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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

La société archaïque. (1818)
Table des matières


Une édition électronique réalisée du livre de Lewis Henry Morgan (1877), La société archaïque. Traduction française de l'Américain par H. Jaouiche, 1971. Paris : Éditions Anthropos, 1971, 653 pages. Présentation et Introduction de Raoul Makarius, ethnologue français. Une réalisation de mon amie, Marcelle Bergeron, bénévole, professeure à la retraite de l'École polyvalente Dominique-Racine de Chicoutimi, qui fait un remarqueble travail depuis plus de 2 ans. N'hésitez pas à la remercier. [JMT].

Table des matières


Présentation de Raoul Makarius

Avant-propos de l'auteur, Lewis Henry Mortan, 1877

PREMIÈRE PARTIE
Le développement de l'intelligence à travers les inventions et les découvertes

Introduction de Raoul Makarius

Chapitre 1 – Les périodes ethniques

Le progrès de l'humanité depuis la condition la plus primitive. Illustré par les inventions, les découvertes et les institutions. Deux systèmes de gouvernement : l'un gentilice et social donnant une société (societas), l'autre politique donnant un État (civitas). Le premier fondé sur les personnes et la gens ; le second sur le territoire et la propriété. Le premier : le système de gouvernement de la société archaïque ; le deuxième : celui de la société moderne et civilisée. Uniformité de l'expérience humaine. Classification des périodes ethniques. I – Stade inférieur de l'état sauvage ; II – Stade moyen de l'état sauvage ; III – Stade supérieur de l'état sauvage ; IV – Stade inférieur de la barbarie ; V – Stade moyen de la barbarie ; VI – Stade supérieur de la barbarie ; VII – Stade de la civilisation...

Chapitre 2 – Les arts de subsistance

Suprématie de la race humaine sur terre. Contrôle de la production des subsistances. La race humaine est la seule à avoir assuré ce contrôle. Techniques successives de subsistance. I – Moyens naturels de subsistance ; II – Le poisson comme moyen de subsistance ; III – La culture des farineux ; IV – La viande et le lait comme moyens de subsistance ; V – Moyens de subsistance illimités grâce à l'agriculture. Longs intervalles de temps entre ces divers moyens de subsistance.
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Chapitre 3 – Le rythme du progrès humain

Récapitulation des étapes du progrès humain. Principales acquisitions de la civilisation moderne. De la civilisation ancienne. De la période récente de la barbarie. De la période moyenne. De la période ancienne. De la période de l'état sauvage. De la condition primitive de l'humanité. L'évolution de l'humanité selon une progression géométrique. Durée relative des périodes ethniques. Apparition des familles sémitique et aryenne.


DEUXIÈME PARTIE
Le développement de l'idée de gouvernement

Introduction de Raoul Makarius

Chapitre 1 – L'organisation de la société sur la base du sexe

Les classes australiennes. Organisées sur la base du sexe. Caractère archaïque de l'organisation. Les gentes australiennes. Les huit classes. Les règles matrimoniales. La filiation matrilinéaire. Un étonnant système conjugal. Deux classes masculines et deux classes féminines par gens. Innovations apportées au système des classes. Le caractère encore rudimentaire de la gens.

Chapitre 2 – La gens iroquoise

L'organisation gentilice. Sa large extension. Définition de la gens. La filiation matrilinéaire suivant la règle archaïque. Droits, privilèges et obligations des membres de la gens. Le droit d'élire et de déposer les sachems et les chefs. L'obligation de ne pas se marier à l'intérieur de la gens. Le droit mutuel d'héritage de la propriété des membres décédés. L'obligation réciproque d'aider et de défendre les membres de la gens et d'obtenir réparation des torts subis. Le droit de donner des noms aux membres de la gens. Le droit d'adopter des étrangers dans la gens. Des rites religieux communs : Question. Un lieu de sépulture commun. Le conseil de la gens. Des gentes désignées par des noms d'animaux. Nombre de personnes dans une gens.

Chapitre 3 – La phratrie iroquoise

Définition de la phratrie. La réunion en une organisation supérieure de gentes apparentées. La phratrie dans les tribus iroquoises. Sa composition. Ses coutumes et ses fonctions. La vie sociale et religieuse. Exemples. L'analogie avec la phratrie grecque, mais dans sa forme archaïque. Les phratries des Chocta. Des Chickasa. Des Mohegan. Des Thlinkeet. Le caractère probablement universel de la phratrie dans les tribus des aborigènes américains.

