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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Le devoir de mémoire et les politiques du pardon. (2005)
Notices biographiques


Une édition électronique réalisée à partir du livre sous la direction de Micheline Labelle, Rachad Antonius et Georges Leroux, Le devoir de mémoire et les politiques du pardon. Québec: Les Presses de l'Université du Québec, 2005, 452 pp. Une édition numérique réalisée avec le concours de Pierre Patenaude, bénévole, professeur de français à la retraite et écrivain, Chambord, Lac—St-Jean, Québec. [Autorisation de l'auteure accordée le 9 janvier 2019 de diffuser ce livre en libre accès dans Les Classiques des sciences sociales.]

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Le devoir de mémoire
et les politiques du pardon
.

Notices biographiques

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Rachad Antonius est professeur de sociologie à l'Université du Québec à Montréal, et directeur adjoint du Centre de recherche sur l'immigration, l'ethnicité et la citoyenneté. Ses domaines de spécialisation incluent les conflits au Proche-Orient, les sociétés arabes contemporaines, les communautés arabes du Québec, les relations ethniques et la sociologie de l'immigration. Il est aussi spécialiste des méthodes de recherche en sciences sociales, et plus particulièrement des méthodes quantitatives. Il est l'auteur de Interpreting Quantitative Data with SPSS (2003) ainsi que d'un rapport de recherche intitulé La pertinence des principes de droit international pour le règlement du conflit israélo-palestinien (2003).

Chedly Belkhodja est professeur agrégé au Département de science politique de l'Université de Moncton et rédacteur en chef de la revue Egalité, revue acadienne d'analyse politique. Il s'intéresse au phénomène du populisme et du déficit démocratique dans les sociétés occidentales. Il mène également une réflexion sur la représentation de l'identité acadienne dans le contexte des dynamiques de la mondialisation. À ce titre, il a réalisé un documentaire produit par l'ONF sur l'incidence du tourisme sur l'identité acadienne. Tableaux d'un voyage imaginaire explore la fabrication d'un paysage touristique dans l'espace atlantique. Ses articles ont été publiés dans Revue canadienne de science politique, Politiques et Sociétés, Argument, et Francophonie d'Amérique.

Neil Bissoondath est un romancier et un nouvelliste de réputation internationale et un commentateur culturel reconnu. Il a fait ses études à Trinidad et à l'Université York. Son œuvre inclut Digging Up the Mountains (1985), A Casual Brutality (1988), The Innocence of Age (1992), On the Eve on {Incertain Tomorrows (1991), Retour à Casaquemada (1999), The Worlds Within Her (1998). Il a publié un essai politique percutant sur le multiculturalisme canadien, Selling Illusions : The Cuit of Multiculturalism in Canada (1994) qui a été traduit en français et pour lequel il a reçu le Prix Spirale en 1995. Neil Bissoondath a reçu The Canadian Authors Association Award pour The Innocence of Age, le Prix des Antilles insulaires et la Guyane pour Tous ces mondes en elle, et le Prix de la fiction Hugh MacLennan en 2002 pour Doing the Heart Good. Il a également été finaliste pour le Guardian Fiction Prize, le Books In Canada First Novel Award, et le Governor General’s Literary Award. Neil Bissoondath vit dans la ville de Québec.

Elena de la Aldea est professeure à l'Université de Buenos Aires et a dirigé le Département de psychiatrie sociale de l'Hôpital de Lanus (1970-1976). Exilée au Mexique (1976-1987), elle fut professeure à l'UNAM et membre actif de l'équipe internationale de Santé mentale Mexico-Nicaragua (1984-1989). Elle a travaillé comme psychothérapeute avec les réfugiés centre-américains au Mexique (1976-1986). De retour à Buenos Aires en 1987, elle s'occupe des victimes de la répression en Argentine (DONAC, 1989-1994). Elle donne des cours et des conférences en Espagne depuis 1988, collabore [446] avec le Mouvement œcuménique des droits de la personne depuis 1989. Elle a assuré des ateliers au Pérou à l'Université Cayetano Heredia, sur la violence sociale, en collaboration avec le Dr Cécile Rousseau, dans le cadre du projet IPAZ/McGill qui a porté sur la violence dans les communautés autochtones de l'Ayacucho, au Pérou (2003). Elle œuvre toujours comme psychothérapeute familiale et individuelle.

