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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Une édition électronique réalisée à partir du texte de Léon-François HOFFMANN, “La langue française et le danger états-unien en Haïti.” Un article publié dans l'ouvrage sous la direction de Christiane Albert, Francophonie et identités culturelles, pp. 49-58. Paris: Éditions Karthala, 1999, 344 pp. [Autorisation accordée par le Professeur Hoffmann le 29 novembre 2010 de diffuser toutes ses publications dans Les Classiques des sciences sociales.]

[49]

Léon-François HOFFMANN

La langue française
et le danger états-unien en Haïti
.

Un article publié dans l'ouvrage sous la direction de Christiane Albert, Francophonie et identités culturelles, pp. 49-58. Paris : Éditions Karthala, 1999, 344 pp.


Dès l'Indépendance proclamée, en français bien entendu, le 1er janvier 1804, la langue française devient opératoire en Haïti dans plusieurs projets de société, répondant soit à une stratégie de domination sociale Interne, soit à des impératifs de politique extérieure.

Au temps de la colonie, l'instruction et la connaissance de la langue française étaient réservées à une petite minorité de blancs et de gens de couleur libres. La classe dirigeante du nouvel État perpétua cet état de choses à son profit, faisant en sorte qu'au fil des générations la cote d'analphabétisme fonctionnel se maintienne autour des 90% de la population, cantonnée dans le seul vernaculaire créole. À peine 10% des Haïtiens sont donc capables de pratiquer, avec plus ou moins de facilité, la langue officielle du pays, qui fonctionne comme une barrière hautement efficace à la mobilité sociale ascendante. Ce n'est pas ce regrettable usage répressif qui est notre propos, mais la contribution de la langue française à un projet de légitimation d'abord, de valorisation ensuite et enfin de survie, pourrait-on dire, de la nation haïtienne. Il n'était cependant pas inutile de rappeler que ce projet n'intéresse et [50] ne concerne que la petite minorité qui s'est toujours réservé la totalité du pouvoir en Haïti.

Pour les hommes de couleur libres et les chefs militaires qui avaient remplacé les Français aux postes de commande, il importait de légitimer l'indépendance aux yeux de l'opinion publique internationale, et de la faire reconnaître par les puissances étrangères. En effet, les gouvernements de Napoléon 1er puis de Louis XVIII considéraient l'indépendance d'Haïti comme nulle et non avenue. Si une malencontreuse révolte d'esclaves avait momentanément réussi à Saint-Domingue, il restait entendu qu'une nouvelle expédition partirait dès que possible rétablir les colons dans leurs droits et les esclaves dans leurs chaînes.

Les ennemis anglais et espagnols auraient pu profiter de la situation pour affaiblir la France en légitimant la perte de sa plus riche colonie ; ils n'en firent rien. Pays esclavagistes, leur premier souci était d'empêcher la révolte des Noirs de s'étendre dans leurs propres possessions du Nouveau Monde. La solidarité esclavagiste prima les rivalités internationales. Jusqu'à ce que Charles X se résigne en 1825 à reconnaître l'indépendance de l'ancienne colonie, un cordon sanitaire isolera donc la République noire, première république indépendante d'Amérique latine, seul pays avec la France à avoir le français pour langue officielle.

Les Africains et leurs descendants étaient à l'époque considérés par les Occidentaux comme trop peu évolués pour se gouverner eux-mêmes. Les Haïtiens se devaient donc de prouver qu'émancipés de leur barbarie originelle, ils étaient désormais parfaitement capables de s'intégrer à la civilisation occidentale. Ils en avançaient pour meilleure preuve leur capacité à s'exprimer, oralement et surtout par écrit, dans sa plus prestigieuse émanation culturelle, la langue française. Aussi les premiers écrivains haïtiens, en même temps qu'ils célébraient la victoire sur les troupes de Bonaparte, se glorifiaient des contributions que les leurs étaient déjà en train d'apporter aux lettres de langue française. Le baron de Vastey écrit en 1817 de ses compatriotes :

J'en ai connu qui ont appris à lire et à écrire sans maître ; ils marchaient, leurs livres à la main, (et) priaient (es passants) de [51] leur dire ce que signifiait tel signe ou tel mot : c'est ainsi que plusieurs sont devenus notaires, procureurs, avocats, magistrats, administrateurs, et ont étonné par la sagacité de leur jugement [1].

