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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Mona-Josée GAGNON, “La souveraineté du côté des riches et des pauvres.” Un article publié dans l’ouvrage sous la direction d’Alain-G. Gagnon François Rocher, Réplique aux détracteurs de la souveraineté du Québec, pp. 233-243. Montréal : VLB Éditeur, 1992, 507 pp. Collection : Études québécoises. [Autorisation accordée par l'auteure le 23 juin 2003 de diffuser toutes ses publications dans Les Classiques des sciences sociales].

[233]

Deuxième partie.
LES IMPLICATIONS SOCIALES ET CULTURELLES

La souveraineté du côté
des riches et des pauvres
.”

Mona-Josée GAGNON


1. Les inégalités comme répercussions du chaos économique
2. Les inégalités comme conséquences des déficiences du projet souverainiste


Alors que mois après mois tombent des statistiques accablantes, la menace de l'accentuation des inégalités sociales dans un Québec souverain est un argument qui porte. « Un Québec coupé en deux », les régions qui se meurent, un pauvre sur quatre à Montréal, l'économie qui va cahotant et le chômage qui ne descend pas, les logements et les maisons qui ne trouvent plus preneurs, les jeunes angoissés par ce qui les attend, tous les gouvernements embourbés dans des déficits... N'en jetons plus. La souveraineté va-t-elle empirer la situation ? Verra-t-on davantage de Jaguar et de Mercedes à Montréal, à Québec et à Saint-Georges parcourir des rues de plus en plus sinistrées, peuplées d'enfants de plus en plus faméliques ?

La question est valable. On peut réagir aussitôt par l'argument contraire : « voilà ce que le fédéralisme canadien a fait du Québec », ou « peut-on vraiment faire pire ? » En réalité, ces réponses sont à la mesure de la question et des prémisses qui la sous-tendent : courtes, très courtes. Montons d'un cran, ou du moins essayons.

Nous verrons dans ce chapitre les deux versions, l'une à l'autre parfaitement étrangère, de l'interrogation sur [234] l'accroissement des inégalités sociales : la version « crypto-économique » des défenseurs du fédéralisme et la version « socialiste » d'une fraction de la gauche québécoise. Après avoir analysé l'une et l'autre, nous résumerons les motifs qui font que ces argumentations nous renvoient à de la politique-fiction. Qu'il s'agisse de faire trembler dans les chaumières ou d'afficher ses convictions militantes, il faut rappeler que l'avenir d'un pays est le produit de forces sociales et d'un environnement dont nul ne saurait prévoir les évolutions et les multiples interactions.

1. Les inégalités comme répercussions
du chaos économique



Une première façon d'envisager l'accroissement des inégalités est de les relier au marasme économique qui ne manquerait pas de succéder à la déclaration de souveraineté. On a en fait ici deux arguments dans un. Le premier concerne la conjoncture économique difficile. Le second concerne l'identification des principales victimes de cette conjoncture : les « petits », les défavorisés, la veuve, l'orphelin, le sans-emploi, le retraité, la travailleuse au salaire minimum...

L’argument crypto-économique

Le fondement de ce sombre pronostic est économique, même s'il débouche sur une question sociale. Certains annoncent un marasme économique durable, d’autres se contentent d'envisager une phase d'ajustements très pénibles.

On ne saurait contester raisonnablement qu'un changement fondamental au statut constitutionnel du Québec sera accompagné d'une période de transition. Même si l'accession à la souveraineté est au départ un processus de nature essentiellement politique, il va de soi que des ajustements divers affecteront l'ensemble de l'organisation [235] sociale et économique du Québec. Un pays ne proclame pas sa souveraineté avec l'intention de ne rien changer au statu quo ante. Et il y a forcément, entre l'ancien et le nouvel ordre, une période de transition.

C'est cette période de transition, aux contours forcément un peu imprécis, qui déclenche la verve de plusieurs adversaires de la souveraineté qui insistent tout particulièrement sur l'aspect économique. Mais en pratique, le nombre d'inconnues est beaucoup trop élevé pour que l'on puisse annoncer avec précision ce qu'il va advenir de l'économie du Québec pendant la période de transition et même après.

Le Québec aurait-il réussi, par un miracle absolu, à ne pas être affecté par la restructuration économique mondiale qui bouleverse les plus grandes puissances, que les anti-souverainistes en tireraient argument pour que nous restions dans la confédération canadienne. Mais la réalité est plus dure : notre économie est ébranlée, comme les autres ; si bien qu'une partie croissante de la population est d'ores et déjà rejetée par les circuits économiques ou encore craint d'être frappée par le chômage, la précarité, la pauvreté. Il est plus difficile, dans ces conditions, de pratiquer l'insouciance. C'est ainsi que plusieurs d'entre nous peuvent prêter une oreille attentive aux prophéties, préférer même les plus catégoriques d'entre elles, ce qui équivaut souvent à donner préséance aux économistes. Les questions que la Commission Bélanger-Campeau a minutieusement posées à une diversité d'experts étaient principalement d'ordre économique. La Commission a ainsi cédé à l'air du temps, qui a consacré la suprématie de l'économique dans le discours politique et en outre conféré à l'économique un caractère de vérité incontestable.

