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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Marcel J. Mélançon et Marc de Braekeleer, “Le dépistage des porteurs du gène de la fibrose kystique: attitudes de huit sous-populations du Saguenay-Lac-St-Jean face à la discrimination, à l’eugénisme et aux politiques de santé.” Un texte publié dans l’ouvrage  sous la direction de Marcel J. Mélançon et Richard Gagné, Dépistage et diagnostic génétiques. Aspects cliniques, juridiques éthiques et sociaux. Chapitre 6: pp. 49-58. Québec: Les Presses de l’Université Laval, 1999, 225 pp. [Autorisation formelle accordée par l'auteur le 15 juillet 2005 et réitérée le 30 mars 2012 de diffuser toutes ses publications dans Les Classiques des sciences sociales.]

[49]

Dépistage et diagnostic génétiques.
Aspects cliniques, juridiques, éthiques et sociaux.

Partie I. Résultats empiriques sur le dépistage génétique

Chapitre 6

Le dépistage des porteurs
du gène de la fibrose kystique:
attitudes de huit sous-populations
du Saguenay-Lac-Saint-Jean
face à la discrimination, à l'eugénisme
et aux politiques de santé
.”

Marcel J. MÉLANÇON

Département de philosophie, Collège de Chicoutimi
UQAC, Groupe de recherche en génétique et éthique du Québec

Marc de BRAEKELEER

Laboratoire d'anthropologie et de démographie génétiques,
Université Victor Segalen Bordeaux 2
Clinique de fibrose kystique, Chicoutimi


INTRODUCTION


Le gène responsable de la fibrose kystique (FK) (ou mucoviscidose) a été localisé en 1989 (Riordan et coll., 1989) et, depuis lors, plus de 800 mutations ont été identifiées, ce qui rend le dépistage des porteurs (ou hétérozygotes) scientifiquement et techniquement possible sur une grande échelle. Dans cette perspective, de nombreux centres publics et privés ont déjà commencé à le proposer non seulement dans les familles à risque (dépistage intrafamilial), mais aussi dans la population en général (chez les femmes enceintes, notamment) (De Braekeleer et Mélançon, 1990 ; Wald 1991, Mélançon et De Braekeleer, 1996).

[50]

Compte tenu des impacts que pourraient avoir de tels dépistages, nous avons réalisé une consultation de grande envergure auprès de huit sous-populations du Saguenay-Lac-Saint-Jean (SLSJ) pour connaître leurs attitudes face au dépistage des porteurs du gène de cette génopathie, en regard notamment des conséquences éthiques et sociales relatives à la discrimination, à l'eugénisme et aux politiques de santé.

Ce chapitre, basé sur la communication présentée en 1998 au colloque de l'Association canadienne française pour l'avancement des sciences (ACFAS), présente les conclusions pertinentes aux trois points énoncés ci-dessus.


MATÉRIEL ET MÉTHODE


La fibrose kystique est la maladie autosomique récessive létale la plus répandue dans les populations blanches ; le taux d'incidence est de 1/2500 naissances vivantes et le taux de porteurs du gène est de 1/25 personnes (Boat et coll., 1989).

La maladie est nettement plus fréquente dans la population du Saguenay-Lac-Saint-Jean (SLSJ) qui vit dans une région géographiquement isolée du nord-est du Québec. Le taux d'incidence est de 1/936 naissances vivantes et le taux de porteurs est de 1/15 dans cette population de 285 000 habitants (De Braekeleer et coll., 1997). Celle-ci est donc considérée à haut risque pour la FK.

Nous avons distribué, en 1997 et 1998, 1324 questionnaires auprès de huit sous-populations du SLSJ : parents ayant un enfant atteint de la FK, adolescents et adultes ayant la maladie, oncles et tantes d'enfants atteints, parents ayant un enfant de moins de 5 ans non atteint de la FK, médecins omnipraticiens, médecins spécialistes (pédiatres, oto-rhino-laryngologues, gynécologues) et infirmières. Il ressort donc avec évidence que ces sous-populations sont hautement sensibilisées aux maladies héréditaires, en l'occurence à la FK. Au moment de la communication présentée à l'ACFAS, 794 questionnaires (soit 60 %) avaient été complétés et retournés.