Dans un article sur son compatriote Dupré, l'un des premiers poètes et dramaturges haïtiens, Joseph Saint-Rémy propose à l'admiration du lecteur (du lecteur étranger, puisque l'article paraissait dans une revue parisienne), le fait que :

(...) sans maître, sans livres, enfin sans guides (...) l'Haïtien devint homme d'État, littérateur et poète ; la plume succéda à l'épée dans la défense de nos droits [2].

On ne saurait mieux dire, et Frédéric Marcelin le confirme en 1878 à propos de la littérature haïtienne :

Nous l'avons mêlée, cette littérature, et dès le commencement de notre histoire, à toutes nos lunes politiques. C'est elle qui illustra nos premiers exploits. C'est elle qui enregistra nos premiers vagissements vers la liberté [3].

L'historien de la littérature haïtienne Duraciné Vaval va même jusqu'à prétendre en 1933, c'est-à-dire juste avant la fin de l'occupation américaine, que : « Si notre pays a pu vivre plus d'un siècle sans la souillure de l'immixtion étrangère, c'est grâce à sa littérature... [4] »

Pour valoriser la nation aux yeux de l'étranger, les publicistes haïtiens n'hésitent pas à faire entorse à la vérité en prétendant que tous, ou presque tous les citoyens dominent la langue officielle. A en croire Arthur Bowler, les Français en visite dans la République noire :

(...) entendraient cette douce et enivrante musique, la plus agréable, la plus harmonieuse qui puisse venir frapper l'oreille (...) leur langue maternelle, la belle et noble langue française qui est parlée par la majeure partie des Haïtiens [5].

[52]

Louis-Joseph Janvier va encore plus loin et affirme que dans son pays : « la langue française est la langue courante, la seule en usage, et tous les paysans la comprennent [6] », ce qui était, et reste, parfaitement faux.

Les Haïtiens ont toujours vu dans leur appartenance au domaine linguistique français une composante essentielle de leur spécificité nationale. Reconnues comme supérieures à toutes les autres, la langue et la culture françaises les différenciaient de leurs voisins de langue anglaise ou espagnole, et leur assuraient sur eux une certaine primauté. Dans Au service d'Haïti, Dantès Bellegarde célèbre la langue française :

(...) à laquelle nous devons notre physionomie originale au milieu des autres républiques américaines et qui nous a permis de prendre un sentiment plus vif et plus net de notre personnalité comme nation [7].

Il y a plus : les Haïtiens se sont toujours considérés comme les porte-parole du peuple noir tant colonisé en Afrique qu'opprimé dans le Nouveau Monde. Tout comme l'indépendance d'Haïti prouvait la capacité des Noirs à se gouverner, la contribution d'Haïti à la culture française prouvait leur capacité à s'assimiler à la civilisation occidentale, seule reconnue à l'époque. Dès 1838, un anonyme avait proclamé, dans L'Union du 27 septembre : « Haïti a régénéré la race africaine et ses descendants. » Hannibal Price reprend la formule dans La Réhabilitation de la race noire par la république d'Haïti [8]. Le succès littéraire d'un Haïtien constituait une preuve particulièrement éloquente des capacités intellectuelles des personnes de race noire. Ainsi dans Le Petit Haïtien d'août 1907, Nathan Hector félicite son compatriote, le romancier et essayiste Demesvar Delorme d'avoir démontré que :

(...) les qualités de pureté et d'élégance propres à la langue française (...) peuvent se rencontrer avec bonheur chez un écrivain de race dite inférieure.

[53]

Lorsque leur roman Canapé-Vert est couronné en 1943 au concours panaméricain, Marc Séide affirme dans Haïti Journal du 13 mai que : « les frères Marcelin viennent de Prouver l'aptitude du cerveau nègre à la culture (...) sa puissance d'accession à toutes les disciplines de l'esprit universel. »

Les manifestations d'attachement à la culture et à la langue françaises vont se multiplier dans les dernières décennies du siècle. C'est que, si la France ne représentait plus un danger pour l'indépendance de la République noire, les visées hégémoniques des Etats-Unis sur le bassin de la Caraïbe devenaient de plus en plus évidentes. Exilien Heurtelou, rédacteur en chef du Progrès de Port-au-Prince avait lancé une mise en garde dès le 29 septembre 1860 :

Ayons ceci toujours présent à l'esprit : le Yankee, le vautour de notre race, qui nous guette et nous surveille d'un oeil enflammé de convoitise, s'abattra un jour sur notre île...