Daniel Drache est le directeur associé du Robarts Center for Canadian Studies et professeur de science politique à l'Université York. Il dirige en ce moment un important projet de recherche sur la gouvernance dans le domaine public après le triomphe du marché. Le Robarts Center est engagé dans un projet majeur de recherche interdisciplinaire qui examine le concept émergeant de la sphère publique à l'heure de la mondialisation, les mouvements globaux des idées, de l'information et des peuples. Ce projet de recherche explore les dimensions multiples et les recoupements de l'exclusion sociale, de l'identité et du lien social dans notre hémisphère. Il a écrit abondamment sur la globalisation et les limites du marché, sur les blocs commerciaux, l'emploi, la pensée de Harold Innis et l'intégration économique. Ses rapports et ses études sont disponibles sur le site <www.robarts.yorku.ca>.

Laënnec Hurbon est directeur du Centre d'études interdisciplinaires des faits religieux (CNRS) de l'École des hautes études en sciences sociales à Paris et professeur à l'Université Quisqueya de Port-au-Prince, dont il est l'un des membres fondateurs. Laënnec Hurbon est spécialiste des rapports entre religion, culture et politique dans la Caraïbe et auteur de plusieurs ouvrages. Parmi ses publications, il faut noter Culture et dictature en Haïti (1979), Dieu dans le Vaudou haïtien, (1987), Comprendre Haïti (1987), Le barbare imaginaire (1988), sous sa direction, Le phénomène religieux dans la Caraïbe (1989), Les mystères du Vaudou (1993), Les Transitions démocratiques (1996), L'insurrection des esclaves (2000), Pour une sociologie d'Haïti au XXIe siècle, Une démocratie introuvable (2002), et de nombreux articles scientifiques. Il est également directeur de la revue Chemins Critiques.

Peter Irniq est le commissaire du Nunavut. Il enseigne la culture inuit, et a été le premier Inuit à occuper le poste de directeur des Ressources renouvelables. En 1982-1983, il a été premier président du Conseil de Keewatin puis président de la Keewatin Inuit Association pendant cinq ans. En 1987, Peter Irniq a été élu dans la circonscription d'Aivilik (Territoires du Nord-Ouest), insistant sur l'importance de la participation des Inuits aux postes les plus élevés dans les secteurs de l'emploi, de l'éducation et des affaires. En tant que membre de la Commission d'établissement du Nunavut, Peter Irniq a travaillé au Comité des opérations gouvernementales et des communications. En 1997-1998, Peter Irniq était sous-directeur de la Division du [447] patrimoine et de la Culture du ministère de l'Éducation, de la culture et de la formation du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest. L'année suivante, il devenait sous-ministre adjoint au ministère de la Culture, de la Langue, des Aînés et de la Jeunesse.

Darlene Johnston est professeure adjointe à la Faculté de droit de l'Université de Toronto depuis 2002 où elle collabore au programme Ethnicité, immigration et pluralisme juridique. Elle est aussi responsable des liaisons auprès de la population étudiante autochtone. Ses enseignements concernent le droit autochtone et le droit de la propriété. Ses recherches actuelles portent sur la relation entre l'identité « totémique », la territorialité et la gouvernance. Darlene Johnston a précédemment été professeure à la Faculté de droit de l'Université d'Ottawa, de 1989 à 1995. En 1995, elle s'est jointe à l'équipe de négociation territoriale de la Première nation Nawash Chippewas. Depuis plusieurs années, l'implication juridique de Mme Johnston a contribué à la reconnaissance des droits de traités des Premières Nations, notamment en ce qui concerne la pêche commerciale et la sauvegarde de sites ancestraux et culturels sur les territoires traditionnels.

