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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Maximilien LAROCHE, La littérature haïtienne. Identité • langue • réalité. (1981)
Table des illustrations


Une édition électronique réalisée à partir du livre de Maximilien LAROCHE, La littérature haïtienne. Identité • langue • réalité. Montréal: Leméac, Éditeur, 1981, 128 pp. Collection: Les Classiques de la francophonie. Une édition numérique en voie de réalisation par mon épouse, Diane Brunet, bénévole, guide de musée retraitée du Musée de la Pulperie de Chicoutimi. [Livre diffusé en libre accès à tous dans Les Classiques des sciences sociales avec l'autorisation de l'auteur accordée le 19 août 2016.]


Fig. 1, p. 69. Pour l'haïtien, qui vit dans une civilisation orale et paysanne, les couleurs s'ordonnent selon la gradation des teintes du fruit qui mûrit et qui passe du foncé au clair. Plus exactement du vert au rouge en un mouvement circulaire qui va de la vie à la vie en passant par la mort qui n'en est jamais vraiment une.
Fig. 2, p. 102. En Haïti le discours des couleurs s'énonce dans l'ordonnance de celles-ci en une roue qui par gradation va du foncé (bleu, noir, brun) au clair (jaune, orangé, rouge) du noir au rouge en somme, selon un mouvement auquel on peut donner la figure suivante:
Fig. 3, p. 103a. Mais cette roue qui tourne, elle nous présente sa panoplie de couleurs dans l'espace de notre existence, dans le temps surtout de notre chance ou de notre intelligence à saisir le bonnet porte-bonheur de l'arc-en-ciel. Elle tourne donc, cette roue, sur elle-même mais elle est aussi emportée selon une trajectoire à l'horizontale, trajectoire historique, qui va du néant à l'existence, du noir au blanc:
Fig. 4, p. 103b. L'articulation de ces deux mouvements renvoie à l'articulation du mythe et de l'idéologie, de l'Histoire nationale et de la conjoncture internationale. Elle reproduit son double mouvement dans le redoublement des mots du créole haïtien. Foncé, c'est «nwè» en haïtien. Et «nwè» a pour variante/ doublet «nwa». Et celui-ci renvoie à «noir» qui, à son tour, est l'opposé de «blanc» en français:
Fig. 5, p. 111. À mi-chemin d'une oraliture populaire en langue haïtienne, vigoureuse et diversifiée, quoique mal connue et dépréciée, et d'une abondante littérature en français qui n'est à tout prendre que la traduction des thèmes et des structures de cette oraliture, se profile l'évolution d'une littérature en haïtien dont nous pourrions résumer la chronologie par le tableau de la page 111.


Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le mercredi 25 janvier 2017 6:14
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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