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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Jean Stoetzel élève de Maurice Halbwachs: les origines françaises de la théorie des opinions (1998)
Résumé


Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Jean-Christophe Marcel, Jean Stoetzel élève de Maurice Halbwachs: les origines françaises de la théorie des opinions”. Un article paru dans la revue L'Année sociologique, 1998, vol. 48 no 2, décembre 1998, pp. 319 à 351. Paris: Les Presses universitaires de France. [Autorisation formelle de l'auteur accordée le 25 juillet 2006 de diffusion dans Les Classiques des sciences sociales.]

Résumé

RÉSUMÉ. - Le but de cet article est de suggérer que contrairement à l'image qu'on a gardée de lui (et qu'il a largement contribué lui-même à entretenir), Jean Stoetzel n'a pas été pour la sociologie durkheimienne le « parricide » qu'on a souvent identifié en lui. Sans doute la méthode des sondages inspirée de Gallup rompt-elle avec la posture épistémologique des durkheimiens, puisqu'elle travaille directement sur le sens que les individus donnent de leur conduite, et ambitionne grâce au traitement chiffré des opinions recueillies de mettre au jour les éventuelles attitudes qui sont à l'oeuvre derrière les courants d'opinion. Néanmoins, ce protocole de recherche s'appuie sur une vision de l'homme en société où ce dernier ne laisse pas de subir la contrainte d'une conscience collective, et où l'opinion qu'il formule est la forme sensible des représentations essentielles que cette conscience renferme. On pourrait s'autoriser à y voir un prolongement de la conception qu'Halbwachs se faisait jadis de la prise que la société a sur elle-même et sur son corps (à savoir sa population) dès lors qu'elle adopte une forme « sensible » matérielle qui s'impose aux esprits.

 

ABSTRACT. - This article aims at suggesting that in contradiction with his selfmade reputation jean Stoetzel is not the parricide of the durkheimian sociology he has often been refered to. The polling method inspired by Gallup undoubtedly breaks with the durkheimians' epistemological attitude. It operates directly on the meaning given by individuals to their behaviours. It also has the ambition, thanks to data processing, to unveil the potential attitudes at work behind the trends of public opinion. This research protocol is based however on a vision of man as a part of society, constantly under the pressure of a collective conscience. His opinion is the perceptible form of the basic representations lying within this conscience. One may thus consider it as an extension of Halbwachs' conception of the influence society has on itself and its body (i.e. its population) as soon as it adopts a « perceptible » material form that penetrates our minds.


Retour au texte de l'auteur: Jean--Christophe Marcel, sociologue, Sorbonne Dernière mise à jour de cette page le vendredi 11 août 2006 15:40
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur au Cégep de Chicoutimi.
 



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