Les questionnaires comportaient plusieurs sections traitant notamment de la connaissance de la maladie, des traitements, des conséquences sociodémographiques qui ne font pas l'objet de la présente étude. Une importante [51] section portait sur le dépistage des porteurs de la FK. Nous n'avons retenu ici que trois des questions relatives aux conséquences du dépistage sur le plan éthico-social, à savoir la discrimination, l'eugénisme et l'attitude gouvernementale face aux politiques de santé.


RÉSULTATS ET DISCUSSION


Discrimination sociale

Une première question demandait aux répondants s'ils pensaient que le dépistage systématique des porteurs du gène d'une maladie héréditaire comme la fibrose kystique pouvait favoriser la discrimination entre les porteurs et les non-porteurs (Tableau 1).

Les trois premières catégories de répondants (infirmières, médecins omnipraticiens et spécialistes) ne sont pas en contact régulier avec la maladie, bien qu'elles soient sensibilisées au problème des maladies héréditaires de par leur profession même. Environ 50 % (de 48,1 % à 73,3 %) craignent qu'un dépistage systématique de porteurs puisse conduire à de la discrimination sociale.

Près d'un parent sur deux (48,1 %) ayant un enfant de moins de 5 ans non atteint de la FK (quatrième catégorie) qui vient consulter à la clinique de pédiatrie estime aussi qu'il y a des risques de discrimination.

Les quatre dernières catégories (adolescents, adultes, parents, oncles et tantes) incluent des personnes très sensibilisées à la maladie, soit parce qu'elles sont atteintes, soit parce qu'elles ont une personne atteinte dans leur famille. Quelque 20 % à 30 % craignent la discrimination. Nous nous serions attendus à un taux plus élevé d'inquiétude chez les parents ayant un enfant atteint de la FK. Nous pouvons émettre deux hypothèses : ou bien ils ont moins de craintes à cause de leur vécu de la maladie, ou bien ils refusent, consciemment ou non, d'accepter une différence entre leur enfant malade et les enfants non atteints.

Une deuxième question demandait quelles conséquences discriminatoires pourrait avoir un dépistage systématique des porteurs d'une maladie héréditaire comme la FK (Tableau 2).

[52]

TABLEAU 1

Pensez-vous que le dépistage systématique des porteurs
d'une maladie héréditaire comme la fibrose kystique pourrait favoriser
la discrimination entre les porteurs et les non-porteurs ?

Oui

Non

Indécis

(en %)

(en %)

(en %)

1. Infirmières (N=268)

48,1

35,4

16,4

2. Médecins omnipraticiens (N=60)

55,0

30,0

15,0

3. Médecins spécialistes (N=15)

73,3

20,0

6,7

4. Parents n'ayant pas d'enfant FK (N=210)

48,1

32,9

19,0

5. Adolescents FK (N=16)

18,8

50,0

31,3

6. Adultes FK (N=28)

32,1

46,4

21,4

7. Parents ayant un enfant FK (N=64)

32,8

40,6

26,6

8. Oncles/tantes d'enfants FK (N=123)

30,9

51,2

17,9

TOTAL

44,0

37,6

18,4


TABLEAU 2

Quelles conséquences discriminatoires pourrait avoir
un dépistage systématique des porteurs d'une maladie héréditaire
comme la fibrose kystique ? (en % des réponses positives)


