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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Louis Gill, “Rembourser la dette : la pire des hypothèses.” (2007)
Pourquoi est-il inopportun... ?


Une édition électronique réalisée à partir du texte de Louis Gill, “Rembourser la dette : la pire des hypothèses.” Notes pour conférences présentées à l’hiver et au printemps 2007. [Avec l'autorisation de l'auteur accordée le 25 octobre 2007 de publier cet article dans Les Classiques des sciences sociales.]

Pourquoi est-il inopportun de rembourser
la dette publique ?


1. Parce que le poids relatif de la dette (par rapport au PIB) diminue de lui-même avec une croissance du PIB supérieure à celle de la dette. Cette vision des choses, aujourd’hui hérétique pour certains, n’a rien de nouveau. Elle faisait partie du consensus social au Québec au lendemain du Sommet économique et social de 1996, alors que le rapport de la dette totale au PIB atteignait 52 % après la réforme comptable gouvernementale de 1998. 

2. Parce que le coût du remboursement de la dette est beaucoup plus élevé que les économies d’intérêts qui en découlent et que ces sommes seraient mieux investies dans la santé, l’éducation, les services publics, l’environnement et le développement économique. 

3. Parce que tout dollar consacré à la réduction de la dette est un dollar en moins pour ces autres dépenses. Le prétendu conflit entre les générations qui proviendrait de la dette publique est un leurre et si un tel conflit devait exister, il serait bien davantage la conséquence du gaspillage de ressources investies dans le remboursement de la dette. Le meilleur legs à laisser aux générations futures et la meilleure dotation à offrir à la génération actuelle consistent dans les investissements dans la santé, l’éducation et les infrastructures sociales, qui sont la base de la richesse actuelle et future.



Retour au texte de l'auteur: Louis Gill, économiste québécois, retraité de l'UQAM Dernière mise à jour de cette page le dimanche 30 décembre 2007 8:52
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi.
 



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