En 1884, Emmanuel Edouard fustige les anglo-saxons et affirme l'antipathie qu'ils suscitent chez les Haïtiens :

Pour sa mauvaise foi, pour sa rapacité, son manque absolu de scrupules, son étroit égoïsme, la nation haïtienne éprouve une profonde antipathie contre la race anglo-saxonne [9].

Ce qui se comprend puisque, d'après Pascher Lespès : « Nos lois, nos mœurs, notre langue sont françaises. Notre caractère est français [10]. » Découragés par l'anarchie régnante, certains pensaient néanmoins qu'une mise en tutelle états-unienne pourrait être une solution. Demesvar Delorme les prévient que le danger d'être « maintenus dans une sujétion aussi dure que l'esclavage (...) n'est plus lointain (...) il est arrivé. Il est là, pressant, dans notre île, à nos portes [11] ».

Certains intellectuels firent scandale en mettant en cause l'éducation française, mal adaptée selon eux aux besoins d'Haïti, et en affirmant que le pays ferait mieux de s'inspirer [54] en la matière du pragmatisme anglo-saxon. Georges Sylvain rétorque :

Si nous abandonnions l'éducation française, que deviendrions-nous, perdus dans la masse des Noirs asservis d'Amérique ? Un peu de poussière anglo-saxonne. (...) Plus nous saurons préserver notre culture française, plus nous aurons de chance de garder notre physionomie d'Haïtiens [12].

En 1890, Washington fit pression sur le gouvernement haïtien pour acquérir le Môle Saint-Nicolas, sur la côte nord du pays, afin d'y construire une base navale. Anténor Firmin, ministre des Affaires étrangères, réussit à louvoyer et tergiverser jusqu'à ce que la Navy, excédée, abandonne la partie pour jeter son dévolu sur Guantanamo, dans l'île voisine de Cuba. Anténor Firmin se rendait bien compte que le « grand voisin du nord »allait jouer un rôle de plus en plus important dans le bassin de la Caraïbe. La chose devint parfaitement évidente après la guerre hispano-américaine de 1898, soldée par l'indépendance de Cuba et l'annexion de Porto-Rico. Aussi Firmin composa-t-il Monsieur Roosevelt, président des États-Unis et la République d'Haïti [13], ouvrage de 500 pages destiné à mieux faire comprendre les Etats-Unis et leur politique à ses compatriotes. Firmin pensait que les Haïtiens pourraient profiter du dynamisme industriel et commercial états-unien. Par contre, pour ce qui est de la culture et surtout de la langue, Firmin est catégorique :

(...) les qualités de logique, de clarté et de sobre harmonie en font (de la langue française) le plus merveilleux véhicule de la pensée humaine. (...) Nous n'avons donc qu'à nous louer de l'héritage linguistique que nous a laissé l'ancienne colonie de Saint-Domingue. (...) Si nous ressentons une légitime fierté du surnom de « la France noire » que Michelet a donné à Haïti, c'est surtout en cultivant la langue française avec une dévotion de plus en plus fervente que nous le Mériterons davantage [14].

[55]

Quelques semaines avant le débarquement, J.C. Dorsainville écrivait : « En parlant de la culture française, ne pouvons-nous dire que c'est (...) une influence qui se dresse contre une action américaine trop intensifiée en Haïti [15]. » Le 29 juillet 1915, le cauchemar d'une intervention directe des Etats-Unis n'en devint pas moins une réalité. Les « marines » débarquèrent et le pays fut placé sous protectorat jusqu'à 1934. Toute « France noire » qu'elle fût, Haïti ne pouvait guère espérer en 1915 d'appui militaire ni même diplomatique d'une métropole intellectuelle hexagonale en train de défendre ses propres frontières.

L'élite n'ayant ni les moyens ni la volonté de résister par les armes résista par le mépris. À la brutalité de la soldatesque yankee elle opposa son urbanité parisienne, et sa culture latine à l'utilitarisme des anglo-saxons. Urbanité et culture véhiculées par la langue française : éloquent symbole, le poète Edmond Laforest se suicida au lendemain du débarquement, en serrant sur son cœur - dit-on - un dictionnaire Larousse. Forcés d'adopter en 1918 une constitution rédigée à Washington par le jeune sous-secrétaire d'État à la Marine Franklin Delano Roosevelt, les Haïtiens y firent stipuler à l'article 24 que : « Le français est la langue officielle. Son emploi est obligatoire en matière administrative et judiciaire. » Aucune des six constitutions précédentes n'avaient pris la peine de décréter ce qui semblait relever de l'évidence.

