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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Luc Racine, “Productions romanesques de la bourgeoisie québécoise.” Un article publié dans la revue Parti pris, revue politique et culturelle, vol. 4, nos 9-12, mai-août 1967, pp. 201-207. [Autorisation accordée par les ayant-droits de l'auteur le 9 septembre 2011 de diffuser la totalité de ses publications dans Les Classiques des sciences sociales.]

[201]

Luc Racine

Sociologue, Département de sociologie, Université de Montréal

“Productions romanesques
de la bourgeoisie québécoise.”

Un article publié dans la revue Parti pris, revue politique et culturelle, vol. 4, nos 9-12, mai-août 1967, pp. 201-207.


"La bourgeoisie est incapable de représenter une culture valable, quelle que soit sa formation philosophique et politique."
Pierre Vadeboncoeur,
L'autorité du peuple


il y aurait long à dire sur la signification du récent essor de la production culturelle au Québec. Depuis 1960 environ, sciences humaines, littérature, peinture, musique, etc., connaissent un développement que le réveil partiel (p. ex. Borduas, Gabrielle Roy, etc.) de l'après-guerre ne laissait pas entièrement prévoir. L'élaboration de nouvelles idéologies depuis la fin du duplessisme s'inscrit d'ailleurs au sein de ce mouvement d'ensemble. [1] Il semble toutefois insatisfaisant de se limiter à de semblables constatations : si, sur le plan culturel, nous avons presque toujours vécu dans un état oscillant entre le néant et l'inanité, cela ne saurait tenir uniquement qu'à des raisons culturelles ; [202] et si, depuis quelques années, nous sortons des ténèbres, ce n'est pas non plus attribuable seulement à un pseudo-regain d'énergie spirituelle. Pas plus au Québec qu'ailleurs il ne saurait y avoir une histoire littéraire, une histoire des idées et plus généralement une histoire des oeuvres culturelles, indépendante de l'histoire politique et socio-économique (cela ne veut évidemment pas dire que le politique et/ou le socio-économique explique le culturel : bien au contraire, ce dont il faut rendre compte, c'est de l'interdépendance des trois). Ce qui nous amène à rechercher ce qui, sur le plan socio-économique et politique, a correspondu d'abord à la stagnation de la production culturelle et ensuite à son essor. Considéré dans cette perspective, le récent ouvrage de Jean-Charles Falardeau, Notre société et son roman [2], constitue un apport important à l'étude rigoureuse de la production culturelle au Québec.

La contribution de l'ouvrage de M. Falardeau est double. En premier lieu, il s'agit là de définir la contribution de la sociologie à l'étude des oeuvres littéraires et d'élaborer une méthode d'approche à cette fin ; en second lieu, il s'agit d'une application de cette méthode à certaines des productions romanesques importantes de la bourgeoisie québécoise à quelques moments cruciaux de son histoire (la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, les années 1930-1940 et 1945-1960). [3]


la fonction de l'écrivain
et la sociologie de la littérature


Pour M. Falardeau, l'oeuvre littéraire (et particulièrement l'oeuvre romanesque) est l'expression de la société et il appartient au sociologue de l'analyser en la considérant comme telle :

"... les oeuvres littéraires sont expressions d'une société. Mais les créateurs romanesques perçoivent leur société de façon sélective. Les traits qu'ils en détachent correspondent à des préférences latentes.

Nous avons soumis chaque oeuvre à un interrogatoire sociologique en tâchant de déterminer comment l'auteur y a décrit ou transposé la société de son époque.[4]

Il ne faudrait toutefois pas croire que l'oeuvre, en l'exprimant, se borne à refléter le groupe ou la société dont elle procède. En effet, dire que l'oeuvre exprime la réalité sociale revient plutôt à indiquer un lien complexe entre l'une et l'autre :

"Le roman est plus que le simple reflet d'une réalité sociale. Il est une création spécifique, à partir d'éléments que l'écrivain trouve en lui-même et autour de lui. Le romancier invente des êtres et les lance dans des aventures humaines. Il pousse jusqu'à leurs limites des destinées dont il a trouvé des indices dans son expérience. Il rend explicite ce qu'il a vu comme latent ; il décrit comme vraisemblable ce qu'il a pressenti comme possible ; il offre comme organisé ce qu'il a observé comme diffus. (...) De ces suggestions éparses, sporadiques, que lui propose la réalité, Il compose, comme avec des thèmes donnés, une structure symphonique qui s'imposera à la fois comme l'écho d'une expérience obscurément familière et comme la révélation d'un inconnu." [5]

