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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Mouvements urbains et démocratisation des politiques urbaines
dans le contexte de la mondialisation
” (2005)
Introduction


Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Pierre Hamel et Marco Silvestro, “Mouvements urbains et démocratisation des politiques urbaines dans le contexte de la mondialisation”. Un article publié dans l'ouvrage sous la direction de Louis Guay, Pierre Hamel, Dominique Masson et Jean-Guy Vaillancourt, Mouvement sociaux et changements institutionnels. L'action collective à l'ère de la mondialisation. Chapitre 4, pp. 91-113. Québec: Les Presses de l'Université du Québec, 2005, 420 pp. Collection: Géographie contemporaine. [M Hamel, sociologue nous a accordé le 28 janvier 2008 son autorisation de diffuser électroniquement cet article dans Les Classiques des sciences sociales.]

Introduction

À Montréal, l'action des mouvements urbains a joué un rôle de premier plan dans la modernisation de l'administration municipale, y inclus celui d'une démocratisation de la gestion publique, notamment en ce qui concerne la planification et les politiques urbaines. Dès les années 1960, ces acteurs ont attiré l'attention des médias, de la population et des pouvoirs publics sur le caractère rétrograde de la gestion effectuée à la vine de Montréal, dénonçant l'absence de transparence des décisions prises par les autorités municipales, notamment en matière de rénovation urbaine, et réclamant une participation des citoyens à sa gestion. 

Ces demandes et les mobilisations qui les ont portées ont conduit à transformer la culture civique urbaine. Elles n'ont pas pour autant démocratisé l'ensemble de la gestion municipale. C'est pourquoi, à partir du milieu des années 1980, les Corporations de développement économique communautaire (CDEC) se sont engagées sur le terrain du développement économique local. 

En associant les CDEC aux mouvements urbains, nous voulons éclairer la portée de leur action par rapport aux objectifs de démocratisation que formulaient les mouvements urbains des années 1960 et 1970. Pouvons-nous dire qu'elles parviennent à renouveler l'action collective de ces mouvements sur le terrain de la démocratie locale ? En acceptant d'établir des partenariats avec les pouvoirs publics, les milieux d'affaires et les syndicats réussissent-elles à préserver leur autonomie ? Comment interpréter leur action qui se déploie au sein des institutions ? 

Afin de répondre à ces questions, nous considérons l'évolution de l'action des CDEC dans le contexte urbain de Montréal en tenant compte des défis que représentent les changements récents sur le plan de leur financement. Avant de traiter de cet enjeu, il était nécessaire de dégager les principales caractéristiques de ces groupes, de leur évolution et du contexte politico-institutionnel à l'intérieur duquel s'inscrit leur action. Au préalable, nous situons l'action des CDEC en fonction d'un enjeu théorique majeur dans la conjoncture, celui de l'institutionnalisation de l'action collective.



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le jeudi 28 février 2008 12:16
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi.
 



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