Chapitre 4 – La tribu iroquoise

La tribu en tant qu'organisation. Composée de gentes parlant le même dialecte. La séparation dans l'espace entraîne la diversification du langage et la segmentation. La tribu, résultat d'un processus d'évolution naturelle. Exemples. Les fonctions de la tribu. La possession d'un territoire et d'un nom. La possession exclusive d'un dialecte. Le droit d'investir et de déposer les sachems et les chefs. L'adhésion à une croyance religieuse et la pratique d'un culte. Le Conseil des Chefs. L'existence, dans certains cas, d'un chef suprême de la tribu. Les trois formes successives de gouvernement de la société gentilice : 1) un gouvernement à un pouvoir, 2) un gouvernement à deux pouvoirs, 3) un gouvernement à trois pouvoirs.

Chapitre 5 – La confédération iroquoise

La confédération, résultat d'un processus d'évolution naturelle. La confédération, organisation fondée sur la communauté des gentes et une langue commune. Les tribus iroquoises. Leur installation dans l'État de New York. La formation de la confédération. Sa structure et ses principes. Création de cinquante postes de sachems. Le caractère héréditaire de la charge de sachem dans certaines gentes. Répartition des charges de sachem entre les tribus. Ces sachems formaient le conseil de la confédération. Le conseil civil. Comment il réglait les affaires. L’accord unanime était nécessaire pour prendre les décisions. Le conseil des deuils. Comment on élevait les sachems. Le commandant militaire. Cette fonction fut à l'origine de celle du magistrat, chef de l'exécutif. Qualités intellectuelles des Iroquois.

Chapitre 6 – Les gentes dans les autres tribus de la famille ganowanienne

Les diverses tribus des aborigènes américains. Les gentes dans les tribus indiennes ; avec leurs règles de filiation et d'héritage. I – Les tribus hodenosaunienne. II – Les tribus Dakota. III – Les tribus du Golfe. IV – Les tribus Pawnee. V – Les tribus algonquines. VI – Les tribus Athapasco-Apache. VII – Les tribus indiennes de la côte nord-ouest. Les Esquimaux, une famille à part. VIII – Les tribus Salis, Sohaptin et Kootenay. IX – Les tribus Shoshonee. X – Les Indiens de village du Nouveau-Mexique, du Mexique et de l'Amérique centrale. XI – Les tribus indiennes d'Amérique du Sud. Le caractère probablement universel de l'organisation en gentes dans la famille ganowanienne.

Chapitre 7 – La confédération aztèque

Conception erronée de la société aztèque. Son haut niveau de développement. Les tribus Nahuatlac. Leur arrivée au Mexique. Fondation de Mexico en 1325. Formation de la confédération en 1426. Étendue de la domination territoriale. Estimation du nombre de la population. Problème de l'existence des gentes et des phratries chez les Aztèques. Le Conseil des Chefs. Hypothèses sur ses fonctions. Quand la charge était tenue par Montezuma. Le caractère électif de la charge. La déposition de Montezuma. Attributs probables de cette charge. Les institutions aztèques étaient essentiellement démocratiques. Le gouvernement était une démocratie militaire.

Chapitre 8 – La gens grecque

L'organisation originelle des tribus grecques. L'organisation en gentes. Modification du caractère de la gens. Nécessité d'un système politique. Un problème à résoudre. La formation de l'État. La description des gentes grecques par M. Grote. Description des phratries et des tribus. Droits, privilèges et obligations des membres de la gens. Similitude avec les gentes iroquoises. La charge de chef de la gens. Cette charge est-elle élective ou héréditaire ? La gens est l'unité du système social. L'ancienneté de la lignée gentilice. L'héritage et la propriété. L'ancienne règle et la nouvelle. Relations de parenté entre les membres de la gens. La gens, centre d'influence social et religieux.

Chapitre 9 – La phratrie, la tribu et la nation grecques

La phratrie athénienne. Sa formation. Définition par Dicheerus. Ses objectifs sont essentiellement religieux. Le chef. La tribu. La tribu est composée de trois phratries. Le phyléo-basileus. La nation. La nation composée de quatre tribus. La Boulê, ou Conseil des Chefs. L'Agora, ou Assemblée du peuple. Le basileus. L'exercice de la charge : fonctions militaires et religieuses. Fonctions civiles non prouvées. Les gouvernements de l'âge héroïque sont des démocraties militaires. La définition du basileus par Aristote. La démocratie athénienne pendant la période récente. Elle est héritée des gentes. Sa puissante influence sur le développement des Athéniens.