Toute cette liberté d'invention laissée à l'écrivain ne le dispense cependant pas d'un recours à une réalité extérieure [203] à lui-même. L'oeuvre est expression, malgré toute la complexité de ce lien, d'une réalité qui ne saurait lui être immanente :

"L'expression littéraire peut être acceptation, cri, révolte, sublimation ou mythologie. Quel que soit son registre, elle n'a de sens qu'à partir d'une société donnée. Le roman, c'est la société rêvée, transposée, recomposée, transfigurée, refigurée, transcendée." [6]

Mais la transposition que l'oeuvre opère par rapport à la réalité sociale est toujours faite à partir d'un point de vue particulier sur cette réalité, point de vue qui relève en général de l'idéologie globale, ou de la vision du monde, de la classe à laquelle l'auteur s'identifie plus ou moins objectivement, consciemment ou pas. Cette vision du monde détermine, pour ce qui est de l'oeuvre, le choix entre certains éléments de la réalité sociale, la psychologie des personnages, leur milieu, etc. C'est pourquoi M. Falardeau définit comme suit son approche :

"Nous avons surtout cherché à dégager l'idéologie propre à l'auteur de chaque oeuvre. Si, par idéologie, nous entendons toute définition de la situation d'un ensemble social qui est proposée à la fois comme diagnostic et comme projet d'action, il n'y a aucun doute que chacune des oeuvres dont nous traitons repose sur une structure idéologique." [7]

Pour être appliquée de façon valable, une telle méthode d'approche, qui est celle-là même de la sociologie de la littérature, exige que soit définie précisément la structure de l'oeuvre romanesque :

"Quant à nous, notre intérêt se fixera sur les éléments suivants qui semblent conditionner, modeler ou influencer le plus fortement le destin des personnages : l'espace et le temps ; les attitudes des personnages devant la vie et leurs relations les uns avec les autres ; les modèles de conduite qui les inspirent ; les symboles qui enveloppent les êtres et les choses. C'est à l'agencement de ces éléments que nous réserverons l'appellation de "structure"." [8]

Une double démarche permettra ainsi d'établir quelles sont les relations existant entre les structures de l'oeuvre et celles de la société :

"Il y a d'abord relation entre les structures de l'univers romanesque et les structures sociales du milieu humain dans lequel l'oeuvre apparaît. La première démarche mène ainsi de la société vers l'oeuvre. Une seconde démarche suit une direction inverse. Elle prend son point de départ dans l'oeuvre. Après avoir détecté la structure, les pôles et les axes de l'univers romanesque, elle cherche à déterminer ce qu'ils nous font découvrir d'inédit et d'imprévu dans les structures culturelles de la société réelle." [9]

Cependant, cette approche sociologique ne conduit pas à minimiser le rôle de l'écrivain dans l'explication de son oeuvre :

"Elle postule seulement que même si l'écrivain a voulu dire certaines choses et qu'il les a dites, il ne sait pas tout ce qu'il a voulu dire ni tout ce que contient son oeuvre Une fois complétée." [10]

L'écrivain, selon M. Falardeau, joue le rôle d'un révélateur de ce qu'est ou de ce quia été la société :

"Les romanciers sont, dans tous les sens, des révélateurs." [11]

Ce qui le conduit, ailleurs dans le même ouvrage, à rejeter la conception marxiste de la littérature (qu'il identifie un peu vite avec les idées de Sartre) :

"Je ne partage pas la conception sartrienne ou marxiste de la littérature en tant que "praxis". Le travail dans lequel est engagé l'écrivain constitue en lui-même sa propre fin." [12]

Il resterait alors à montrer que l'engagement sartrien est la seule conception [204] marxiste de la littérature, et puis en quoi concevoir le travail de l'écrivain comme praxis lui enlève sa spécificité. M. Falardeau semble d'autre part ignorer à quel point il se rapproche, par sa façon de considérer l'oeuvre littéraire, des plus grands analystes marxistes de la littérature, comme Lukàcs, Goldmann, Macherey (qu'il ne cite jamais) [13].