pour l'emploi

pour les assurances

dans le choix du partenaire

dans les relations affectives entre conjoints

dans la décision d'avoir des enfants

dans les relations avec les autres membres de la famille

1. Infirmières (N=128)

45,0

84,2

74,8

32,8

95,2

13,3

2. Médecins omnipraticiens (N=33)

30,3

78,8

90,9

51,5

93,5

21,9

3. Médecins spécialistes
(N=l 1)

36,4

90,9

63,6

45,5

90,9

27,3

4. Parents n'ayant pas d'enfant FK (N=101)

28,3

73,0

64,4

37,6

95,0

18,0

5. Adolescents FK (N=16)

33,3

33,3

66,7

66,7

66,7

0,0

6. Adultes FK (N=9)

44,4

44,4

55,6

0,0

55,6

0,0

7. Parents ayant un enfant FK (N=21)

28,6

71,4

76,2

42,9

90,5

14,3

8. Oncles/tantes d'enfants FK (N=38)

34,2

68,4

71,1

31,6

89,5

5,3

MOYENNE

35,9

76,4

72,0

36,4

92,6

14,6


[53]

Les répondants réagissent de manière différente selon le type de conséquences discriminatoires ; leurs craintes se manifestent surtout en regard de la reproduction et des assurances. Ainsi, nous pouvons observer, par ordre décroissant de préoccupations, pour l'ensemble des huit catégories, une moyenne de :


- 92,6 % pour la décision d'avoir des enfants ;
- 76,4 % pour les assurances ;
- 72,0 % pour le choix du partenaire ;
- 36,4 % pour les relations affectives entre les conjoints
- 35,9 % pour l'emploi ;
- 14,6 % pour les relations avec les autres membres de la famille.


Si nous considérons que le choix du partenaire et la décision d'avoir des enfants sont étroitement liés au phénomène de la reproduction, une très grande majorité des répondants jugent que le dépistage aurait des conséquences pour les porteurs. Cela est d'ailleurs un des buts du dépistage : informer les personnes et les couples des risques éventuels d'avoir un enfant atteint de la FK.

Une proportion notable des répondants ont des craintes pour l'emploi, mais surtout pour les assurances, deux éléments constituant une part importante de leur insertion sociale. Certains parents ayant un enfant atteint de la FK nous ont d'ailleurs affirmé en réponse à une autre question qu'ils avaient eu des problèmes avec les assurances.

Le dépistage pourrait aussi avoir des répercussions non négligeables sur les relations interpersonnelles dans les familles (relations avec le conjoint et les autres membres de la parenté).


EUGÉNISME


L'eugénisme a été défini dans le questionnaire comme étant un mouvement idéologique et politique voulant, d'une façon ou d'une autre et par divers moyens, écarter de la reproduction les porteurs de gènes déficients et favoriser la reproduction des porteurs de gènes sains.

[54]

Quatre questions ayant trait au principe et à la pratique de l'eugénisme dans la perspective du dépistage des porteurs leur étaient posées (Tableau 3).

Une minorité des répondants (17,2 %) sont d'accord avec le principe de l'eugénisme (première question). Cependant, 26,6 % des parents ayant un enfant atteint de la FK sont d'accord avec ce principe ; leur attitude semble ambivalente face à l'existence même (exister ou ne pas exister) de leur enfant atteint.

La deuxième question demandait aux répondants s'ils considéraient le dépistage des porteurs de la FK comme un moyen eugénique. Pour l'ensemble des huit catégories, 31,6 % des personnes ont répondu de manière affirmative. Nous constatons que 42,2 % des parents ayant un enfant atteint de la FK considèrent le dépistage comme un moyen eugénique ; ils sont d'ailleurs les plus nombreux à être en faveur du principe de l'eugénisme, ce qui indique un comportement pratique cohérent avec leur attitude théorique.

La troisième question se formulait ainsi : « Considérez-vous le fait que deux porteurs de la FK décident de ne pas avoir d'enfant comme de l'eugénisme ? » Un quart de l'ensemble des répondants (25,3 %) des huit catégories le pense. Il existe cependant un important écart entre les catégories chez qui la FK est vécue dans la famille (adolescents, adultes, parents, oncles et tantes) (29,6 %) et les autres catégories (médecins, infirmières, autres parents) (23,5 %) qui, personnellement, ne sont pas touchées.

