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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Georges GUSDORF, Les sciences humaines et la pensée occidentale. III:
La révolution galiléenne. Tome I.
(1969)
Table des matières


Une édition électronique réalisée à partir du livre de Georges GUSDORF, Les sciences humaines et la pensée occidentale. III: La révolution galiléenne. Tome II. Paris: Les Éditions Payot, 1969, 485 pp. Collection: bibliothèque scientifique. Une édition numérique réalisée par mon épouse, Diane Brunet, guide de musée retraitée du Musée de la Pulperie à Chicoutimi. [Autorisation des ayant-droit le 2 février 2013 de diffuser l'oeuvre de l'auteur dans Les Classiques des sciences sociales.]

[7]

Table des matières

Quatrième de couverture

INTRODUCTION

LA NOUVELLE EUROPE CULTURELLE

A. Dissociation de la vérité et nationalisation de la culture. [15]

Nouvel espace politique et nouvel espace mental. Fin de la culture sans passeport. Le thème nouveau de la République des Lettres atteste l'existence des frontières. Les sous-ensembles culturels régionaux et l'augmentation des effectifs intellectuels. Le nouvel espace culturel est décentralisé et relativisé. L'internationale du savoir. Le recul de la théologie. Accélération du rythme de l'histoire culturelle. Début, fin et milieu du siècle culturel.

B. Le nouvel espace européen : effacement de l'Italie et de l'Espagne [21]

Déplacement du centre de gravité de la culture européenne de la Méditerranée vers l'Atlantique et la mer du Nord. Après la Réformation, Rome n'est plus le centre d'un Occident unitaire. La condamnation de Galilée met la science en posture d'accusée. Padoue, dernier centre intellectuel. Déclin de la grandeur militante de l'Espagne. Stérilité scientifique. L'Espagne victime de la Contre-Réforme. La thèse de Max Weber et celle de William Petty. Fécondité de l'hétérodoxie et de la tolérance. L'art baroque comme phénomène de compensation.

C. La France [31]

La prépondérance française succède à la prépondérance espagnole après Rocroi (1643). Le XVIIe siècle français, avant Louis XIV, siècle de libre entreprise intellectuelle. Les libertins, érudits et l'expansion du rationalisme mécaniste. Sociétés savantes. Le rôle néfaste de Louis XIV. Raison d'État et raison d'Église chez Bossuet. Le déclin français ou l'envers du grand siècle.

D. L'Angleterre [37]

Incertitudes politiques et fermentation intellectuelle, depuis le temps de Bacon et de Shakespeare jusqu'à celui de Locke et de Newton. La Royal Society et le type humain du Christian virtuoso. Foi et science chez Robert Boyle et ses confrères ; la voie anglaise de la connaissance selon Thomas Sprat. Les virtuosi, puritains du savoir. Le concept de virtuoso intraduisible en français.

E. Les provinces-unies de hollande [45]

L'indépendance hollandaise, fille de la liberté, engendre la tolérance. La nouvelle puissance économique. Débats religieux : la prédestination. Jansenius, Gomar, arminiens et sociniens. Le synode de Dordrecht (1618-1619). Le refuge hollandais : Descartes, Spinoza, Bayle, Locke. L'université de Leyde (1575). La science hollandaise.

F. L'Allemagne [51]

Le XVIIe siècle allemand généralement méconnu. L'Allemagne n'est pas en ce temps un désert culturel ; mais il n'existe pas d'Allemagne consciente et organisée. Ni langue ni frontières, émiettement de la souveraineté. Pas de culture unitaire. Les grandes figures du XVIIe siècle germanique avant Leibniz. Joachim Jung. La polymathie. Morhof et le Polyhislor.

G. Les pays nordiques. La Suède [60]

La méditerranée nordique et le siècle d'or suédois. La reine Christine (1644-1654) et sa cour.

