivent-ils servir un but d’utilité publique et être soutenus financièrement par l’État ?

Faut-il réguler le nombre des salles de spectacles, ou au contraire, accorder à tout citoyen la liberté d’établir un Théâtre ?

De la réponse à ces interrogations vont dépendre en grande partie les contraintes juridiques et politiques qui vont s’exercer sur les spectacles et les institutions artistiques.

L’étude des spectacles en Provence et à Paris depuis la création du premier Opéra décentralisé à Marseille (1685) jusqu’à la fin de la Révolution montre que les questions posées par le Théâtre et l’Opéra aux XVIIe et XVIIIe siècles sont d’une grande actualité : difficultés à équilibrer le budget d’une entreprise de spectacles (faillites et liquidations sont fréquentes), inexécution par les artistes de leurs obligations contractuelles, conflits de compétence en matière de police des spectacles, mise en oeuvre de politiques culturelles, etc.

Par ailleurs, le passage de l’Ancien Régime au gouvernement révolutionnaire semble être l’occasion de remettre sur le devant de la scène des thèmes importants : statut des artistes, reconnaissance des droits d’auteur, suppression de la censure…

Il existe une interaction évidente entre le pouvoir politique et le monde artistique, chacun tentant d’instrumentaliser l’autre. Mais qui utilise qui ? Car il ne faut pas négliger un troisième acteur extrêmement important : le public. C’est lui qui, en définitive, fera pencher la balance, car sans lui les spectacles et les politiques culturelles concernant les Théâtres et les institutions artistiques n’ont aucune raison d’être.

MOTS CLÉS : THEATRE, OPÉRA, PARIS, PROVENCE, ANCIEN RÉGIME, RÉVOLUTION, PRIVILÈGES, ENTREPRISES DE SPECTACLES, POLICE DES SPECTACLES, DROIT D’AUTEUR, ARTISTES, POLITIQUES CULTURELLES, CENSURE, PUBLIC, FÊTES.

Must performances be left to the whims of private interests or must they serve a purpose of public interest and be supported financially by the state? Must the number of performance spaces be regulated, or on the contrary, must every citizen have the right to establish her own theater? The answer to those questions will to a large extent dictate the juridical and political constraints that will be applied to performances and artistic institutions. There is a clear interaction between the arena of political powers and the artistic world, each attempting to make use of the other. But who is really using whom? The fact is that another extremely important actor should not be ignored: the audience. It is the audience which will, in the end, tip the balance because without it, performances and cultural policies concerning theaters and artistic institutions have no reason to be.



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le jeudi 27 octobre 2011 14:03
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie retraité du Cégep de Chicoutimi.
 



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