Alfredo Joignant est professeur au Département de science politique de l'Université du Chili. Ses domaines de spécialisation comprennent la socialisation politique, la compétence politique, le personnel politique et les études électorales. Ses nombreuses publications portent sur la construction démocratique du Chili, la socialisation politique, les problèmes théoriques de la sociologie chez Pierre Bourdieu et Anthony Giddens, la démocratie, le pluralisme et la tolérance, les métamorphoses de la gauche chilienne, la Constitution de 1980, la refondation politique, les élections présidentielles de 1999 et la sociologie électorale. Sur l'histoire et la mémoire, il a publié notamment Historia y memoria. La evolución de la figura del ciudadano en los manuales de historia y de educación civica chilenos (1973-1998), en 2000, Los enigmas de. la comunidad perdida. Historia, memorias e identidades politicas en Chile (2000-2010), en 2002.

Micheline Labelle est professeure titulaire au Département de sociologie de l'UQAM et directrice du Centre de recherche sur l'immigration, l'ethnicité et la citoyenneté (CRIEC) et de l'Observatoire international sur le racisme et les discriminations à l'UQAM. Elle a été la première titulaire de la Chaire Concordia/UQAM en études ethniques (1993-1996) et membre du Conseil des relations interculturelles du Québec (2002-2004). Elle a publié de nombreux articles scientifiques sur l'immigration, la diversité, la nation et la citoyenneté. Elle est l'auteure de Idéologie de couleur et classes sociales en Haïti (1987) ; co-auteure de Histoires d'immigrées : itinéraires d'ouvrières colombiennes, haïtiennes, grecques, portugaises de Montréal (1987) ; de Ethnicité et enjeux [448] sociaux : le Québec vu par les leaders de groupes ethnoculturels (1995) et de Contestation transnationale, diversité et citoyenneté dans l'espace québécois (2004). Elle a reçu en 1990 le Prix Thérèse Casgrain du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada.

Sandrine Lefranc est chargée de recherche au Laboratoire d'analyse des systèmes politiques (CNRS) à Nanterre et enseigne à l'Institut d'études politiques de Paris. Co-rédactrice en chef d'une revue de théorie politique, Raisons politiques, ses recherches portent sur les situations « d'après-violence politique », les politiques du pardon et de la réconciliation nationale dans les démocraties nouvelles (Cône Sud latino-américaine et Afrique du Sud), les déclarations de « repentance » dans les démocraties établies, les théories de la résolution de conflits, etc. Elle a publié dans les revues Esprit, Revista de ciencia politica, Revue internationale des sciences sociales, etc. En 2002, elle publiait Politiques du pardon pour lequel elle a obtenu le Prix Philosophie.

Georges Leroux est professeur au Département de philosophie de l'UQAM. Il enseigne la philosophie grecque et l'histoire des idées. Spécialiste de l'histoire de la tradition platonicienne, il s'est surtout intéressé à des questions éthiques et politiques. Traducteur de Platon et de Plotin, il a fait paraître en 2004 une traduction annotée de la République. Il collabore à plusieurs revues et journaux, où il écrit sur des questions de culture et de société

Peter S. Li est professeur de sociologie à l'Université du Saskatchewan, et directeur du Economie Domain, Prairie Centre of Excellence for Research on Immigration and Intégration. Il a été président élu (2004-2005) de l'Association canadienne de sociologie et d'anthropologie et vice-président (2004) de la International Society for the Study of Chinese Overseas. Il est l'éditeur de la revue Journal of International Migration and Integration. Ses domaines de recherche portent sur la « race » et l'ethnicité, les Chinois d'outre-mer, l'immigration et le multiculturalisme. Il a notamment publié Ethnie Inequality in a Class Society (1988), Racial Oppression in Canada (1988), The Chinese in Canada (1988, 1998), The Making of Post-War Canada (1996), Race and Ethnie Relations in Canada (1999) et Destination Canada : Immigration Debates and Issues (2003). En 2002, il a reçu le Outstanding Contribution Award de l'Association canadienne de sociologie et d'anthropologie.