Les mêmes attitudes sont constatées en réponse à la quatrième question qui demandait si les personnes interrogées considéraient l'avortement d'un fœtus atteint de la FK comme de l'eugénisme. Ainsi, 28,8 % des répondants (au total des huit catégories) voient l'interruption médicale de la grossesse comme un moyen eugénique. Une fois de plus, et vraisemblablement pour les mêmes raisons que celles de décider de ne pas avoir d'enfant, nous constatons des différences marquées entre les catégories qui sont aux prises avec la maladie (32,2 %) et celles qui ne le sont pas (27,5 %).

Les résultats obtenus aux troisième et quatrième questions sont inter-reliés et viennent corroborer la position des répondants qui considèrent le dépistage des porteurs de la FK comme un moyen eugénique. En effet, l'abstention d'avoir des enfants (par contraception, stérilisation, interruption médicale de grossesse ou autres moyens) est perçue par une proportion importante des répondants comme eugénique.

[55]

TABLEAU 3

Dépistage des porteurs de la fibrose kystique. Eugénisme :
principes et pratiques (en % des réponses positives)

Infirmières

Médecins
Omni-
praticiens

Médecins
spécialistes

Parents
sans
enfant FK

Adolescents
FK

Adultes
FK

Parents
avec un enfant FK

Oncles/tantes d'enfants FK

Moyenne

(N=266)

(N=59)

(N=15)

(N=210)

(N=16)

(N=28)

(N=64)

(N=125)

1. Êtes-vous d'accord
avec le principe d'eugénisme ?

14,6

5,1

20.0

22,9

18,8

3,6

26,6

16,8

17,2

2. Considérez-vous
le dépistage des porteurs
de la FK comme
un moyen eugénique ?

38,0

20,3

13,3

27,1

25,0

35,7

42,2

27,4

31,6

3. Considérez-vous le fait
que deux porteurs de la FK
décident de ne pas avoir
d'enfant comme de
l'eugénisme ?

21,3

11,9

13,3

30,0

56,3

35,7

34,4

22,6

25,3

4. Considérez-vous
l'avortement d'un foetus
atteint de la FK comme
de l'eugénisme ?

25,8

22,0

33,3

30,3

31,3

50,0

32,8

28,2

28,8


[56]

TABLEAU 4

Pensez-vous qu'un jour un gouvernement pourrait refuser les services de santé à un enfant atteint de la fibrose kystique parce que ses parents, consciemment, n'ont rien fait pour prévenir sa naissance ?

Oui

Non

Indécis

(en %)

(en %)

(en %)

1. Infirmières (N=268)

36,0

37,1

27,0

2. Médecins omnipraticiens (N=60)

28,8

54,2

16,9

3. Médecins spécialistes (N=15)

33,3

40,0

26,7

4. Parents sans enfant FK (N=210)

18,6

48,1

33,3

5. Adolescents FK (N=16)

31,3

31,3

37,5

6. Adultes FK (N=28)

32,1

53,6

14,3

7. Parents avec un enfant FK (N=64)

28,1

40,6

31,3

8. Oncles/tantes d'enfants FK (N=123)

25,6

44,0

30,4

TOTAL

28,2

43,2

28,6


ATTITUDE GOUVERNEMENTALE
FACE AUX POLITIQUES DE SANTÉ



Un gouvernement pourrait-il un jour refuser les services de santé à un enfant atteint de la FK parce que ses parents, consciemment, n'avaient rien fait pour prévenir sa naissance ? Telle est la dernière question que nous avons posée aux personnes interrogées et que nous avons retenue dans le cadre de la communication présentée à FACFAS.

La majorité des répondants (43,2 %) ne pensent pas qu'un gouvernement puisse adopter une telle politique. Près de 30 % d'entre eux ont cependant des craintes pour l'avenir quant aux politiques gouvernementales qui pourraient être élaborées en matière de santé publique dans le domaine des maladies génétiques. Par contre, la catégorie qui partage le moins ces craintes (18,6 %) est celle des parents n'ayant pas d'enfant atteint de la FK et qui, dès lors, se sentent moins concernés par ce problème.