production romanesque
de la bourgeoisie québécoise


La partie sans conteste la plus intéressante de l'oeuvre de M. Falardeau est celle qui traite de certaines productions de la bourgeoisie québécoise (oeuvres de P.-J.-O. Chauveau, d'A. Gérin-Lajoie, d'Errol Bouchette, pour le dix-neuvième siècle ; La Relève, pour ce qui est de l'avant-guerre ; oeuvres de Roger Lemelin et de Robert Charbonneau pour ce qui est de l'après-guerre). La vision du monde et l'idéologie de cette classe, dégagées de la structure des oeuvres mentionnées, est très significative de l'évolution socio-économique de la bourgeoisie et de sa désagrégation progressive sous le coup des principales vagues d'industrialisation du pays.

Des oeuvres comme Charles Guérin, Jean Rivard et Robert Lozé illustrent fort bien l'impasse où se trouvait la bourgeoisie des professions libérales à la suite de l'échec des Patriotes : classe instruite qui avait émané, à un moment de prospérité de l'agriculture, de la population agricole, et qui, à la suite du déclin des activités agricoles, se voit coupée de toute possibilité de s'engager dans le commerce dominé par les anglais. C'est ainsi que, dans le cas du roman de P.-J.-O. Chauveau :

"Pour ceux qui acceptent d'y vivre, la société canadienne-française est un cul-de-sac. Y demeurer oblige malgré tout à en sortir : reculer d'où l'on est pour se diriger ailleurs où tout est à reprendre depuis les débuts. "Faire une nation", ce sera "faire une paroisse"." [14]

C'est d'ailleurs cette dernière solution, qui n'était pas encore le thème central de Charles Guérin, que, dans son roman Jean Rivard, A. Gérin-Lajoie va pousser à bout, jusqu'au mythe d'une république agricole complètement autarcique :

"L'univers social que reconstitue Jean Rivard dans sa "république" est d'une homogénéité absolue. La vie rurale est de caractère fraternel. La société est une grande famille. Tous partagent un même idéal moral et les seules distinctions qui séparent les individus et les groupes tiennent au degré de générosité dans la pratique des vertus. (...) En présence du "héros" Jean Rivard, tous les obstacles s'effacent, et le plus Insurmontable d'entre tous, l'Anglais, est utilisé magiquement comme instrument de réalisation de l'irrésistible rêve." [15]

À l'opposé, le roman d'E. Bouchette prônera l'édification d'une république fondée non plus sur l'agriculture mais sur l'industrie : mais cette république sera tout aussi illusoire que la précédente. [16] Pour fonder un monde, selon Ici vision du monde exprimée dans ces trois oeuvres, il faut toujours partir, aller ailleurs :

"Il semble qu'à partir d'une donnée récurrente chez les personnages de ces romans, nous pouvons dégager un thème à double versant : l'impossibilité [205] du succès sur place ; la possibilité du succès, ou ta nécessité de la consécration du succès, ailleurs que chez soi." [17]

Ce qui s'explique fort bien quand on sait que, pour la bourgeoisie des professions libérales jusqu'à la fin du dix-neuvième siècle, c'est-à-dire jusqu'au moment où, à l'aide du régime politique établi par la Confédération, les carrières politiques deviennent un débouché, toute issue valable était bloquée sur le plan socio-économique. C'est dans ce contexte que la littérature d'alors fut

"... avant tout un instrument de combat social ou politique, un refuge, une soupape de sûreté. Rendre compte de la littérature canadienne-française c'est, dans une large mesure, récapituler l'aventure de la collectivité humaine pour qui elle a été un cri ou une évasion." [18]

C'est d'ailleurs ce rôle de soupape dévolu à l'écrivain qui a fini par en faire un être desséché et isolé, qui a coupé graduellement le lien entre la littérature écrite et la littérature orale :

"L'écrivain canadien-français, intellectualisé, moralisant, construit des thèses et des modèles à imiter. On sent que, tout en simulant de s'adresser à l'ensemble de ses compatriotes, il n'écrit, de fait, que pour l'élite restreinte qui partage sa formation et son mode de pensée. Son inspiration est coupée de la littérature populaire et du folklore." [19]