Sofia Macher a été commissaire de la Commission de la Vérité et de la réconciliation du Pérou. Elle est présentement membre de l'équipe professionnelle de l'Institut de défense légal et membre du Comité exécutif international d'Amnistie internationale dont elle a été vice-présidente de 1990 à 1993. Sofia Macher a été membre du groupe de travail qui a élaboré le pré-projet de fondation de la Commission de la Vérité. Elle était représentante de la société civile à la Table de dialogue de l'OEA qui a négocié le retour du pays [449] à la démocratie. Elle a également été ex-secrétaire exécutive de la Coordination nationale des droits humains, coalition qui regroupe 65 organisations de défense des droits de la personne au Pérou, de 1987 à 1993.

Cécile Marotte dirige actuellement le projet d'assistance aux victimes de violence organisée en Haïti pour la fondation IFES (International Foundation for Election Systems, Washington).Elle a également étroitement collaboré avec l'équipe de psychiatrie transculturelle de l'Hôpital de Montréal pour enfants et a été présidente du RIVO (Réseau d'intervention auprès des personnes ayant vécu la violence organisée) à Montréal. Elle est l'auteur de nombreux articles et ouvrages se rapportant aux victimes de la violence organisée en Haïti, ainsi qu'à la situation des demandeurs d'asile au Canada. Elle a publié notamment Mémoire oubliée : Haïti 1991-1995 (1997).

Rodolfo Mattarollo est actuellement sous-secrétaire aux droits de l'homme en République Argentine. Il a été fonctionnaire des Nations Unies, chargé des droits de l'homme au Salvador, en Haïti et en Sierra Leone. Défenseur des prisonniers politiques en Argentine il a dû s'exiler en France pendant la dernière dictature militaire de son pays (1976-1983). Il a été professeur invité à l'Université de Paris V (France) et professeur de droit international à l'Université de Lomas de Zamora (Argentine). Il a publié des nombreux articles sur le droit international des droits de l'homme y compris en France, notamment dans Le Monde Diplomatique.

Abdelmadjid Merdaci est chercheur à l'Université Mentouri de Constantine. Il a récemment publié « Une guerre algérienne au fond des yeux » dans Photographier la guerre d'Algérie sous la direction de Benjamin Stora et Laurent Gervereau (2004) et « Constantine entre dissidence et insurrection » dans La guerre d'Algérie, sous la direction de Mohamed Harbi et Benjamin Stora (2004). Il a également écrit La fonction présidentielle en Algérie (2004) et a dirigé l'ouvrage La Nuit rebelle paru en 2004.

Ted Moses est grand chef du Grand conseil des Cris (Eeyou Istchee) depuis 1999, et président de l'Administration régionale crie. Il a été ambassadeur aux Nations Unies pour le Grand conseil des Cris et le négociateur cri lors des pourparlers avec le gouvernement fédéral au sujet des obligations du gouvernement envers les Cris. En 1989, il a été élu rapporteur pour le séminaire des Nations Unies sur les Effets du racisme et de la discrimination raciale sur les relations sociales et économiques entre les populations autochtones et les États. Il est le premier Autochtone, et le premier citoyen autochtone canadien, à recevoir cet honneur. Reconnu comme un expert sur les Nations Unies, Ted Moses a représenté le Grand conseil des Cris à la Conférence mondiale sur l'environnement à Rio. Il a représenté les peuples autochtones de l'Amérique du Nord à la Conférence mondiale sur les droits de l'homme à Vienne. Il a joué un rôle important aux Nations Unies afin de faire [450] reconnaître les droits des peuples autochtones par le droit international. Il a contribué à la prise de position des Nations Unies relativement à la politique « d'extinction » des droits des Autochtones du Canada, à l'effet que cette politique contrevenait aux obligations du Canada en vertu des traités internationaux. Le 7 février 2002, le grand chef Moses et le premier ministre du Québec, Bernard Landry, ont signé un accord établissant une véritable relation de nation à nation entre les Cris du Québec et le gouvernement du Québec. Le gouvernement du Québec lui a conféré sa plus haute distinction en le nommant Officier de l'Ordre national du Québec au mois de mai 2002.

