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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

De la critique de la sociologie biologique à l'autonomie de la morale:
itinéraire de Célestin Bouglé
.” (2000)
Introduction


Une édition électronique réalisée à partir de l'article d'Alain Policar, “De la critique de la sociologie biologique à l'autonomie de la morale: itinéraire de Célestin Bouglé.” in revue Mil neuf cent, n°18, 2000, pp. 137-166. [Autorisation formelle de l'auteur accordée le 28 juillet 2007 de diffuser cet article dans Les Classiques des sciences sociales.]

Introduction

 

Dès ses premiers écrits, en 1894, Célestin Bouglé (1870-1940) va manifester une constante méfiance à l'égard de l'utilisation des données de la biologie dans l'explication du comportement humain. Dans la conclusion de son premier livre Les Sciences sociales en Allemagne (1896), il prend ses distances avec la doctrine durkheimienne telle qu'elle s'exprime dans De la division du travail social (1893) et dans Les Règles de la méthode sociologique (1895) et, tout en restant d'une absolue fidélité à la personne, il ne renoncera jamais, même s'il les atténuera pour des raisons institutionnelles, aux objections essentielles adressées à l'œuvre de Durkheim (il suffit pour s'en convaincre de parcourir l'ouvrage de 1922, L'Évolution des valeurs[1]. Ces objections, Bouglé les formule très tôt comme en témoigne, outre l'ouvrage de 96, l'examen de la correspondance échangée avec Élie Halévy, la publication en 1897 de Qu'est-ce que la sociologie ? ainsi que les premières notes de lecture dans L'Année sociologique. La condamnation de toute tentative de naturaliser la sociologie s'exprimera plus radicalement encore dans la confrontation avec l'anthroposociologie et le darwinisme social. À la recherche d'une philosophie sociale soucieuse de concilier les exigences de la liberté individuelle et celles de la justice, Bouglé rencontrera le solidarisme et il s'emploiera efficacement à montrer ce qui le distingue du socialisme. Dans ce parcours, à la fois théorique et militant, se dévoile le fil conducteur de la pensée de Bouglé : l'utilité de la démarche sociologique n'implique aucunement de renoncer à l'autonomie de la morale.



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le dimanche 29 juillet 2007 16:27
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi.
 



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