L'éloignement de l'écrivain par rapport au peuple et son rapprochement de l'élite bourgeoise est l'homologue du décalage de plus en plus grand entre cette élite et la population dont elle est d'abord sortie. L'écrivain qui transmet la vision du monde de l'élite finit par se borner à en valoriser stérilement le passé rural :

"L'écrivain canadien-français a décrit la terre comme lieu d'enracinement obstiné ; il l'a célébrée pour des raisons morales ou Politiques ; il a perçu sa valeur de refuge." [20]

On retrouve ce même éloignement chez les gens de La Relève, tous appartenant à la bourgeoisie libérale de Montréal et éduqués au collège classique "où un certain aristocratisme de la pensée dissocie l'homme de son enracinement humain" [21]. Ce qui rend compte de l'incapacité de l'équipe de La Relève à vraiment saisir l'ampleur des problèmes soulevés par la crise des années 1930-1939 :

"Ils éprouvaient le besoin d'une renaissance, "une relève. Mais ils entreprenaient celle-ci à un plan de haute spéculation. Si l'affaissement économique et moral de l'ensemble de la société canadienne-française atteint si peu leur champ de vision et de conscience, n'est-ce pas parce que "leur" société canadienne française est celle du bourgeois qui continue de se sentir en état de sécurité et relativement protégé ? - à se sentir "abstrait" des conditions d'existence de la collectivité des sans-travail, des demi-prolétaires, de tous ses compatriotes qui sont aliénés des instruments de leur bien-être économique et de leur auto-détermination politique." [22]

Après la dernière-guerre, on trouve dans les romans de Robert Charbonneau, de la même manière, la vision du monde

"... des "bourgeois" des affaires et de professions libérales qui, jusqu'à une époque récente, ont constitué les élites dominantes de notre société." [23]

Et, comme le fait justement remarquer M. Falardeau,

"Cette classe fut une classe économiquement aliénée, politiquement exaspérée et frustrée. Les bourgeois canadiens-français qui étaient dans les affaires et dans l'industrie maintenaient avec ténacité et pas toujours avec succès des entreprises de caractère familial. Ces entreprises connurent une phase de prospérité temporaire durant les [206] années consécutives à la guerre de 1914-1918. Elles eurent très tôt un caractère suranné face aux cartels et aux consortiums du capitalisme d'oligopole anglo-américain qui continuaient alors de subjuguer, d'une façon plus écrasante que jamais auparavant, la vie économique québécoise. Deux causes principales expliquent cet absentéisme ou cette subordination : la dépossession des postes de commande de la vie économique depuis la Conquête ; l'interdit idéologique qui condamnait l'acquisition de l'argent et l'initiative commerciale ou industrielle." [24]

Dans les romans qui expriment la vision du monde de cette classe à partir de 1945 environ jusqu'à la "Révolution tranquille" (où la bourgeoisie d'affaires a cru enfin pouvoir s'approprier un certain contrôle économique par l'intermédiaire de l'État), les thèmes de l'isolement, de la femme inaccessible, de la dépossession sont très marqués. Incapables de se dégager encore de l'emprise d'une éducation cléricale, les écrivains attachés à cette classe se réfugient dans l'écriture :

"Puisque l'absolu est inaccessible et que l'action est dévalorisante, ils optent, malgré eux, pour un type abstrait d'action : l'acte d'écrire. Vivre sera, pour eux, l'acte de nommer les choses, les êtres, les valeurs, les formes d'action. La création littéraire sera leur façon de posséder le monde - une façon qui, parte que purement intellectuelle, les laissera déçus, indéfiniment insatisfaits, convaincus d'un échec." [25]

Pour la bourgeoisie rurale, comme le montre l'analyse de l'oeuvre de Roger Lemelin [26], la difficulté de s'adapter à la réalité urbaine s'expliquera par un analogue attachement à des valeurs périmées :

"La mère et le prêtre sont les deux modèles qui maintiennent l'homme demeuré adolescent dans la présence des absolus, hors de la vie réelle." [27]

Par l'analyse qu'il a fait de certaines oeuvres importantes d'écrivains exprimant la vision du monde de la bourgeoisie québécoise de 1840 à 1960 environ, M. Falardeau nous aide considérablement à comprendre la lente dissolution de cette classe due à son incapacité de contrôler vraiment le développement socio-économique du Québec. La pauvreté des productions culturelles de notre bourgeoisie est le pendant de sa faiblesse économique et politique.