Ali Moussa Iye est chef de la Section Histoire et culture, au sein de la Division des politiques culturelles et du dialogue interculturel de l'UNESCO. Il est né à Djibouti et est docteur en sciences politiques de l'Institut d'études politiques de Grenoble. Il a été éditeur en chef d'un hebdomadaire national puis directeur de la Presse et audiovisuel dans son pays avant de rejoindre l'UNESCO en 1996. Parallèlement à ses fonctions, il a poursuivi ses recherches sur le Droit coutumier des Pasteurs Somalis et les traditions démocratiques des peuples de la Corne de l'Afrique. Outre ses contributions à plusieurs revues régionales et internationales, il a publié un ouvrage, le Verdict de l'Arbre, sur la « démocratie pastorale » ainsi qu'un recueil de nouvelles. Il a occupé plusieurs fonctions au sein de l'UNESCO, notamment comme coordinateur du Programme Culture de la Paix de l'UNESCO dans la Corne de l'Afrique et comme responsable de programme de lutte contre le racisme. Il est le responsable du projet phare, la « Route de l'esclave » et des projets des Histoires (Histoire de l'humanité, du monde musulman, Histoire générale de l'Afrique, de l'Amérique latine et de l'Asie Centrale) à l'UNESCO.

Bacre Waly Ndiaye est le rapporteur spécial de la Commission des droits de l'homme sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires depuis juillet 1992. M. Ndiaye travaille comme avocat à Dakar (Sénégal) et est membre du Conseil du Barreau sénégalais, et il a de nombreuses réalisations dans le domaine des droits humains. Il a été membre fondateur (1979), secrétaire général (1980-1982) et président (1982-1985) de la Section sénégalaise d'Amnistie internationale. Depuis sa nomination comme rapporteur spécial, il a présenté de nombreux rapports à la Commission des droits de l'homme et à l'Assemblée générale. Il a en outre entrepris plusieurs missions en Yougoslavie, au Rwanda, au Pérou, en Indonésie et au Timor oriental, en Colombie, au Burundi et en Papouasie Nouvelle-Guinée de Bougainville. M. Ndiaye a également participé en 1993 à la Conférence mondiale sur les droits de l'homme, et durant l'année 1995, il a été nommé membre de la Commission Justice et Vérité en Haïti. Il a été honoré par le prix du Service international des droits de l'homme en 1994.

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Régine Robin-Maire est professeure au Département de sociologie de l'UQAM, historienne et romancière. Avec Marc Angenot, elle dirige le Réseau d'analyse des idéologies et des cultures contemporaines (RAICC). Elle a contribué à la fondation de l'École française d'analyse du discours et a été cofondatrice du Centre interuniversitaire d'analyse du discours et de sociocritique des textes (CIADEST, 1991-1997). Fascinée par la mémoire collective et individuelle, par la culture et l'identité, elle se livre à l'analyse sociohistorique des représentations de soi en contexte interculturel dans les discours littéraires, historiques et multimédiatiques. Lauréate du Prix du Gouverneur général du Canada (1987) et du Grand Prix du livre de la Ville de Montréal (2001), elle est membre de la Société Royale du Canada depuis 1998 et a été faite Chevalier de l'Ordre des palmes académiques (France, 1994).