Dans Mariage haïtiano-américain, pièce en un acte de Duraciné Vaval qui se passe pendant l'occupation, le docteur Clarkson courtise la jeune haïtienne Cillote Jossy. Malgré que ce soit un anglo-saxon exceptionnel, puisque sans préjugé de couleur et surtout parce qu'ayant passé « sept à huit mois à Paris pour y apprendre la langue française », Cillote refuse sa main et lui explique pourquoi :

L'âme américaine et l'âme haïtienne ne peuvent se toucher parce qu'étrangères l'une à l'autre par l'éducation, le goût et les idées... Vous entendez par bonheur les jouissances matérielles que procure le Dieu-dollar. Vous construisez des chemins de fer géants et des buildings à quarante étages. Mais (...) la petite [56] Haïti en remontrera au colosse sur bien des choses, grâce à sa culture française (qui) lui a donné un penchant vers l'idéalisme chevaleresque, vers l'élévation morale, en dépit de nos erreurs politiques [16].

Pour Louis Morpeau, l'occupation avait au moins l'avantage de montrer aux Haïtiens combien leur culture « littéraire jusqu'aux os, française jusqu'à l'extrême limite, [17] » les place au-dessus :

(...) du frustre pragmatisme, du rude anglo-saxonisme nord-américains, dédaigneux des nuances, ignorants de la finesse et persuadés que toute civilisation est d'abord matérielle [18].

Dans les oeuvres d'imagination comme dans les quotidiens, tant sous l'occupation (dont la censure était plutôt coulante) que dans les années qui la suivent, revient comme un leitmotiv le contraste entre la vulgarité matérialiste des États-uniens et le raffinement artistique des Haïtiens, héritiers de celui de la France :

Beaucoup des difficultés qui surgirent entre les Américains et nous, écrit B. Danache, eurent leur origine dans la différence de nos deux mentalités et des deux langues [19].

Et Danache de remarquer combien les rares officiers de l'occupation qui parlaient français se montrèrent plus humains, respectueux et compréhensifs que les autres.

Dans le bilan dressé par la plupart des intellectuels le lendemain du départ des occupants en 1934, que l'on a baptisé « deuxième indépendance », les lettres et la langue françaises sont célébrées en termes militaires, tout comme au lendemain de la première indépendance. La veille de l'arrivée d'une mission parlementaire française, Luc Grimard se félicite que « la France vienne nous voir (...) surtout après vingt [57] années d'occupation étrangère et de résistance dans l'invulnérable bastion de sa langue... [20] ». Pour Georges Lescouflair : « Sans cette cuirasse, sans toutes ces choses de France qui sont en nous (...) l'Américain aurait vite fait d'Haïti une bouchée [21]. » « Pour organiser notre résistance, nous eûmes pour barricades nos origines et notre langue (...) la plus belle langue du monde », rappelle Jean Fouchard [22]. On pourrait multiplier les exemples.

Bien sûr, les dernières années de l'occupation virent la mise en question par Jean Price-Mars et ses disciples de l'idéologie de l'élite haïtienne. Ils lui reprochaient d'avoir sacrifié à ses propres valeurs culturelles occidentales celles de l'énorme majorité du peuple haïtien, en particulier d'avoir méprise sa religion, le vaudou, et sa langue, le créole. Mais cet « indigénisme », dont les avatars ont été souvent étudiés, ne préconisait aucunement l'abandon de la langue française. Dans la « Chronique-programme » de La Revue indigène, Georges Sylvain prône en juillet 1927 l'instruction du peuple « par une initiation graduelle à la connaissance de la langue et de la civilisation françaises obtenue à l'aide de notre dialecte créole ». Et Jean Price-Mars, que Léopold Sédar Senghor appelait « le père de la Négritude », répliquait à ceux qui se réclamaient de son enseignement pour prétendre remplacer le français par le créole :

Faire du créole notre langue nationale et officielle serait l'aveu d'une défaite dans l'âpre bataille où l'histoire nous a engagés pour garder notre position originale de peuple noir d'expression française au carrefour de la double civilisation anglo-saxonne et ibérique dans les trois Amériques [23].

