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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

LES NATIONALISMES QUÉBÉCOIS FACE À LA DIVERSITÉ ETHNOCULTURELLE.
Actes du colloque annuel de la Chaire de recherche en immigration, ethnicité et citoyenneté. (2000)
Résumés et auteurs


Une édition électronique réalisée à partir du livre sous la direction de Micheline Labelle, Rachad Antonius et Pierre Toussaint, LES NATIONALISMES QUÉBÉCOIS FACE À LA DIVERSITÉ ETHNOCULTURELLE. Actes du colloque annuel de la Chaire de recherche en immigration, ethnicité et citoyenneté. Montréal, Éditions de l’Institut d’Études Internationales de Montréal, 2014, 2e édition, 319 pp. [Les auteurs, Micheline Labelle, Rachad Antonius et Pierre Toussaint, conjointement avec l’éditeur, Les Éditions IEIM, nous ont accordé le 4 novembre 2015 leur autorisation de diffuser électroniquement ce livre dans Les Classiques des sciences sociales.]

Actes du colloque annuel de la Chaire de recherche
 en immigration, ethnicité et citoyenneté

Résumés et auteurs

[270]

L'Islam intégriste, l'hostilité à l'immigration
et la droite nationaliste : quels rapports ?


Rachad Antonius
Professeur, Département de sociologie, Université du Québec à Montréal

La présence au Québec de groupes qui ne partagent ni l'histoire ni la culture de la nation québécoise historique constitue un défi pour les courants nationalistes. Ce défi est encore plus grand quand ces groupes remettent en question la définition même de l'espace public, ce qui est le cas de l'Islam conservateur, et encore plus de l'Islam intégriste. Nous discuterons les mérites et les limites des propositions suivantes : L'hostilité à la présence de l'Islam conservateur/intégriste au Québec entraîne une hostilité à l'Islam tout court, et puis à l'immigration dans son ensemble. Cette hostilité à l'immigration n'est pas que le résultat de l'existence d'une droite xénophobe. La relation de causalité fonctionne aussi dans le sens inverse : l'hostilité à l'immigration, nourrie par des demandes d'accommodement mal gérées, vient renforcer les courants de la droite nationaliste et explique en partie sa montée récente.

[271]

“La laïcité comme caractéristique distinctive
du Québec.”

Daniel Baril

Anthropologue, Rédacteur à l'hebdomadaire Forum
et à la revue Les Diplômés, Université de Montréal


Le pluralisme religieux qui a marqué la société québécoise au cours des années 1990 a fait prendre conscience d'une caractéristique jusque-là peu exprimée de la spécificité québécoise, soit la laïcité de l'État, réelle ou souhaitée. Cet élément, qui n'était pas présent dans la définition de l'interculturalisme des années 1970 à 1990, s'est affirmé avec force dans la période 2005-2008 marquée par la commission Bouchard-Taylor. Il a aussi été à la base du rapport du Conseil du statut de la femme Affirmer la laïcité. La prise de conscience de cette caractéristique conduit par ailleurs à un paradoxe, voire à une contradiction, au sein d'une frange de la droite nationaliste qui instrumentalise la laïcité pour contrer l'intrusion des religions minoritaires dans les institutions publiques tout en cherchant à préserver la place de la religion de la majorité au nom du patrimoine. Examen et discussion de cette évolution de l'interculturalisme et du paradoxe de la droite nationaliste.


Le nationalisme ethnoculturel
comme obstacle à la démocratie
.”

Claude Bariteau

Professeur associé, Département d'anthropologie, Université Laval

Au Québec, la diversité culturelle est rarement abordée indépendamment d'une conception culturelle du nationalisme. Comme celle-ci suppose l'existence d'une nation préexistante, elle fait l'impasse sur la notion de citoyenneté comme fondement de tout État de droit puisqu'elle annihile l'égalité entre les citoyens et les citoyennes. Dès lors, si les promoteurs de ce nationalisme priorisent l'accès démocratique au statut d'État indépendant, ils en faussent le processus au point tel que nombre de futurs citoyens et de futures citoyennes ne se perçoivent pas sur un pied d'égalité [272] avec les membres de cette « nation ». Pour contrer cette impasse, il importe de mettre de l'avant un projet d'État indépendant basé sur l'égalité entre les citoyens et citoyennes et, comme l'a souligné Charles Tilly (1996), faire de la citoyenneté une catégorie exclusive, indépendante de toutes autres catégories et fondatrice d'une culture politique commune.


L'idéologie canadienne.”

