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Collection « Les sciences sociales contemporaines »
Le Québec et la Crise. Société et comportement électoral : l'élection provinciale québécoise de 1935. (1975)
Abrégé
Une édition électronique réalisée à partir du texte de Camil Girard, Le Québec et la Crise. Société et comportement électoral : l'élection provinciale québécoise de 1935. Dissertation soumise à la faculté des Sciences sociales, département d'Histoire, telle que requise comme condition préalable à l'obtention de la Maîtrise-ès-Arts (Histoire), Faculty of Graduate Studies, The University of Western Ontario, London, Canada, août 1975, 162 pp. [Autorisation formelle accordée conjointement par Camil Girard, historien à l’Université du Québec à Chicoutimi le 10 novembre 2016 de diffuser en libre accès à tous cette thèse dans Les Classiques des sciences sociales.]
La première partie de cette recherche établit un sommaire des interprétations sur la société québécoise et sur son comportement électoral. Une deuxième partie décrit les mouvements de pensée durant la Crise de 1929 à 1935. Une troisième expose les réactions de la société québécoise durant cette période. La dernière partie analyse les résultats électoraux des scrutins provinciaux de 1931 et 1935 en lien avec les facteurs économiques et sociaux qui peuvent expliquer le comportement des électeurs dans leur circonscription d’appartenance.
La Crise économique a été coûteuse aux partis politiques et aux gouvernements. La société québécoise des années trente présente les traits d'une société marquée par les mouvements d'industrialisation et d'urbanisation auxquels s'ajoute la Dépression.
À l'aide de méthodes quantitatives, nous vérifions si la Crise a affecté le comportement électoral des Québécois entre 1931 et 1935. Durant cette période, 1'électorat se prépare à mettre fin au règne du parti libéral qui dirige la province depuis plus de 35 ans.
Le Québec a une longue tradition électorale partisane ; la carte électorale ne favorise en aucune manière la participation des milieux populeux aux scrutins. Le parti conservateur s'identifie à un groupe particulier de l'électorat. Enfin, la Crise n'a pas changé profondément le comportement électoral des Québécois. L'électeur n'associe pas l'acte électoral ni le pouvoir à des moyens pour améliorer sa condition au cours de la Crise. En cela, la campagne électorale et la présence des chefs ont sans doute contribué à sortir l’électeur d’un choix plus rationnel.
Dernière mise à jour de cette page le mardi 14 mars 20179:49
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
Saguenay - Lac-Saint-Jean, Québec
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