[57]


CONCLUSIONS


Notre étude portait sur les attitudes et les réactions face au dépistage systématique des porteurs de la fibrose kystique auprès de 794 répondants sensibilisés au problème des maladies héréditaires. Les résultats nous conduisent, avec évidence, à quatre conclusions.

Les craintes de la discrimination sociale et de ses conséquences, sur la base de la condition génétique d'un individu, sont omniprésentes chez les répondants. Elles concernent d'abord leur reproduction (choix du partenaire, décision d'avoir des enfants), puis leur vie sociale (emploi et assurances) et, enfin, leurs relations interpersonnelles (dans le couple et la parenté).

Le principe (17,2 %), la pratique et la perspective (31,6 %) de l'eugénisme sont sous-jacents aux attitudes des répondants, le dépistage des porteurs de maladies héréditaires étant perçu par un grand nombre (31,6 %) comme un moyen de faire de l'eugénisme. Il existe cependant une ambigüité chez les répondants : ils ne semblent pas différencier l'eugénisme défini comme mouvement politico-idéologique en matière de santé et la décision de ne pas avoir d'enfant ou d'interrompre une grossesse, ce qui est un acte privé au sein d'un couple.

L'adoption par un gouvernement de politiques en matière de services de santé concernant des mesures économiques, éventuellement coercitives, constitue une autre préoccupation pour près d'un tiers des répondants. Un gouvernement pourrait ainsi en arriver à une sélection qualitative des naissances au moyen du dépistage des porteurs de la FK, ce qui est, en fait, l'essence de l'eugénisme.

Considérant les trois conclusions précédentes, une quatrième s'impose. Les principes éthiques et les lignes directrices déjà élaborés en matière de dépistage des porteurs de maladies héréditaires, telle que la fibrose kystique, doivent être renforcés et continuellement mis à jour. De plus, des législations doivent être promulguées pour empêcher que la discrimination et l'eugénisme, potentiellement liés au dépistage, ne deviennent une réalité.

[58]


REMERCIEMENTS

L'étude a reçu le soutien financier du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSHC) (Marcel J. Mélançon) et d'Organon Canada (Marc De Braekeleer).


RÉFÉRENCES

Boat T.F., Welsh MJ., Beaudet A.L. (1989), « Cystic fibrosis », dans Scriver, C.R., Beaudet, A.L., Sly, W.S., Valle, D. (dir.), The metabolic basis of inherited disease. McGraw-Hill, New York, p. 2649-2680.

De Braekeleer, M., Mé1ançon, M.J. (1990), « The ethics of cystic fibrosis carriers screening : Where do we stand ? », American Journal of Human Genetics, 47, p. 581-582.

De Braekeleer, M., Allard, C., Leblanc, J.P., Simard, F., Aubin, G. (1997), « Genotype-phenotype correlation in cystic fibrosis patients compound heterozygous for the A455E » . Human Genetics, 101, p. 208-211.

Mé1ançon, M.J., De Braekeleer, M. (1996), « Adolescents' attitude towards carrier testing for cystic fibrosis ». European Journal of Human Genetics, 4, p. 305-306.

Riordan,J.R., Rommens,J.M., Kerem, B.S., Alon, N., Rozmahel, R_, Grzelczak, Z., Zielenskij, Lok, S., Plavsic, N., Chou,J.L., Drumm, M.L., lannuzzi, M.C., Collins, F.S., Tsui, L.C. (1989), « Identification of the cystic fibrosis gene : Cloning and characterization of complementary DNA », Science, 245, p. 1066-1073.

Wald, NJ. (1991), « Couple screening for cystic fibrosis », The Lancet, 338, p. 1318-1319.



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le jeudi 1 novembre 2012 8:26
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie retraité du Cégep de Chicoutimi.
 



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