RECHERCHE SUR LE SITE

Références
bibliographiques
avec le catalogue


En plein texte
avec Google

Recherche avancée
 

Tous les ouvrages
numérisés de cette
bibliothèque sont
disponibles en trois
formats de fichiers :
Word (.doc),
PDF et RTF

Pour une liste
complète des auteurs
de la bibliothèque,
en fichier Excel,
cliquer ici.
 

Collection « Les sciences sociales contemporaines »

PHILOSOPHIE DE L'IDÉOLOGIE. Théorie de l'intersubjectivité. (1995)
Quatrième de couverture


Une édition électronique réalisée à partir du livre de Gilbert Larochelle, PHILOSOPHIE DE L'IDÉOLOGIE. Théorie de l'intersubjectivité. Paris: Les Presses universitaires de France, 1995, 274 pp. Collection “L'interrogation philosophique”. Une édition numérique réalisée par Madame Guylaine Deschamps, bénévole, Québec. [Autorisation accordée conjointement par les auteurs le 1er mai 2012 de diffuser ce livre dans Les Classiques des sciences sociales.]

Philosophie de l’idéologie.
Théorie de l’intersubjectivité.

Quatrième de couverture


L’idéologie commence lorsque l’interrogation philosophique cesse. Elle ne se développe pleinement que par la mise en service de certitudes pour permettre au sujet de se réaliser historiquement. La nation en fut la première expression moderne. Toutefois, par-delà son apparition dans le tumulte de la Révolution et la véhémence de sa critique sous la Restauration, l’idéologie inaugure un mode de pensée qui, depuis Marx particulièrement, pose le problème de son rapport avec les autres discours, surtout la philosophie et la science. Loin d’ajouter une voix de plus à l’éternel cantique de la fin de l’idéologie, il s’agit plutôt ici de prendre le problème au sérieux et dans tous ses aspects, à la lumière des grands débats philosophiques contemporains.

Ce livre s’efforce de resituer l’idéologie par rapport à l’histoire de la philosophie. De la Renaissance à cette hypothétique postmodernité, de Descartes à Rorty, il cherche à en retracer les signes annonciateurs (l’utopie, la métaphysique de l’humanisme, l’esprit de conquête, etc.), les instruments conceptuels (la conscience de soi, la prise en main du devenir, l’utilitarisme de la connaissance, etc.) et les formes d’interpellation de son oubli (par la science, par le désenchantement du monde et par le renvoi à l’immanence d’une nature des choses).

Le questionnement proposé est construit autour de quatre plans d’analyse. L’idéologie y est saisie comme une démarche pour assigner une identité (qui suis-je ?), une prescription de l’action (que faire ?), une détermination du temps (où vais-je ?) et l’établissement d’un savoir sur les choses (que sais-je ?).

Les attaques du scepticisme et le rejet du fondationalisme ont affecté notre conception du sujet, de la modernité, de l’histoire et de la connaissance. Aujourd’hui le défi qui incombe à la pensée demeure entier.

Cet ouvrage intéressera tous ceux qui sont préoccupés autant par l’absence de philosophies constructives aujourd’hui que par la perte d’idéal dans les sociétés occidentales actuelles.

Gilbert Larochelle est chercheur en philosophie politique et professeur à l’Université du Québec à Chicoutimi. Il a publié L’imaginaire technocratique (Montréal, Boréal, 1990).



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le jeudi 7 mars 2013 9:04
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie retraité du Cégep de Chicoutimi.
 



Saguenay - Lac-Saint-Jean, Québec
La vie des Classiques des sciences sociales
dans Facebook.
Membre Crossref