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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

LES YEUX DE MA CHÈVRE.
Sur les pas des maîtres de la nuit en pays douala (Cameroun)
. (1981)
Liste des illustrations “hors texte”


Une édition électronique réalisée à partir du livre du Père Éric de Rosny, s.j., LES YEUX DE MA CHÈVRE. Sur les pas des maîtres de la nuit en pays douala (Cameroun). Avec 27 documents in texte 36 photographies hors texte et un index. Paris: Plon, 1981, 474 pp. Collection: Terre humaine. Nouvelle édition revue, corrigée et augmentée de débats et critiques. Une édition numérique réalisée conjointement par Gemma Paquet (bénévole, professeure de soins infirmiers retraitée du Cégep de Chicoutimi) et Réjeanne Toussaint, bénévole, Chomedey, Ville Laval, Québec. [Le 20 décembre 2011, le Père Éric de Rosny, jésuite, accordait aux Classiques des sciences sociales, son autorisation de diffuser tous ses livres. Cette autorisation nous a été retransmise, le 27 décembre 2011 par Jean Benoist, un ami personnel du Père de Rosny.]


Planche 1. Le « Grand Fromager » de Deïdo, déjà en têté en 1972. Les planchettes permettaient d'atteindre un phare à son sommet qui facilitait les mouvements du port. (G. Dupuy)
Planche 2. Vue générale des quartiers douala à Douala. Au centre, à l'ombre de la cathédrale, les grands bâtiments du collège Libermann. Les quais du port sur le Wouri, fleuve navigable. Au fond, sur la droite, le quartier Deïdo, d'où part le pont. L'île de Jebale. (Prunet)
Planche 3. La classe de IIe C en 1973. E. de Rosny,
deux professeurs et les élèves. (P. Crouigneau)
Planche 4. La même jeunesse plus exubérante
au stade. (Y. Morel)
Planche 5. Affiche placardée à Deïdo lors
de l'épidémie de choléra en 1971. (E. de Rosny)
Planche 6. La case dite « Batignolles » à Deïdo,
en 1971. E. de Rosny et le barman Philippe au centre.
Planche 7. Une fontaine municipale de Deïdo. Lors de l'épidémie de choléra, les femmes faisaient interminablement la queue devant la fontaine. Les soins de propreté étaient la meilleure des préservations. (Y. Morel)
Planche 8. Douala, la nuit, sous éclairage lunaire. La cathédrale et les toits des maisons avoisinantes. (G. Dupuy)
Planche 9. Pendant la fête annuelle du ngondo, les nobles serviteurs des génies de l'eau leur apportent de la nourriture au fond du fleuve. En retour, ils rapportent processionnellement dans un vase sacré un crabe ou un autre crustacé annonciateur d'une bonne ou d'une mauvaise année. 1972. (G. Dupuy)
Planche 10. Din porte une bande rouge incrustée de cauris, petits coquillages qui servaient de monnaie d'échange avant la colonisation et qui gardent une valeur dans le ndimsi. (E. de Rosny)
Planche 11. Din a libéré une femme envoûtée. Il danse et écrase avec ses pieds nus les feux protecteurs devenus inutiles. Comme chaque nganga, Din est capable de performances extraordinaires que son [471] entourage appelle ses 'miracles'. Le traitement est semblable à celui d'Engome. (E. de Rosny)
Planche 12. Après avoir éteint les feux, Din revient en dansant vers la jeune femme. Le chasse-mouches est l'insigne de son pouvoir de nganga reçu chez les pygmées. (E. de Rosny)
Planche 13. Din entraîne la jeune femme à toute vitesse et en tous sens à l'intérieur de l'aire des soins, en exigeant d'elle qu'elle s'agrippe à sa taille : aucun sorcier ne pourra plus l'emporter au mont Kupe. (E. de Rosny)
Planche 14. Le dindo est un plat rituel pris en commun à la fin d'un traitement réussi. Il est composé de plantain, appelé 'miele ma sese', d'herbes comestibles qui ont guéri la malade et de la chèvre immolée à sa place. (E. de Rosny)
Planche 15. Le lendemain, la jeune femme fait avec son enfant une visite à l'épouse de Din, pour manifester sa gratitude. À la naissance de l'enfant une fièvre tenace et inquiétante s'était emparée d'elle, que seul Din réussit à calmer. (E. de Rosny)
Planche 16. Agnès Mbu, nganga, part en longue randonnée. Elle va cueillir les plantes et tailler les écorces médicinales. (E. de Rosny)