Chapitre 10 – L'institution de la société politique grecque

Faillite des gentes comme base du gouvernement. La législation de Thésée. Tentative de substitution des classes. Faillite de cette tentative. L'abolition de la charge de basileus. L'archonte. Les naucraries et les trittyes. La législation de Solon. Les classes possédantes. Le transfert partiel du pouvoir civil des gentes aux classes. Les personnes qui ne sont rattachées à aucune gens. Ces personnes deviennent citoyens. Le Sénat. L'Ecclésia. Début de formation de la société politique. La législation de Cleisthènes. Institution de la société politique. Le dème attique ou municipalité. Son organisation et ses pouvoirs. Son gouvernement local. La tribu ou le district. La Communauté attique. La démocratie athénienne.

Chapitre 11 – La gens romaine

Des tribus italiques organisées en gentes. La fondation de Rome. Les tribus organisées en démocratie militaire. La gens romaine. Définition d'un membre de la gens par Cicéron. Par Festus. Par Varro. Filiation patrilinéaire. Mariage en dehors de la gens. Les droits, les privilèges et les obligations des membres de la gens. La constitution démocratique de l'ancienne société latine. Nombre de membres dans une gens.

Chapitre 12 – La curie, la tribu et le peuple romains

La société gentilice romaine. L'organisation comporte quatre niveaux : 1 – La gens ; 2 – La curie, comportant dix gentes ; 3 – La tribu, comportant dix curies ; 4 – Le Peuple romain, comportant trois tribus. Proportions numériques. Leur élaboration. Concentration de gentes à Rome. Le Sénat romain. Ses fonctions. L'Assemblée du peuple. Ses pouvoirs. Le peuple souverain. La charge de commandant militaire (rex). Ses pouvoirs et ses fonctions. Les institutions gentilices romaines sont essentiellement démocratiques.

Chapitre 13 – L'institution de la société politique romaine

Le populus. La plèbe. Les clients. Les patriciens. Les limites de cette classification. La législation de Servius Tullius. Institution de classes possédantes. Institution des centuries. Inégalité dans le droit de vote. Les comitia centuriata. Elles prennent la place des comitia curiata. Les classes prennent la place des gentes. Le recensement. Les plébéiens deviennent des citoyens. Institution de quartiers dans la ville. Institution de municipalités. Le nombre des tribus est porté à quatre. L'organisation n'est plus fondée sur la consanguinité mais sur le territoire. Les caractéristiques du nouveau système politique. Déclin et disparition de l'organisation gentilice. L'œuvre qu'elle a accomplie.

Chapitre 14 – Passage de la filiation matrilinéaire à la filiation patrilinéaire

Comment ce passage a-t-il pu se faire ? L'héritage des biens en a été le motif. Filiation matrilinéaire chez les Lyciens. Chez les Crétois. Chez les Étrusques. Probablement chez les Athéniens à l'époque de Crétois. Les cent familles des Locriens. La preuve de la filiation matrilinéaire se trouve dans le système matrimonial. Le système touranien de consanguinité dans les tribus grecques. La légende des Danaïdes.

Chapitre 15 – Le rôle de la gens dans les autres tribus de la famille humaine

Le clan écossais. Le sept irlandais. Les tribus germaniques. Traces dans ces tribus germaniques de l'organisation gentilice. Les gentes dans le sud du continent asiatique. Dans le nord. Dans les tribus ouraliennes. Les cent familles chinoises. Les tribus hébraïques. Elles semblent avoir été composées de gentes et de phratries. Les gentes dans les tribus africaines. Dans les tribus australiennes. Sous-divisions aux îles Fidji et dans la tribu des Rewas. Large extension de l'organisation gentilice.


TROISIÈME PARTIE
Le développement de l'idée de famille

Introduction de Raoul Makarius

Chapitre 1 – La famille archaïque

Cinq formes successives de famille : 1) La famille consanguine. Elle a créé le système malais de consanguinité et d'affinité. 2) La famille punaluenne. Elle a créé les systèmes touranien et ganowanien. 3) La famille monogamique. Elle a créé les systèmes aryen, sémitique et ouralien. Les familles syndyasmienne et pratriarcale furent des formes intermédiaires. Elles n'ont pu créer un système de consanguinité. Les systèmes de consanguinité en tant que résultats de processus naturels d'évolution. Deux formes fondamentales : une forme classificatoire, et une forme descriptive. Les principes généraux de ces systèmes. Leur permanence.

