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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

LE CITOYEN CANADIEN-FRANÇAIS
Notes pour servir à l’enseignement du civisme.
TOME I. (1946)
Table des matières


Une édition électronique réalisée à partir de texte d'Esdras Minville, LE CITOYEN CANADIEN-FRANÇAIS. Notes pour servir à l’enseignement du civisme. TOME I. Montréal: Les Éditions Fides, 1946, 277 pp. Une édition numérique réalisée par mon épouse, Diane Brunet, bénévole, guide de musée retraitée du Musée de La Pulperie de Chicoutimi.

[273]

Table des matières

PRÉFACE [9]

AVANT-PROPOS [11]

NOTIONS-GUIDES [15]

L'homme et la vie collective. L'État, fait politique. La nation, fait sociologique. La culture nationale. L'État et la nation. Libertés civiques et vie nationale. Action civique et action nationale,  (pp.  15-25)

Chapitre I. LE CHAMP D'ACTION DU CITOYEN. [25]

I. Initiation : former le citoyen canadien-français. Première démarche : initier l'enfant aux faits économiques, sociaux, politiques devant lesquels il aura comme citoyen à prendre attitude. Ces faits ne lui sont pas étrangers, mais sont autant de réponses à tels de ses besoins, (pp. 25-30)

II. Besoins physiques : institutions et vie économique. A — Notions de besoin et de richesse. Le travail, agent de la production des richesses — l'économie, fille de la prévoyance ; la fructification des épargnes et la formation du capital. Les diverses catégories de placement. L'assurance. B — Le milieu. La province de Québec, milieu national des Canadiens français. Les facteurs physiques, les richesses naturelles, l'industrie manufacturière. C — Les échanges : la finance, les changes internationaux. D — La structure économique de la province, (pp. 30-46)

III. Besoins intellectuels — institutions d'enseignement. Enseignement primaire — régime de la province. Enseignement du second degré. Enseignement universitaire. Institutions d'État. Centres de culture. Bourses d'étude. Budget de l'éducation. Les congrégations religieuses et l'enseignement. Œuvres de jeunesse. Education des adultes, (pp.  46-50)

IV. Besoins moraux — institutions religieuses, sociales, politiques. A — La religion et l'État. La paroisse, le diocèse, la délégation apostolique, les ordres religieux, les missions ; le rôle de l'Église dans l'histoire du Canada français. B — La famille, l'école, la paroisse, les associations professionnelles, l'assistance et l'assurance sociales, l'hygiène publique ; notre problème social. C — Le régime politique du Canada. L'État fédéral, l'État provincial, les institutions qui en relèvent respectivement.  La municipalité. (pp.  50-64)

Chapitre II. LA PERSONNALITÉ DU CITOYEN CANADIEN-FRANÇAIS [65]

L'homme agit selon les idées directrices de sa vie. Notre citoyen  est :

I. Catholique. 1) Comme tel, il est régi dans sa vie privée et civique par sa pensée religieuse, a) Il doit combattre les doctrines subversives et pour cela les connaître jusque dans leurs manifestations pratiques ; b) il doit surtout travailler à l'édification d'un ordre chrétien. Nécessité d'une connaissance approfondie de la doctrine chrétienne d'une part, des faits à influencer dans le sens chrétien d'autre part, c) Cas du citoyen catholique au Canada, dans la province de Québec. 2) A une longue pratique de la foi catholique notre citoyen doit une des valeurs maîtresses de sa civilisation : l'humanisme chrétien. Liaison du fait religieux et du fait national,  (pp. 66-77)

II.  De culture française. 1) Comme tel, il représente un type national distinct au Canada. 2) Objet de son patriotisme : ses valeurs nationales, son histoire, ses institutions, la terre canadienne. 3) Règle ordonnatrice de son patriotisme : la pensée catholique,  (pp. 77-83)

III. Canadien. 1) Situation constitutionnelle du citoyen canadien-français. 2) Notion de patrie : a) communautaire, b) politique. 3) Le citoyen canadien-français s'est toujours réclamé de la première. 4) La province de Québec centre de force du Canada français. Cas du citoyen canadien-français : a) de la province de Québec, b) des autres provinces. 5) Devoir du citoyen canadien-français envers le Canada. 6) La question canadienne. 7) Le citoyen canadien-français du Québec et a) la minorité anglo-canadienne, b) les minorités françaises des autres provinces. 8) Droit à la culture nationale ; devoirs correspondants,  (pp. 83-94)

Chapitre III. LE CITOYEN DANS L'ACTION [95]

L'action nationale, modalité de l'action civique. 1) Elle obéit aux mêmes règles que le patriotisme et comme lui implique l'idée de sacrifice. Action nationale défensive, celle qui vise à préserver la nation. Action nationale positive, celle qui contribue à l'édification d'un ordre national. 2) Dans les pays à population homogène, action civique et action nationale se confondent. 3) Tel n'est pas le cas chez nous, et le citoyen canadien-français doit choisir des modes d'action civique appropriés aux intérêts de sa nation. 4) Action privée, action publique, portée nationale et civique de l'une et de l'autre, (pp. 95-107)

