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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

La décentralisation en pratique. Quelques expériences montréalaises, 1970-1977. (1979)
Quatrième de couverture


Une édition électronique réalisée à partir du livre de Gérard DIVAY avec la collaboration de Jacques T. Godbout et la participation de Jean-Pierre Collin et Gérald Fortin, La décentralisation en pratique. Quelques expériences montréalaises, 1970-1977. Québec : INRS-urbanisation, mars 1979, 363 pp. Rapport de recherche, no 5. [Autorisation confirmée par l’auteur, le 11 août 2005, de diffuser cet article.]

La décentralisation en pratique.
Quelques expériences montréalaises, 1970-1977.

Quatrième de couverture


La décentralisation est à l'ordre du jour dans de nombreux milieux. La réforme attendue transformera-t-elle les institutions locales de manière à vraiment leur permettre de réaliser les buts généraux qu'elle se fixe, à savoir la prise en charge par les gens de leurs propres affaires et l'amélioration des services ? Quelles seraient les caractéristiques institutionnelles les mieux adaptées à ces objectifs interdépendants ?

Si l'on se pose la question à propos des institutions décentralisées créées depuis 1970 et chargées de la fourniture des services dans les domaines des affaires municipales, des affaires sociales et de l'éducation, et qu'on examine leur fonctionnement et leur "produit", les changements qu'elles ont apportés, on peut déjà dégager des éléments de réponse. En ce qui concerne les trois organismes métropolitains, Communauté urbaine de Montréal, Conseil de la santé et des services sociaux de Montréal métropolitain et Conseil scolaire de l'île de Montréal, on observe que si la régionalisation apporte une certaine rationalisation dans la production des services et une amélioration de la justice fiscale, elle n'a guère, jusqu'ici, suscité de débats sur l'orientation des services ni accru le nombre de ceux qui y prennent part. Par ailleurs, la présence des usagers a été admise dans les unités locales de production des services : centres locaux de services communautaires, écoles, bureaux d'aide juridique, centres d'éducation populaire, et on remarque que les unités locales qui disposent de la plus grande autonomie et qui accordent un rôle décisionnel aux usagers sont aussi celles où les changements sont les plus prometteurs.

Étant donné l'incidence de la participation, une décentralisation qui chercherait à améliorer les services devrait se faire selon des modalités qui instaureraient une relation dynamique entre usagers et producteurs de services, conclut le rapport. Une telle relation dynamique peut difficilement s'établir dans des unités locales étroitement dépendantes du niveau central. Une politique de décentralisation doit choisir entre l'encadrement camouflé et l'autodéveloppement des unités locales.

Cet ouvrage présente un cadre théorique, des données et des propositions qui intéresseront tous ceux que préoccupe l'organisation des services publics locaux.


Retour au texte de l'auteur: Jacques T. Godbout, sociologue, INRS-urbanisation. Dernière mise à jour de cette page le mercredi 30 décembre 2015 9:11
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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