PREMIÈRE PARTIE

LA VÉRITÉ SELON LE MÉCANISME

I. L'AFFAIRE GALILÉE

Chapitre I. La révolution copernicienne [65]

La révolution copernicienne est une révolution galiléenne. La mutation de l'image du monde implique une révision déchirante des valeurs établies. Des incertitudes de Montaigne aux certitudes de Galilée. Situation spirituelle du XVIIe siècle. Naudé. Le nouveau ciel astronomique solidaire d'un renouvellement de la sensibilité intellectuelle. Voyages interplanétaires : Kepler, Cyrano de Bergerac. La vie sur la lune selon Bernier. Avec Fontenelle et Newton, la révolution astronomique est achevée. Cette révolution fut un phénomène interdisciplinaire.

Chapitre II. Le climat épistémologique de l'affaire Galilée ... [76]

La condamnation de Galilée n'est pas une erreur judiciaire. Galilée apporte une nouvelle topologie de l'intelligibilité. Le monde de l'à-peu-près devient un univers delà précision. Galilée fait descendre la science du ciel sur la terre. L'objection de conscience de Cremonini. Galilée se heurte à des évidences non astronomiques. Le procès affronte deux mentalités. Le cas de Campanella, galiléen et dernier penseur de la Renaissance. Lenteur de la translatio studii.

Chapitre III. L'affirmation galiléenne [85]

Galilée premier savant moderne. Sa formation. Situation équivoque de Galilée à Padoue. Sidereus nunlius. Le conflit des mentalités à propos du nouveau ciel et des taches solaires. La nouvelle intelligibilité affirme un nouveau rapport au monde. La jonction de la physique et des mathématiques. Les mathématiques sont la vérité du réel. Géométrisation de la matière : abducere mentem a sensibus. Descartes contre Galilée, en retard par rapport à lui. La destruction du Cosmos. La science de la nature séparée de la philosophie de la nature. Vers le phénoménisme et le positivisme. Extension du mécanisme à la biologie et à la psychologie, à la médecine, etc. Mais aussi déshumanisation du savoir : l'acosmisme intellectualiste. L'homme dépouillé de lui-même.

Chapitre IV. Le procès [103]

Le témoin et le héros de la réformation épistémologique. L'affaire Galilée n'est ni simple ni claire. Tragédie et tragi-comédie. Urbain VIII et Galilée. L'accusé est perdu d'avance. Le procès de Copernic (1616). Dialogue de sourds : la simple raison contre la raison d'Église et la raison d'État. L'autonomie de la démonstration scientifique. L'attitude galiléenne implique une désorientation ontologique. Elle commande une nouvelle lecture des livres saints, déjà définie par Kepler. La lettre de Galilée à la grande duchesse de Toscane (1615). La nature est aussi une révélation divine. Le procès de 1633, ou de l'inconvénient d'avoir raison tout seul.

Chapitre V. Les suites de l'affaire Galilée [121]

Persécution de Galilée jusqu'à sa mort et après sa mort. Galiléens français : Mersenne, Gassendi, Boulliau, Pascal. La pusillanimité de Descartes. Dégénérescence de la physique italienne et catholique, paralysée par l'obéissance dogmatique. La science à Louvain. Les universités, en France, demeurent fidèles à Aristote. La proscription du cartésianisme. La réaction du XVIIIe siècle : Montucla, Voltaire. La lente réhabilitation romaine de Copernic et de Galilée jusqu'à Vatican II.

II. L'AVÈNEMENT

DE L'INTELLIGIBILITÉ MÉCANISTE

Chapitre I. Le changement de système explicatif.... [135]

Le passage de l'ancien au nouveau monde du savoir comme une forme d'aveuglement : Husserl, Heidegger. Restructuration de l'espace mental. L'explication concilie la nature humaine et la nature des choses. L'expérience de vérité mène de la désadaptation à la réadaptation. L'homme moderne responsable et gérant de la connaissance. Le système explicatif existant arrive à sa limite de rupture ; d'où la nécessité d'un changement de configuration. La polémique anti-aristotélicienne : Ramus, Gassendi (1624). La critique baconienne. Le nouvel esprit scientifique : Sapere aude, Nullius in Verba. L'explication mécaniste par la matière et le mouvement ; le comment substitué au pourquoi. Une physique sans métaphysique. De la cause à la loi.