Chapitre 2 – La famille consanguine

L'existence ancienne de cette famille. Elle est prouvée par le système malais de consanguinité. Le système hawaïen pris comme exemple. Cinq catégories de relations. Détails sur le système. Expliqué à l'origine par le mariage entre frères et sœurs au sein du groupe. État archaïque de la société dans les îles Sandwich. Les neuf catégories de relations des Chinois. Le système chinois est identique dans ses principes au système hawaïen. Cinq niveaux de parenté dans la république idéale de Platon. Le tableau du système malais de consanguinité et d'affinité.

Chapitre 3 – La famille punaluenne

La famille punaluenne a succédé à la famille consanguine. Comment le passage s'est-il opéré ? La coutume hawaïenne du punalua. Elle a probablement été autrefois très répandue. Les gentes tirent probablement leur origine des groupes punaluens. Le système touranien de consanguinité. Il tire son origine de la famille punaluenne. Il prouve l'existence de cette famille au moment de la formation du système. Détails sur le système. Exposé des relations de parenté à l'origine. Tableau des systèmes touranien et ganowanien de consanguinité et d'affinité.

Chapitre 4 – La famille syndyasmienne et patriarcale

La famille syndyasmienne. Comment elle s'est constituée. Ses caractéristiques. Son influence sur l'organisation gentilice. La tendance à vivre par couple est le résultat d'un développement tardif. Il faudrait étudier la société archaïque là où on en trouve les meilleures illustrations. La famille patriarcale. Le pouvoir du père en est la caractéristique essentielle. La polygamie en est une caractéristique accessoire. Similitude avec la famille romaine. L'autorité du père était inconnue dans les familles antérieures.

Chapitre 5 – La famille monogamique

La famille monogamique est relativement moderne. Le terme de « familia ». La famille des anciens Germains. La famille grecque des temps homériques. La famille grecque de la période historique. La réclusion des épouses. Les obligations inhérentes à la monogamie ne sont pas respectées par les hommes. La famille romaine. L'épouse était sous le pouvoir de son mari. Le système aryen de consanguinité. Il a vu le jour avec la famille monogamique. Le système antérieur était probablement le système touranien. Le passage du système touranien au système aryen. Les systèmes romain et arabe de consanguinité. Détails sur le système romain. La famille monogamique actuelle. Tableau des systèmes romain et arabe.

Chapitre 6 – La séquence des institutions rattachées à la famille

Cette séquence est en partie hypothétique. Développement de ces institutions dans l'ordre de leur apparition. Preuve de leur apparition dans l'ordre donné. L'hypothèse de la dégradation humaine. L'ancienneté de l'humanité sur terre.


QUATRIÈME PARTIE
Le développement de l'idée de propriété


Introduction de Raoul Makarius

Chapitre 1 – Les trois règles de l'héritage

L'idée de propriété au stade de l'état sauvage. Le rythme du progrès a été lent. La première règle de l'héritage. Les biens sont distribués parmi les membres de la gens. La propriété au stade inférieur de la barbarie. Les germes de la seconde règle de l'héritage. Les biens sont distribués aux parents agnatiques. Les capacités de l'homme augmentent. La propriété au stade moyen de la barbarie. La règle de l'héritage est mal connue. Il est probable que les parents agnatiques étaient les héritiers.

Chapitre 2 – Les trois règles de l'héritage (suite)

La propriété au stade supérieur de la barbarie. L'esclavage. La propriété foncière dans les tribus grecques. L'agriculture à cette époque. Sa puissante influence. La troisième règle de l'héritage. Les biens vont exclusivement aux enfants. Les tribus hébraïques. La règle de l'héritage. Les filles de Tselophead. Les biens demeuraient dans la phratrie et probablement dans la gens. Le droit de réversion. L'héritage chez les Athéniens. Les enfants sont les seuls héritiers. Le droit de réversion. L'héritage reste dans la gens. Les héritières. Les testaments. L'héritage chez les Romains. La réversion. Les biens restent dans la gens. Apparition d'une aristocratie. L'évolution de l'idée de propriété dans la race humaine. L'unité d'origine de l'espèce humaine.

Retour au texte de l'auteur: Raqoul Makarius Dernière mise à jour de cette page le Mercredi 20 août 2003 12:17
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue.
 



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