Chapitre IV.  L'ACTION ÉCONOMIQUE [107]

I. Action privée — portée civique et nationale. Perfectionnement personnel, travail, épargne, source du bien-être individuel et de la prospérité collective. L'esprit de solidarité — I) Solidarité économique ou « achat chez nous » — condition de légitimité : a) que le cycle en soit complet ; b) qu'il se pratique à avantages égaux. 2) Solidarité sociale ou coopératisme. Valeur nationale du  coopératisme. Coopérative  et  entreprise  capitaliste. 3) Autres formes de solidarité : chambre de commerce, associations d'hommes d'affaires, etc. (pp. 107-130).

II.
Action publique : objet de la politique économique, (pp. 130-133)

Chapitre V. L'ACTION SOCIALE PRIVÉE [133]

I. Notions préliminaires. — Les institutions sociales sont humaines dans leur principe et leurs fins, nationales dans leurs caractères. Nos institutions sociales sont d'inspiration catholique ; c'est comme catholique que notre citoyen doit en premier lieu les considérer. Mais elles sont aussi organes de transmission et de conservation de la vie nationale. Attitude à observer à leur égard,  (pp.  133-138)

II.  La famille — valeur nationale. Conditions de stabilité interne : retour à l'enseignement traditionnel de l'Église. La famille et le renouveau de l'esprit national : langue, traditions, mœurs. Comme peuple minoritaire, nous sommes tenus d'utiliser au maximum chacune de nos unités humaines : d'où mise en pleine valeur de nos forces physiques, intellectuelles et spirituelles. Rôle de la famille à cette fin.  (pp.  138-146)

III. L'école, complément de la famille. Institution de caractère à la fois religieux, social et national. Importance d'une saine philosophie de l'éducation. Collaboration des parents : associations et écoles de parents, (pp. 146-157)

IV. L’assistance sociales. — Nos institutions d'assistance, œuvres de l'Église catholique. Le régime de l'assistance dans la province de Québec — les modifications rendues nécessaires par les progrès de l'industrie. Valeur de ce régime ; tendances des pouvoirs publics à l'égard de l'assistance, (pp. 157-169)

V. La paroisse, unité de base de la structure organique de l'Église. Son rôle : a) dans notre ancienne société ; b) dans la société d'aujourd'hui,  (pp.  169-175)

VI. L'association professionnelle. Notre citoyen et l'enseignement social de l'Église. La réfection chrétienne de la société et la vie nationale. Nécessité d'une forte éducation  sociale, (pp. 175-182)

Chapitre VI. L'ACTION SOCIALE PUBLIQUE [183]

I. Les doctrines à écarter. La doctrine à répandre : celle de l'Église. La sécurité sociale : objet, conditions de réalisation : 1) saine organisation du travail ; 2) coordination des forces sociales. Rôle de l'État. La sécurité sociale et les Canadiens français, (pp. 184-207)

II. Le régime constitutionnel et la législation sociale. Responsabilité de la province. Esquisse d'une politique économico-sociale appropriée à la province de Québec : Politique économique : A — coordonnée : recherche scientifique et économique, exploitation rationnelle des ressources ; B — décentralisée — régionalisme. Politique sociale : A — centrée sur la famille ; B — ajustée aux exigences respectives des salariés et des travailleurs autonomes. Pour les salariés : 1) salaire familial comprenant un salaire de base et un sursalaire familial ; 2) abaissement du coût de la vie par la lutte contre les monopoles et l'expansion du coopératisme ; 3) logement familial ; 4) assurances sociales de forme coopérative ; 5) amélioration de la santé publique ; 6) établissement des enfants, en particulier facilité d'accès aux écoles ; 7) œuvres d'assistance sociale ; 8) expansion des ordres professionnels. Régime ouvrier adapté à notre population. Pour les travailleurs autonomes : 1) régularisation des prix des produits de l'agriculture et de la pêche ; 2) établissement des enfants : a) amélioration de l'école rurale, b) aide à l'établissement sur des fermes, c) politique renouvelée de colonisation ; 3) assurances sociales et hygiène ; 4) électrification coopérative des campagnes ; 5) expansion du coopératisme ; 6) organisation des loisirs, (pp. 207-257)

III. Responsabilité fédérale : 1)  décentralisation financière  2) expansion économique : a) protection raisonnable à l'industrie, b) amélioration  des  transports  du  crédit ; 3) collaboration avec les provinces dans la mise en valeur des ressources. Au point de vue social : a) réaménagement de l'impôt en fonction de la famille ; b) retour aux provinces des lois sociales,  (pp. 257-270)

IV. Deux problèmes (pp. 270)


Retour au texte des auteurs. Dernière mise à jour de cette page le samedi 27 juin 2015 11:44
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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