La méthode d'analyse de M. Falardeau, bien qu'elle nous éloigne déjà considérablement des âneries de la critique en place et des inepties de ce que Patrick Straram, dans un précédent numéro de cette revue, appelait "nos cloportes officiels" [28], comporte toutefois quelques lacunes. Tout d'abord, s'il réussit assez bien à montrer que la vision du monde de la classe sociale à laquelle se rattache l'écrivain rend compte en bonne partie de la structure des thèmes et des images constituant la structure d'une oeuvre, il ne souligne pas que la forme d'expression culturelle se rattache aussi à la vision du monde d'une classe. Ce n'est pas sans raison que la bourgeoisie québécoise s'est surtout exprimée, sur le plan symbolique, par le roman (qui est la forme littéraire par excellence de la bourgeoisie ou de la petite bourgeoisie). Ce n'est pas sans raison non plus si, depuis quelques années, tous les écrivains, artistes, hommes de science, etc., ne se rattachent [207] plus à la bourgeoisie mais à diverses fractions de l'ensemble des travailleurs non-manuels (particulièrement dans le domaine de l'information et de l'éducation), sont en train d'élaborer, tant sur le plan théorique que symbolique, une vision du monde cohérente susceptible de devenir bientôt l'aspect culturel de la praxis du mouvement socialiste au Québec et de tous les travailleurs qu'il représente de plus en plus.



[1] Cf. Gérard Bergeron, Du duplessisme au johnsonisme : 1956-1966, Ed. Parti Pris, Montréal, 1967. [Voir l’édition mise à jour du livre sous le titre : Du duplessisme à Trudeau et Bourassa. 1956-1971. dans Les Classiques des sciences sociales. JMT.]

[2] Volume publié aux Éditions H.M.H., Montréal, 1967.

[3] Divers aspects de l'étude sociologique de la littérature québécoise ont déjà été abordés dans le recueil collectif préparé sous les soins de F. Du. mont et de J.-C. Falardeau : Littérature et société canadienne-françaises, Recherches Sociographiques, vol. V, no. 1-2, P.U.L., Québec, 1964. [Numéro disponible en texte intégral dans Les Classiques des sciences sociales. JMT.]

[4] J.-C. Falardeau, loc. cit., pp. 11-12.

[5] Id., ibid., pp. 75-76.

[6] Id., ibid., p. 76.

[7] Id., ibid., p. 12.

[8] Id., ibid., p. 123.

[9] Id., ibid., pp. 123-124.

[10] Id.. ibid.. p. 126.

[11] Id., ibid., p. 8.

[12] Id., ibid., p. 72.

[13] Cf. Lucien Goldmann, Pour une sociologie du roman, Gallimard, Paris, 1964.

Georg Lukàcs, La théorie du roman, Coll. Médiations, Ed. Gonthier ;

Le roman historique, Payot, Paris, 1965 ; Thomas Mann, Maspéro, Paris, 1967.

P. Macherey, Pour une théorie de la Production littéraire, Maspéro, Paris, 1966.

[14] J.-C. Falardeau, loc. cit., p. 19.

[15] Id., ibid., p. 23.

[16] Id., ibid., pp. 25-30.

[17] Id., ibid., p. 45.

[18] Id., ibid., p. 48.

[19] Id., ibid., p. 49.

[20] Id., ibid., p. 51.

[21] Id., ibid., p. 112.

[22] Id., ibid., p. 112.

[23] Id., ibid., p. 127.

[24] Id., ibid., p. 127.

[25] Id., ibid., p. 178.

[26] Id., ibid., pp. 180-220.

[27] Id., ibid., p. 224 ; Cf. aussi pp. 53-54, 81, 128, 223.

[28] Cf. Parti-pris, vol. 4, no. 7-8, mars-avril 1967, p. 101.



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le dimanche 11 novembre 2012 9:46
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie retraité du Cégep de Chicoutimi.
 



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