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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Histoire de la Congrégation des Soeurs Antoniennes de Marie, Reine du clergé, 1904-1958. (1959)
Les armoiries


Une édition électronique réalisée à partir du livre du Père Guissard, a.a., Histoire de la Congrégation des Soeurs Antoniennes de Marie, Reine du clergé, 1904-1958. Chicoutimi: Maison-Mère des Soeurs Antoniennes de Marie, 1959, 328 pp. [Livre diffusé avec l'autorisation formelle de la Supérieure générale de la communauté des Soeurs Antoniennes de Marie, Soeur France Croussette, le 13 juin 2015.]

[13]

Les armoiries


Voici le dessin des armoiries des Sœurs Antoniennes de Marie, Reine du Clergé, de Chicoutimi, telles que conçues et composées par le Frère Gérard Brassard, assomptioniste.

L'écu en losange indique une congrégation de femmes. Il est timbré au chiffre mariai couronné, posé sur une croix fleurdelisée et entouré de grappes de raisins et d'épis de froment, le tout symbolisant le nom de la Congrégation, le but poursuivi par les Sœurs Antoniennes et l'esprit qui les anime.

La Congrégation des Sœurs de saint Antoine de Padoue, dont le nom fut plus tard changé en celui des Sœurs Antoniennes de Marie, Reine du Clergé, a été fondée en 1904, au Séminaire de Chicoutimi. Cet Institut a comme but principal toutes les œuvres d'ordre spirituel et temporel pouvant contribuer au recrutement du clergé et à la sanctification des prêtres : entretien des séminaires, orphelinats, écoles apostoliques préparatoires au séminaire, etc.

À l'occasion du cinquantenaire de leur fondation, le Conseil généralice de la Congrégation décida de modifier les premières armoiries en les adaptant à des symboles plus sobres selon les règles de l'art héraldique. Les nouvelles armoiries apparaissent donc pour la première fois à l'aurore du Jubilé d'Or de l'Institut.

[14]

Voici le blasonnement des armes

Écu en losange, de gueules à une croix fleurdelisée d'or chargée en cœur d'un écusson d'azur aux lettres A et M entrelacées en monogramme argent, l'écusson surmonté d'une couronne céleste à sept étoiles du second. L'écu est entouré de quatre épis de froment et d'un cep de vigne naturel entrelacés en sautoir autour de l'écu.

La devise : « S'immoler dans l'ombre. »

Cette devise exprime toute la vie de la Sœur Antonienne : c'est le travail humble et caché de Marthe auprès du Sauveur et la prière de Marie aux pieds du divin Maître. La première en vaquant aux soins temporels des prêtres du Seigneur et immolant sa vie à leur service, la seconde à genoux goûtant les divins enseignements et priant pour la sanctification du clergé.

Le champ de gueules (rouge) représente l'esprit de sacrifice dont la religieuse fait profession par amour pour Dieu, le clergé et les âmes, et qu'elle doit poursuivre jusqu'à la mort. Cet amour généreux, ardent, est figuré par l'or qui n'est sujet à aucune altération, ainsi sa fidélité doit être à toute épreuve si elle veut atteindre son noble but. La croix fleurdelisée est celle que la religieuse porte sur sa poitrine, elle occupe la place d'honneur dans l'écu pour lui rappeler que le salut du monde est dans la croix, et que c'est par la croix qu'il sera vaincu : In hoc signo vinces.

L'écusson d'azur posé sur la croix au centre de l'écu figure lui-même le nom des Sœurs Antoniennes et leur dévotion mariale. Le bleu est l'emblème de la perfection symbolisant l'aspiration vers un idéal élevé et rappelant aux Sœurs qu'à travers les multiples occupations parfois fastidieuses du terrible quotidien, elles doivent tendre sans cesse à la perfection, même dans les plus petites de leurs actions quotidiennes, ainsi que l'oblige leur état de vie entièrement consacrée au divin Maître par l'émission de leurs vœux de religion.

Les lettres A pour Antoniennes et M pour Marie unies en monogramme d'argent, forment le sigle de la Vierge très pure, exprimé par l'argent, en même temps qu'elles désignent d'une façon heureuse les initiales de la Congrégation complétées par la couronne céleste à sept étoiles d'or donnant ainsi pleine signification aux noms d'Antoniennes de Marie, Reine du Clergé.

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La Vierge Marie est non seulement leur Patronne, mais elle est aussi la Reine et la Souveraine de l'Institut. Etoile de la mer, phare céleste qui domine les vagues agitées qui portent le frêle esquif jusqu'à ce qu'il entre au port de la bienheureuse éternité. A l'heure du danger, pour elles-mêmes et pour ceux dont elles ont la garde, les Sœurs invoqueront Marie. Après elles des jeunes filles sont amenées au Roi. Cette phalange représentée par les sept étoiles de la couronne, rappellent le souvenir des sept Fondatrices de la Congrégation, qui comme les saintes Femmes de l'Évangile suivirent Notre-Seigneur et ses apôtres, pourvoyant à leurs besoins. Elles rappellent aussi la multitude des âmes vierges qui viendront s'enrôler sous la bannière de Marie pour servir l'Église en aidant le prêtre.

Le froment qui entoure l'écu représente l'œuvre des séminaires à laquelle collabore la Congrégation ; et la vigne, des vocations sacerdotales cultivées avec un très grand soin par l'Église et ses ministres. C'est encore l'image du sacrifice eucharistique, dévotion spéciale de la Congrégation. Le nombre quatre des épis de blé rappelle les différentes phases de la vie du prêtre : l'enfance, la jeunesse, l'âge mûr et la vieillesse et montre les divers aspects de l'œuvre unique à laquelle se consacre la Congrégation des Sœurs Antoniennes de Marie, Reine du Clergé.

Rév. Fr. Gérard Brassard, A.A.
Worcester, Mass., 24 février 1954.

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Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le dimanche 28 juin 2015 19:46
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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