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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Les sciences humaines et la pensée occidentale.
Tome VIII: La conscience révolutionnaire. Les idéologies. (1978)
Quatrième de couverture


Une édition électronique réalisée à partir du livre de Georges GUSDORF, Les sciences humaines et la pensée occidentale. Tome VIII: La conscience révolutionnaire. Les idéologies. Paris: Les Éditions Payot, 1978, 551 pp. Collection: bibliothèque scientifique. Une édition numérique réalisée par Loyola Leroux, bénévole, professeur de philosophie retraité du Cégep de Saint-Jérôme, près de Montréal. [Autorisation des ayant-droit le 2 février 2013 de diffuser l'oeuvre de l'auteur dans Les Classiques des sciences sociales.]

Tome VII. La conscience révolutionnaire. Les idéologies.

Quatrième de couverture

1789. Du passé faisant table rase, la Révolution de France ouvre à la raison des hommes nouveaux un nouvel espace mental. Sur la page blanche, les représentants du peuple, bâtisseurs de la cité idéale, dessinent de fascinantes épures selon les coordonnées d'une géométrie régie par la justice distributive et l'égalité. La conscience révolutionnaire est la cause et l'effet de cette expérience de pensée sans précédent.

Mais la fête de la Raison triomphante conduit à brève échéance à la saison en enfer de la Terreur. Et les tenants de l'Etat selon la Raison, du moins ceux qui survivent, sont trop heureux de confier les pleins pouvoirs au général Bonaparte, porte-parole de la raison d'Etat, d'une raison militante et militaire qui fera de l'Europe entière un champ de bataille. Puis viendra le jour du roi pacificateur Louis XVIII, qui reprend le cours de l'histoire à peu près là où l'Assemblée Constituante l'avait laissé en 1791.

Les Idéologues, par la parole et par l'action, ont fait passer à l'acte la conscience révolutionnaire. L'ingrate mémoire collective française a jeté aux poubelles de l'histoire ces penseurs qui s'honorèrent de la haine de Robespierre et de la hargne de Napoléon. Ils ont été, pourtant, les fondateurs de la République des Professeurs, les théoriciens de la démocratie libérale et les maîtres à penser de la Troisième République. Mais la tradition philosophique ne les a jamais relevés de la malédiction dont les accabla Victor Cousin, ennemi juré des intellectuels de gauche. Même les beaux esprits avancés d'aujourd'hui, marxiens et marxistes, ne savent aucun gré à Destutt de Tracy d'avoir fourni à leur vocabulaire un de ses termes les plus en vogue.

Le destin matériel et intellectuel du génial Lamarck illustre cette permanente injustice. Cabanis, Bichat, Pinel, Volney, Fauriel, Daunou, J.-B. Say et leurs amis sont, à des titres divers, des inspirateurs de l'anthropologie moderne. Ce livre voudrait leur rendre la justice et l'honneur qui leur sont dus.



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le dimanche 8 février 2015 13:50
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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