Chapitre II. Le partage des eaux [152]

La réforme mécaniste de l'entendement met en œuvre la notion de loi. De l'implication à l'explication. Rupture du lien ombilical entre l'homme et le monde. Dépoétisation du réel. Disjonction de l'art et de la science. Le combat retardateur des devins et astrologues au XVIIe siècle. Crédulité et incrédulité. Difficulté de fixer une ligne de démarcation. Le cas de Mersenne. Robert Boyle et le passage de l'alchimie à la chimie. La science veut être une langue bien faite. La ligne de partage est une ligne de bataille. La Cabale. Les Rose Croix et la permanence de l'occultisme. Observation et expérimentation dans le De Magnete de Gilbert (1600). L'épuration du champ épistémologique. Fin de l'astrologie. Phénoménisme de Boyle et de Claude Perrault. Approches du phénomène humain.

Chapitre III. Les résistances [173]

A. La fin des sorcières [174]

La sorcellerie est une donnée immédiate de la conscience. Jean Bodin : De la Démonomanie des Sorciers (1580) défend l'authenticité des pratiques démoniaques. L'épidémie européenne de sorcellerie et sa répression : 1550-1650. Les démons liés à l'essence de la vie religieuse selon la mentalité prémécaniste. Montaigne veut disjoindre le naturel du surnaturel. Son positivisme humaniste veut déterminer les choses avant de chercher les causes. Les sorcières relèvent de la médecine mentale : Johannes Wier (1563), Naudé (1649). La fin des sorcières coïncide avec l'apparition de la psychiatrie et de l'assistance publique. Des Ursulines de Loudun (1633) aux Ursulines d'Auxonne (1661). La fin des procès de sorcellerie en Europe, corollaire de la rationalisation de la religion. Les derniers défenseurs de l'authenticité des faits démoniaques : Thomas Browne (1635), Joseph Glanvill (1666). Malebranche et la pathologie de l'imagination (1674). Vrais et faux démons. Le rationalisme intégral de Baltasar Bekker : Le Monde des Enchantements (1691-1693). Interprétation mécaniste de tous les faits de magie, y compris ceux de la Bible, dans l'esprit d'un christianisme libéral. La fin de la chasse aux sorcières.

B. La question du miracle [199]

Le miracle, action directe du divin sur l'humain, explique tout, mais n'explique rien. L'averroïsme renaissant cultive la magie naturelle, miracle naturalisé. Les réformateurs réagissent contre la prolifération du merveilleux chrétien. Miracula et mirabilia ; Montaigne contre l'esprit de miracle. Les érudits critiques : Patin, Boulliau, Naudé. Le mécanisme demande un contrôle rationnel des prodiges. L'hygiène mentale de la Logique de Port Royal. Le déterminisme corpusculaire. Mersenne : la physique des lois met le miracle hors la loi. Selon les virtuosi, l'ordre de la création atteste Dieu mieux que les miracles. « La nature est un perpétuel miracle. » Thomas Sprat. La réduction du miracle chez Spinoza : les miracles bibliques sont des faits de mentalité. La sensibilité intellectuelle du mécanisme hostile aux puissances trompeuses. Dieu fonde le déterminisme universel. La question de la prédestination. La volonté particulière de Dieu moins significative que sa volonté générale. « La nature n'est jamais si admirable que quand elle est connue. »

III. LE MODÈLE MÉCANISTE

Chapitre I. Machine [219]