Plus de soixante ans après le départ des « marines », que penser de la langue française en tant que bastion, cuirasse, bouclier, barricade dans l'âpre bataille pour faire obstacle à l'américanisation du pays ? Lorsqu'on sait que les citoyens [58] haïtiens qui dominent l'anglais sont désormais bien plus nombreux que ceux qui dominent le français, il est difficile d'être optimiste, et peut-être convient-il de conclure, tristement, par cette mise en garde que le romancier Léon Laleau, dans Le Choc mettait dès 1932 dans la bouche d'un prêtre français et qui, au jour d'aujourd'hui, ne s'applique pas qu'aux seuls Haïtiens :

(...) vous ne serez plus qu'une manière de petite colonie américaine qui, dans quelque temps, se souviendra à peine d'avoir eu une âme française. Vous perdrez peu à peu cette âme en acquérant la langue du voisin qu'il ne vous imposera pas - il n'est pas si bête, niais que les nécessités de vivre vous contraindrons à apprendre (p. 19).


[1] Pompée Valentin, baron de Vastey, Réflexions politiques sur quelques ouvrages et journaux français, Sans Souci (Haïti), Impr. Royale, 18 17, p. 94.

[2] Joseph Saint-Rémy, « Esquisse sur les hommes de lettres d'Haïti : Dupré », Revue des colonies (Paris), III, no 11, mai 1837, p. 469-472.

[3] Frédéric Marcelin, Ducas-Hippolyte..., Le Havre, Impr. Le Mâle, 1878, p. 167.

[4] Duraciné Vaval, Histoire de la littérature haïtienne, Port-au-Prince, Impr. Héraux, 1933, p. 477.

[5] Arthur Bowler, Haïti. Paris, Ch. Bayle, 1889, p. 17.

[6] Louis-Joseph Janvier, Les Détracteurs de la race noire et la République d'Haïti. Paris, Marpon et Flammarion, 1882, p. 27.

[7] Dantès Bellegarde, Au service d'Haïti, Port-au-Prince, Irnpr. Théodore, 1962, p. 245 (1943).

[8] Port-au-Prince, Impr. Verrollot, 1900.

[9] Emmanuel Edouard, Solution de la crise, Paris, Auguste Ghio, 1884, p. 25.

[10] Pascher Lespès, Haïti devant la France, Port-au-Prince, Typog. L'Haïtienne, 1891, p. 32.

[11] Demesvar Delorme. Réflexions diverses sur Haïti, Paris, E. Dentu, 1873, p. 133.

[12] Cité par Auguste Magloire, Étude sur le tempérament haïtien. Port-au-Prince, lmpr.-Libr. du Matin, 1908, p. 187.

[13] New-York, Banknote Engraving et Paris, F, Pichon, 1905.

[14] Anténor Firmin, « Haïti et la langue française », in Lettres de Saint-Thomas. Paris, Giard et Brière, 1910, p. 94.

[15] J.C. Dorsainville, L'Échec d'hier et l'effort pour l'avenir, Port-au-Prince, Impr. Ablart, 1915, p. 19.

[16] Duraciné Vaval, Mariage haïtiano-américain, in Histoire de la littérature haïtienne, op. cit, p. 437.

[17] Selon la formule de Léon Laleau « Ainsi parle un neveu... », in Coll., Témoignages sur la vie et l'œuvre du Dr. Jean Price-Mars, Port-au-Prince, lmpr. de l'État, 1956, p. 14.

[18] Cité par J. Michael Dash, Literature and Ideology in Haiti 1915-1961. London. Macmillan, 1991, p. 50.

[19] B. Danache, Le Président Dartiguenave et les Américains, Port-au-Prince, Impr. de l'État, 1950, p. 63.

[20] Luc Grimard, « Saluez ! C'est la France qui vient ! », Le Temps (Port-au-Prince), 28 déc. 1935.

[21] Georges Lescouflair, « Mon vieux carnet », Le Temps (Port-au-Prince), 12 juin 1937.

[22] Jean Fouchard, Trois discours, Port-au-Prince, impr. de l'État, 1962, p. 64.

[23] Jean Price-Mars, « Interview », Rond-Point (Port-au-Prince), juillet 1962.



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le mardi 15 janvier 2013 6:16
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie retraité du Cégep de Chicoutimi.
 



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