Marc Chevrier

Professeur, Département de science politique,
Université du Québec à Montréal

L'analyse de la diversité ethnoculturelle se fait souvent au Canada et au Québec à l'aune des politiques d'État (multiculturalisme/interculturalisme) et de la discussion sur les nationalismes concurrents dont ces sociétés sont le siège. Notre propos ici consistera plutôt à faire ressortir une donne fondamentale, souvent oubliée : le régime politique, qui outre les institutions et les normes qui le composent, est aussi porté par une idéologie qui lui donne sa cohérence et permet de réconcilier l'exercice du pouvoir avec les fragmentations de la société et les demandes contradictoires de ses groupes constitutifs. Héritier du conservatisme whig et de la forme impériale britanniques, le régime canadien a peu à peu évolué, sans renier tout à fait ses bases antirépublicaines, pour intégrer plusieurs éléments d'un sociallibéralisme apparu dès l'entre-deux-guerres, opérant ce qu'on pourrait appeler la synthèse progressiste-conservatrice. Nous essaierons d'illustrer cette synthèse en analysant le débat sur la diversité ethnoculturelle, tel qu'il s'est redéployé notamment depuis 1982, en montrant comment il reste largement déterminé par les valeurs dominantes du régime canadien.

[273]

La diversité ethnoculturelle
dans la perspective de l'intérêt national
.”

Charles-Philippe Courtois

Professeur, Humanités et sciences sociales,
Collège militaire royal de Saint-Jean

Dans un colloque qui se propose d'examiner la question des relations entre les nationalismes québécois et la diversité ethnoculturelle du Québec, il nous semble pertinent de poser la question suivante : comment aborder la question et les enjeux de la diversité ethnoculturelle du Québec en fonction de la perspective de l'intérêt national ? La question de l'intérêt national est censée guider les nationalistes et, dans le cas du nationalisme québécois à travers ses différentes formes historiques, deux questions particulièrement significatives se posent de manière récurrente à travers l'histoire : la question de la perpétuation de la nation et celle de son émancipation. C'est en fonction de ces deux questions que nous tenterons de résumer quelle peut être la perspective nationaliste sur les enjeux contemporains de la diversité ethnoculturelle du Québec, tant en matière de politiques d'immigration que d'intégration, ce qui englobe également la diversité ethnoculturelle actuelle et parfois anciennement établie du Québec.


L'avenir du nationalisme québécois :
Liberté, Égalité, Fraternité
.”

Jocelyne Couture

Professeure associée, Département de philosophie,
Université du Québec à Montréal

La question de la diversité ethnoculturelle est d'emblée un problème pour un nationalisme de type identitaire fondé sur la prémisse essentialiste voulant que les sociétés soient 1) culturellement homogènes, 2) pérennes dans leurs valeurs et modes de vie et 3) foncièrement incompatibles entre elles. Dans cette perspective, cultivée dans les marges du nationalisme [274] québécois, l'immigration (surtout si elle est de souche non-européenne) apparaît comme une menace à l'intégrité de la société québécoise. J'arguerai qu'existent aussi au Québec, et d'une façon prévalente, une conception et des pratiques républicaines du nationalisme qui reconnaissent la diversité culturelle tout à la fois comme une conséquence souhaitable 1) de la liberté de chacun d'élaborer et de réviser ses conceptions du bien, 2) de l'égalité des droits et devoirs des citoyens entre eux et 3) de la fraternité qui implique la coopération de chacun à l'édification de la société québécoise. Ni ethnique ni civique, le nationalisme républicain milite pour la spécificité des nations dans les processus et les circonstances qui guident leur évolution.


Nationalisme québécois,
diversité ethnoculturelle et citoyenneté
.”

Mouloud Idir

Coordonnateur, Secteur Vivre ensemble, Centre justice et foi

Cette communication aborde la question de la citoyenneté active comme horizon pour penser un vivre-ensemble résolument politique. Car, c'est notamment à travers une réflexion sur les contours que prennent la précarité et l'exclusion chez les personnes migrantes et réfugiées que le questionnement sur la citoyenneté prend toute son acuité. Cette attention portée à la précarité qui afflige une grande partie des migrants - comme celle à l'égard des franges les plus vulnérables et exclues de notre société - a pour vertu de contribuer au dynamisme social et politique de la société d'« accueil ». Un tel engagement permet d'insuffler une conception plus substantielle et élargie de la citoyenneté en faisant de cette dernière une pratique collective plutôt qu'un seul statut d'ordre juridico-politique. Je propose ainsi de réfléchir la question de la diversité ethnoculturelle en passant au crible des enjeux d'exclusion ou des conflits au travers desquels, pour le dire comme Etienne Balibar, la citoyenneté réfléchit des propres conditions de possibilité. Sans exclure la citoyenneté juridique, les contours que prennent les débats sur la diversité dans la phase néolibérale actuelle - ne concevant le rapport à l'étranger que selon des modalités utilitaristes - tendent à des « exclusions  [275] intérieures ». Cela ne signifie pas que des groupes sont relégués en dehors de la communauté, mais qu'ils sont exclus de l'inclusion. Donc d'un pouvoir ou d'une capacité à prendre part au monde commun. Ceci soulève des questions de fond pour la pensée des nationalismes québécois.


