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Collection « Les sciences sociales contemporaines »
Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Pierre Hamel [professeur au département de sociologie de l’Université de Montréal], “Mouvements urbains et nouveaux modes de gestion du social”. Un article publié dans l'ouvrage sous la direction de Ginette Dussault et Victor Piché, L'inégalité sociale et les mécanismes de pouvoir, pp. 241-263. Québec : Les Presses de l'Université du Québec, 1985, 276 pp. Collection : Études d'économie politique, une collection dirigée par l'Association d'économie politique. [Autorisation accordée par l'auteur le 8 juin 2005] Introduction Parmi les groupes qui ont été affectés ces dernières années par le réajustement des politiques sociales dans le contexte de récession économique et de remise en question de la légitimité de l'État-Providence, les organisations populaires sont au premier plan. Si cette constatation renvoie en bonne partie à leur fragilité, elle désigne également une modification des rapports qui s'étaient instaurés lors de la mise en place de l'État-Providence. C'est la nature de cette modification que je voudrais cerner ici d'un peu plus près étant donné ses implications concernant la place et le rôle des organisations populaires dans la conjoncture actuelle. Le texte qui suit est divisé en trois parties. En premier lieu, en référence à la sociologie des mouvements sociaux, je formulerai quelques remarques en vue d'appréhender la spécificité des organisations populaires. Ensuite je considèrerai les nouvelles tendances qui semblent s'affirmer dans le domaine des politiques sociales, caractérisées, entre autres, par un discours décentralisateur et, apparemment, une certaine ouverture à l'endroit des organismes communautaires. Enfin, en me situant sur le plan politique, je formulerai quelques hypothèses au sujet des répercussions de ces nouvelles tendances relativement à la portée voire la survie des organisations populaires et à leur projet fondamental.
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