Planche 17. Les palétuviers prennent racine dans la vase des rives et forment une barrière infranchissable. Pour accoster il faut se frayer un chemin à la machette. (G. Dupuy)
Planche 18. L'arbre 'bovenga' (Césalpiniées à grand contrefort) est l'un des plus puissants de la côte. Jusqu'à quatre mètres l'écorce a déjà été arrachée par des nganga. Il faut grimper haut pour atteindre les couches encore intactes. (E. de Rosny)
Planche 19. Pauline Nkwedum, khamsi. L'incision d'une dent de devant est une opération esthétique fréquente. (E. de Rosny)
Planche 20. La khamsi détecte d'éventuels sorciers. Elle souffle sur chacun des visiteurs à travers le bambou. « S'il en sort un beuglement, la personne visée peut respirer en paix. Si le coup fait long feu, elle doit déguerpir. » (E. de Rosny)
Planche 21. La khamsi donne le sentiment de vertige à un enfant que l'on peut voir dans les bras de sa mère sur la photo précédente et la photo suivante. Elle le fait passer par l'expérience déterminante qui a été la sienne autrefois quand elle perdit la raison. Son accès à la folie a coïncidé avec sa vocation de voyante. (E. de Rosny)
Planche 22. Les visiteurs sont entraînés dans une ronde où la khamsi chante pour les accueillir et célébrer Dieu qui lui donne son inspiration. (E. de Rosny)
Planche 23. La khamsi reçoit individuellement les visiteurs sur le pas de sa porte. La divination est publique. (E. de Rosny)
Planche 24. Le jeu de la divination par les feuilles. On présente une feuille [472] (gam) à la khamsi en formulant secrètement un vœu, un souhait, une option à prendre. Si elle vous laisse la feuille, vous devez suivre le sens de votre premier désir. (E. de Rosny)
Planche 25. La khamsi révèle les causes des joies et des malheurs et indique la conduite à tenir. Derrière la visiteuse se tient une petite nkantsö, apprentie khamsi, très attentive. (E. de Rosny)
Planche 26. Unique cliché existant du nganga Loe, celui de sa photo d'identité. Il interdisait toute photo pendant les traitements.
Planche 27. Bernard Nkongo, assistant de Loe, la tombe du maître et le dibandi en ruine, mars 1976. (E. de Rosny)
Planche 28. Bernard Nkonge devant l'usine de ciment
où il travaille (1976). (E. de Rosny)
Planche 29. Les bouffées de feu, halos de lumière dans les ténèbres, dissuadent les sorciers d'intervenir au cours du traitement. On étend dans la tombe les personnes les plus atteintes afin de les en faire sortir. Chez Ngea. (Y. Morel et A. Renard)
Planche 30. Les jets de vapeur d'eau signifient que le nganga vomit une nourriture saine. Les sorciers seront empêchés de manger leurs victimes ainsi protégées. Chez Ngea. (Y. Morel et A. Renard)
Planche 31. Une contrepartie offerte aux sorciers. Le poulet donne son sang à la place de la personne ensorcelée. Chez Ngea. (Y. Morel et A. Renard)
Planche 32. Le nganga Madola de Kribi entre dans un état second, tandis que l'assistance marque le rythme avec les mains ou avec des cliquettes. Son corps paraît inanimé. Mais son « double » se rend au loin sur les lieux mêmes où ses patients sont envoûtés, par exemple au mont Kupe. (E. de Rosny)
Planches 33-34-35. Les possédées sont vêtues d'une robe ou d'un drap blanc et recouvertes d'une couche d'argile blanche, couleur prisée par les ancêtres et les génies de l'eau. Quand elles commencent à frémir, puis se mettent à trembler suivant un rythme régulier, le nganga et les assistants savent qu'elles sont possédées par un ancêtre ou un génie de l'eau qui va bientôt s'exprimer. (P. M. Mesnier)
Planche 36. Les environs de Douala sont l'une des régions du monde les plus arrosées : le ciel, les nuages, la forêt et le fleuve ne font qu'un. L'homme doit s'y frayer un chemin. (G. Dupuy)

Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le lundi 10 juin 2013 7:59
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie retraité du Cégep de Chicoutimi.
 



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