Quelle nation au-delà du principe
de préséance de la majorité ?


Micheline Labelle

Professeure, Département de sociologie,
Université du Québec à Montréal

Les perspectives nationalistes et normatives attribuant à la « tolérance de la gauche » ou à la « société des identités » la segmentation de la communauté politique, le déficit de cohésion sociale et de bien commun font problème à plusieurs niveaux d'analyse. Si elles servent à justifier un « principe de préséance de la majorité », potentiellement libérateur, elles ne résistent pas à l'épreuve des faits empiriques. Elles contribuent à reproduire les représentations et la catégorisation essentialistes dominantes au sein des institutions de l'État, des médias, etc. Elles ne tiennent pas compte de la variété des positions politiques et des alliances historiques entre majorité et minorités, au sein des minorités et/ou entre minorités, et sont à cet égard contre-productives. En effet, en niant la complexité et la conflictualité au sein du « peuple », elles ont pour effet de tenir les étrangers de l'intérieur hors de la délibération démocratique. D'autres voies s'offrent-elles pour penser l'histoire, la mémoire, les projets de république, de constitution et de citoyenneté au Québec ?

[276]

Pour retrouver nos repères...
les nationalismes québécois face à la diversité culturelle
.”

Guy Lachapelle

Professeur titulaire, Département de science politique, Université Concordia
et Secrétaire général de l'Association internationale de science politique

Depuis plus de vingt ans, le nationalisme-patriotisme québécois a connu des mutations profondes liées autant aux effets externes (mondialisation, libre-échange, etc.) qu'internes (le pancanadianisme, le multiculturalisme, l'interculturalisme et le nationalisme conservateur canadien). Devant ces transformations de société, les Québécois continuent d'avoir de la difficulté à identifier les piliers fondamentaux de leur culture. Les Québécois sont à la recherche de nouveaux repères identitaires qui leur permettront d'entrevoir l'avenir avec confiance et optimisme. C'est dans ce contexte que j'entends identifier les grands défis qui se posent aux nationalistes québécois et à toute la société québécoise.


Le néoconservatisme québécois
et l'échec du mouvement souverainiste :
une citoyenneté ambiguë
.”

Anne Legaré

Professeure associée, Département de science politique,
Université du Québec à Montréal


Des forces sociales de toutes tendances se sont affrontées depuis les années 1960 composant aujourd'hui un échiquier politique contrasté dont il importe d'approfondir la cartographie. Celle-ci a débuté par l'évacuation de la culture de la Révolution tranquille à l'occasion de la défaite du Parti québécois de 2007 en tant qu'opposition officielle et son remplacement par l'Action démocratique, période allant jusqu'à l'élection du Parti québécois à la tête d'un gouvernement minoritaire en 2012. Cette étape a révélé une mutation dans la représentation de l'autre. On s'interrogera sur les caractéristiques de l'extension d'une pensée [277] néoconservatrice comme révélateur de l'affaiblissement du mouvement souverainiste dans le rapport à une diversité sociétale constitutive. Quatre symptômes de cette mutation seront explorés et nous montrerons en quoi l'échec du projet de souveraineté a ainsi fait place à une représentation ambiguë de la citoyenneté.


Les creux de vague s'expliquent... :
la diversité ethnoculturelle
et la « permanence tranquille » québécoise
.”

Jonathan Livernois

Professeur, Département de littérature et de français,
Collège Edouard-Montpetit

S'il est possible d'expliquer la crise des accommodements raisonnables de 2006-2007 par une enflure médiatique et par l'inquiétude du minoritaire, il est plus difficile de comprendre sa retombée fracassante, suivie de crises sans lendemain. Gérard Bouchard se contentait récemment de dire que cela faisait partie des faits inexplicables par la sociologie. Et si la littérature pouvait expliquer ce sentiment ? Nous nous intéresserons ici à la notion de « permanence tranquille » de l'essayiste Pierre Vadeboncoeur, laquelle montre que malgré les craintes de la nation minoritaire, un sentiment d'éternité a teinté et teinte encore son imaginaire. Tout se passe comme si le Québec avait toujours été à l'extérieur de l'histoire, dans un temps replié sur lui-même qui n'a ni fin ni commencement. Avec les conséquences qui s'imposent pour le nationalisme québécois et son inachèvement atavique.


Nationalisme québécois
et multiculturalisme canadien
.”