Circulation fiduciaire des significations. La destruction de l'armature dogmatique du cosmos fait place nette pour la définition d'un nouveau globus intellectualis. Le modèle, pensée de la pensée, évidence de l'évidence. Le modèle de la machine implique une démythisation de la réalité. La machine comme parabole d'intelligibilité. La révélation de l'automate depuis le XVe siècle. Les origines du Dieu horloger. De l'animisme au mécanisme : Descartes, Boyle et l'horloge de Strasbourg. Le cœur-machine de Harvey, origine de l'animal machine. La machine arithmétique. L'homme-robot de Leibniz. L'automate spirituel de Spinoza. Leviathan ou l'automate social. La machinerie pédagogique de Comenius. La galerie baconienne des machines

Chapitre II. Méthode [236]

L'unification des procédures intellectuelles dans un espace mental homogène. Huet : « Les Anciens manquent de méthode. » Jardins à la française. Avant le XVIIe siècle, la vérité est déjà là, toute faite. Au siècle mécaniste, la vérité devient recherche de la vérité. La vérité comme vérification. La méthode, pensée de la pensée, préalable à toute pensée et logique des temps nouveaux. Rapidité, facilité, économie de pensée. Le concept de méthode chez Descartes comme projet d'une science universelle. Le champ unitaire de la connaissance et 1’exemplarisme mathématique. Le Dieu calculateur. Toutes les questions doivent être résolues more mathematico : Althusius, Spinoza, Hobbes, Leibniz, Newton. La méthode selon Pascal. L'éducation de l'esprit par la science. Leibniz critique de Descartes. De l'ordination du savoir acquis à la programmation du savoir futur. Triomphalisme cartésien et induction baconienne. Le XVIIe siècle n'a pas inventé la méthode universelle, mais découvert l'universalité de la méthode. La méthode dans les exercices spirituels : Jésuites, piétisme, méthodisme. Ratio studiorum et pédagogie de la raison militante.

Chapitre III. Nature [259]

La nature est la récapitulation des êtres. Physis, Cosmos, création. Nature et surnature selon le christianisme. Le sujet de la science moderne s'oppose au monde pour le transformer : Bacon. La philosophie mécanicienne : Ramus, Sprat. Exaltation de l'invention technique : Colbert, Charles Perrault. Libre entreprise du savant et de l'ingénieur. L'espérance mécaniste d'une entrée en possession de la réalité. L'atomisme comme instrument épistémologique. Les schémas corpusculaires d'explication. La nature mécaniste déspiritualisée : Gassendi, Descartes, Hobbes, Boyle. Elle est un agrégat matériel de corps en mouvement selon des lois rationnelles. La philosophie expérimentale déchiffre et organise l'univers sans renier Dieu. Fontenelle : la nature comme spectacle, et le merveilleux des machines.

Chapitre IV. Sociologie du savoir mécaniste  [279]

La science n'est pas un empire dans un empire. La reconnaissance sociale de la fonction scientifique. L'oligarchie culturelle au XVIIe siècle. Le nouveau type de savant : la science devient une passion de l'âme et une utilité sociale. Désacralisation du champ épistémologique ; disjonction de l'expérience scientifique et de l'expérience religieuse. Puritanisme et philosophie expérimentale. Science et sainteté chez Pascal. Le type idéal du virtuoso. Les libertins érudits et la critique historique. Le métier d'historien. Déclin des universités en France ; elles refusent la science mécaniste. Le cas de l'Angleterre : Gresham Collège, les universités traditionnelles et la Société Royale. Les Académies, protégées par le pouvoir, sièges de la philosophie expérimentale. Le projet encyclopédique de Colbert. Académies et Sociétés savantes mettent en œuvre l'esprit mécaniste. Unité de la science et unité de l'humanité selon Comenius et Leibniz. Les grands programmes du XVIIe siècle, utopies et réalités. Le Grand Électeur Frédéric Guillaume. Fondation de l'université de Halle (1694). Universités de Altdorf, de Leyde ; organisation du travail scientifique. La circulation des idées : Philosophical Transactions et Journal des savants (1665), Acta Eruditorum (1682), Nouvelles de la république des lettres (1684). Livres et revues. Accélération de l'histoire culturelle. La nouvelle Europe des esprits, publicité des travaux, relations internationales. Sociétés littéraires, valeurs mondaines et valeurs scientifiques. La culture devient une société anonyme. Apparition d'un public, et d'une littérature de vulgarisation. Aristocrates, parlementaires et bourgeois. La question d'argent et le financement de la recherche. Amateurs, religieux et professeurs. De quoi vivait Leibniz. L'intervention de l'État. La politique scientifique de Colbert.