Diom Roméo Saganash est directeur des relations avec le Québec au Grand conseil des Cris. Il cumule une longue expérience en tant que négociateur et conseiller politique et juridique. Il fut élu au poste de vice-grand chef de la nation crie en 1990 et a présidé le Comité consultatif pour l'environnement de la Baie James de 1997 à 2000. Engagé au sein de sa communauté, il a créé, puis présidé, le Conseil des jeunes de la nation crie. Roméo Saganash a également joué un rôle majeur dans les négociations de l'entente historique, La Paix des Braves, signée le 7 février 2002 entre le gouvernement du Québec et le Grand conseil des Cris.

Amadou Lamine Sali est conseiller du ministre de la Culture du Sénégal. Poète, écrivain et conférencier, il est organisateur des Biennales de la poésie de Dakar, président-fondateur de la Maison africaine de la poésie internationale (MAPI) et directeur des éditions Feu de brousse. Auteur de neuf recueils de poèmes et de plusieurs anthologies, ses œuvres ont été traduites dans plusieurs langues dont l'allemand, le portugais, l'espagnol, l'anglais et le flamand. Il est lauréat des Grands Prix de l'Académie française.

Salim Tamari est le directeur du Institute for Jérusalem Studies, professeur de sociologie à l'Université Bir-Zeit en Palestine, et a été professeur invité à l'Université de Californie à Berkeley en 2005. Il est aussi l'éditeur des revues scientifiques Hawliyat al Quds (Annales de Jérusalem) et Jerusalem Quarterly. Ses publications récentes incluent : Al Quds 1948 (Jérusalem 1948) (2001) ; al Quds al Intidabiyyah fil Mudhakharat al Jawahariyyah (La Jérusalem du mandat dans les mémoires de Wasif Jawahariyyah (avec Issam Nassar, 2005) ; al Jabal didd al Bahar (La Montagne contre la mer – Études sur la culture urbaine palestinienne, 2005) ; The King of Palestine and other Essays in the Modem Social History of Ottoman and Mandate Periods (sous presse, 2006).

Gail Guthrie Valaskakis est directrice de la recherche à la Fondation autochtone de guérison, et professeure émérite de l'Université Concordia à Montréal. Elle est actuellement co-directrice du Réseau autochtone de santé mentale ; [452] elle siège sur le Conseil consultatif de l'Institut de la santé des Autochtones (qui fait partie des Instituts de Recherche en santé du Canada) et est membre du Comité de rédaction de la revue Culturel Studies et du Journal of the National Aboriginal Health Organization. Mme Valaskakis s intéresse à 1’évolution culturelle et sociale de la population autochtone depuis les trois dernières décennies. Elle a été présidente de l'Association canadienne de communication, ainsi que de la Québec Writer's Fédération. Elle a aussi été co-présidente du Projet des universitaires autochtones. Enfin, elle a reçu en 2002 le National Aboriginal Achievement Award pour souligner ses contributions aux médias et aux communications « autochtones.

Michel Wieviorka est professeur à l'École des hautes études en sciences sociales où il dirige le Centre d'analyse et d'intervention sociologiques (laboratoire associé au CNRS). Il est membre des comités de rédaction des revues Ethnie and Racial Studies, Journal of Ethnie and Migration Studies, Critical Horizons, French Politics,  Culture and Society, et directeur avec Georges Balandier des Cahiers internationaux de sociologie. Il a développe un programme de recherche sur le terrorisme qui a abouti notamment a The Making of Terrorism et, avec Dominique Wolton, au livre Terrorisme à la Une (1987) Au cours des années 1990, ses travaux de terrain ont porte sur la violence et l'insécurité, Violence en France (1992) et sur le racisme notamment avec L'Espace du racisme (1995) et La France raciste (1999). Il a également mené des recherches sur les problèmes de différence culturelle, qui ont donné deux ouvrages, La différence culturelle, une reformulation des débats, co-dirigé avec Jocelyne Ohana (2001), et La Différence (2002).



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le samedi 22 février 2020 11:12
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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