Danic Parenteau

Professeur, Humanités et sciences sociales,
Collège militaire royal de Saint-Jean


Dans cette communication, je souhaite analyser le rapport parfois très critique qu'entretient la pensée nationaliste québécoise avec la  [278] politique d'intégration et de gestion de la diversité ethnoculturelle adoptée par le gouvernement canadien à partir des années 1970, connue sous le nom de « multiculturalisme ». Je souhaiterais ici montrer qu'une bonne partie de cette relation critique tient au fait que de nombreux penseurs du nationalisme québécois souscrivent à une certaine conception du monde de type « républicain », une conception qui sans être entièrement assumée et ainsi pleinement développée chez eux, est néanmoins largement répandue.


Le nationalisme conservateur face à la diversité :
un retour à Lévesque ?


Joëlle Quérin

Professeure, Département de sciences sociales,
Collège de Saint-Jérôme

Au cours de la dernière décennie, des intellectuels et des militants souverainistes ont proposé de rompre avec le nationalisme civique pour revenir à une définition plus substantielle de la nation québécoise. Dans cette communication, nous identifierons les principales caractéristiques de ce nationalisme conservateur, dans son rapport à la diversité culturelle, soit une définition de la nation à partir de sa majorité francophone, la volonté de recourir à l'État québécois pour défendre cette majorité, la critique du multiculturalisme ainsi que la critique des chartes de droits. En nous appuyant sur ces caractéristiques, nous chercherons à montrer que ce nationalisme renoue davantage avec le nationalisme moderne de René Lévesque qu'avec le nationalisme canadien-français traditionnel.


L'énigme québécoise.”

Christian Rioux

Chroniqueur, affaires publiques, journal Le Devoir

Le nationalisme québécois est dans une posture nécessairement ambiguë à l'égard de l'immigration. Serait-il passé de [279] l'indifférence à la culpabilité face à une réalité que la société québécoise ne parvient toujours pas à contrôler et qui fait chaque jour des francophones du Québec une minorité de plus en plus négligeable au Canada ? Dans ce débat, il importe de distinguer le discours officiel, qui relève de l'idéologie, de la réalité de l'intégration.


Moralisation de la question identitaire.”

Joseph-Yvon Thériault

Professeur, Département de sociologie,
Université du Québec à Montréal


La communication se propose de faire le bilan des récents débats au Québec portant sur l'enjeu de la diversité : nation ethnique/nation civique ; laïcité ouverte/laïcité républicaine ; interculturalisme/multiculturalisme ; nationalisme conservateur /nationalisme pluriculturelle, etc. Ces débats inscrivent l'enjeu de la diversité et de la nation dans les grandes catégories de la modernité politique et ont comme conséquence d'en polariser les aboutissements. Ils proposent habituellement une solution juridique ou morale au dilemme de la culture commune ou de la diversité culturelle. Une lecture plus politique, plus collée à l'histoire effective des traditions politiques nationales, au Québec comme ailleurs, semble plus apte à rendre compte de la conjugaison historique de la nation et de la diversité. C'est par un retour au politique qu'une telle conjugaison peut être pensée et réalisée.


La nécessaire appropriation
des dimensions fondamentales de la culture québécoise
dans une perspective nationaliste
des Québécois issus de l'immigration
.”

Pierre Toussaint

Professeur, Département d'éducation et pédagogie,
Université du Québec à Montréal


[280]

Comment créer un Québec où les nouveaux arrivants se sentent citoyens à part entière ? Parler de diversité culturelle ou ethnoculturelle dans une perspective historique, c'est en quelque sorte rappeler la trajectoire de gens venus d'ailleurs qui vivent au Québec et expliquer les raisons pour lesquelles ils se sentent Québécois d'abord ou Canadiens avant d'être Québécois. Cette question fait appel à des facteurs sociologiques qui, dans toute société, sont susceptibles de susciter une identité partagée, un sentiment d'appartenance, la possibilité de participation, dimensions qu'implique l'exercice de la citoyenneté. À titre d'observateur de la réalité québécoise et d'acteur venu d'ailleurs, et à partir de notre perception de la réalité politique du Québec, nous tenterons une réflexion analytique sur certains événements marquants, notamment le référendum de 1995, et sur l'impact des discours nationalistes en présence, qui sont parvenus, ou non, à créer les conditions favorables à l'élaboration d'une citoyenneté québécoise commune pour tous et inclusive.


De l'adoption et de la mise en œuvre
d'une Charte québécoise de la laïcité
.”


Daniel Turp

Professeur, Faculté de droit, Université de Montréal

Pour alimenter un véritable débat public sur la question de la laïcité au Québec, il semble aujourd'hui opportun de formuler des propositions concrètes visant à enchâsser dans la législation québécoise le principe de laïcité. L'aménagement de la portée et l'exercice de ce principe serait favorisé par l'adoption d'une loi fondamentale se présentant comme une Charte québécoise de laïcité et de mesures visant à en assurer la mise en œuvre effective. L'insistance sur la laïcité dans les espaces publics est le résultat d'une approche civique aux défis posés pas la diversité ethnoculturelle.



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le samedi 27 février 2016 10:04
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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