DEUXIÈME PARTIE

LE RAPPORT AU MONDE
ET LA RATIONALISATION DE L'ESPACE-TEMPS


Chapitre I. Chronométrie et topométrie [321]

La montre-bracelet de Pascal et le chronomètre de Maupertuis. L'épopée de la mesure. Les origines de la chronométrie et la spatialisation du temps vécu. La vertu d'exactitude. Le problème des longitudes lié à la conquête de la terre. Les diverses méthodes de mesure. La question de l'heure ; le pendule et les progrès de l'horlogerie aux XVIIe et XVIIIe siècles. Christian Huygens et le « pied horaire ». Détermination quantitative de l'espace-temps.

Chapitre II. Le système du monde [333]

La science de l'univers comme science de l'homme. La pensée physique soumise à la discipline mathématique. Isaac Beeckman. Le conceptualisme de la philosophie de la nature fait place à un réseau de relations mathématiques. Rôle inducteur de l'optique mathématique. William Gilbert : De Magnete (1600) ; la terre comme champ de forces magnétiques. La notion d'harmonie chez Mersenne. La mise en équation de l'univers par Galilée, discours unitaire de la terre et du ciel. Le procès de Galilée par Descartes. Descartes non cartésien en physique. Impressionnisme des tourbillons. L'esprit de système et les réminiscences scolastiques. Échec de la physique des principes. Le relativisme épistémologique et le phénoménisme de la philosophie expérimentale. Degrés de la certitude expérimentale selon Huygens. Il faut préférer les faits aux idées, l'expérience au système. Borelli intermédiaire entre Galilée et Newton : une mécanique céleste rationnelle. La synthèse newtonienne constitue l'univers du discours scientifique et ouvre un nouvel âge mental. Le bon usage des hypothèses et le sens de l'attraction. Positivisme newtonien. Un modèle neuf d'intelligibilité. Huygens : Cosmotheoros.

Chapitre III. Les sciences de la terre [365]

L'explication par figure et mouvement descend du ciel sur la terre et sous la terre.

A. La géographie [366]

De la Sphérique mathématique des Anciens à la géographie descriptive des Modernes. La formalisation cartographique. La dissolution du Cosmos émancipe la géographie de la cosmologie. Autonomie épistémologique de la planète Terre. Le XVIIe siècle entreprend l'inventaire systématique et raisonné du globe terrestre. État des connaissances : la majeure partie de la Terre demeure inconnue. Les progrès de la topographie : les triangulations. La géographie et les pouvoirs publics. La Geographia generalis de Bernard Varenius (1650), premier traité moderne de géographie, et ses successeurs. Géographie régionale, géographie historique. La vulgarisation : relations missionnaires et récits de voyages. Voyages imaginaires. Retard de l'enseignement géographique. La culture géographique comme rapport au monde. Jacques II à l'Académie des Sciences.

B. La géologie [386]

L'intelligibilité mécaniste revendique le domaine souterrain. Résistance de la terre vivante. Mundus subterraneus du P. Kircher (1665). La terre dans l'échelle des êtres. Le schéma épistémologique de la Genèse. La science de la terre comme science sacrée. L'évolution du globe : continuité et discontinuité. Origines du mot Géologie. Débuts d'une cosmogonie rationnelle et mécaniste : Descartes. Leibniz : Protogaea. La théorie des éléments. Météorologie. Hydrographie. Volcans, minerais, fossiles. La mécanique géologique de Sténon (1669), esquisse d'une explication positive.


Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le jeudi 8 mai 2014 9:26
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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