Or, jusqu'à nouvel ordre, la souveraineté du Québec est une question d'ordre fondamentalement politique ; les paramètres économiques interviennent comme facteurs de facilitation ou de complexification et constituent des éléments sur lesquels le politique peut peser. Par ailleurs, la science économique n'est pas une science exacte, et les économistes [236] nous en donnent la preuve chaque fois qu’ils ouvrent la bouche ou noircissent du papier. Il n'y a pas à s'étonner que, toutes choses demeurant stables, les économistes ne sachent pas nous dire quand et de combien de points le chômage va baisser. Il n'y a pas à s'étonner non plus que les pronostics des économistes sur les questions les plus simples soient régulièrement déjoués, ou que ces économistes se contredisent les uns les autres. Mais ce dont il faut s'étonner, et ce qu'il faut certes déplorer, c'est que plusieurs prêtent foi à des scénarios économiques post-souveraineté d'une précision affolante. Le débat sur la souveraineté évoque trop souvent l’économie-fiction [1] ».

L'argument social

La deuxième partie de l'argumentation « chaos économique » postule que quand une économie va mal, ce sont les « petits » qui s'en sortent le plus mal et absorbent tous les mauvais coups. Qui oserait contester en effet qu'en période de chômage élevé, il est préférable d'être pourvu d'un diplôme universitaire plutôt que d'un diplôme d'études secondaires, d'une maison payée et d'un régime enregistré d'épargne-retraite plutôt que d'un bungalow hypothéqué et d'une auto achetée à crédit ? Et, pour survivre à la faillite de l’État, ne vaut-il pas mieux avoir un revenu à soi, être de préférence à son compte, plutôt que d'être bénéficiaire de l'aide sociale, de prestations de chômage ou du supplément de vieillesse ?

Les réponses à des questions aussi triviales paraissent s'imposer, d'autant plus qu'en matière d'inégalités, nous nous y connaissons et qu’à vrai dire nous constatons leur continuel accroissement depuis une décennie. Mais voici que de l'économie-fiction nous sommes passés sans nous en rendre compte à la politique-fiction.

« Les femmes et les enfants d'abord », proclame la noble règle d'éthique qui guide le capitaine lorsque le bateau fait naufrage. Les économies capitalistes fonctionnent exactement selon le principe contraire, du moins là où [237] sévissent le plus durement les préceptes néolibéraux. Mais les dangers qui menacent les plus démunis, souveraineté ou pas, période de transition ou pas, relèvent de processus, de responsabilités et de décisions qui sont d'ordre politique.

Or le politique, c'est d'une part un appareil institutionnel qui exerce formellement le pouvoir et c'est, d'autre part, une société civile traversée par différents courants, diversement mobilisée selon les époques et disposant aussi de certains pouvoirs : pression, revendication, action électorale...

Il n'est pas sans de lourdes conséquences que les gouvernements fassent construire des stades olympiques plutôt que des hôpitaux, ou qu’ils abreuvent de prêts et de subventions des entreprises plutôt que de promouvoir une stratégie industrielle conséquente. Il n'est pas anodin non plus que de nombreux groupes sociaux se prononcent en faveur de la création d'emplois et de la construction d'hôpitaux plutôt que de stades olympiques.

Voilà autant de gestes qui relèvent du domaine des choix politiques, gouvernementaux ou populaires, et qui médiatisent et transforment les réalités économiques. Il en va de même des inégalités sociales ; leur évolution est largement consécutive à ce qui se passe dans la sphère politique ; l'économie n'a pas le dernier mot, les marges de manœuvre existent.

Pourtant, en dépit du bon sens, certains se sont hasardés à calculer, au centime près, le coût de la souveraineté pour chaque citoyen du Québec, chiffre devant lequel nous avons frémi différemment, selon nos conditions financières respectives.

Indépendamment du fait que c'est bien là un exemple de prévision statistique abusive, il demeure que le rôle des gouvernements consiste, ou devrait consister, à répartir équitablement les fardeaux.

Somme toute, les problèmes économiques de la transition ne se répercuteront pas nécessairement sur la partie de la population qui en a présentement plus que son lot. Les politiques gouvernementales et la fiscalité devraient toujours [238] être là pour assurer un partage plus équitable des richesses, incarner les solidarités. En matière de lutte aux inégalités, nous pouvons sans aucun doute être plus performants.

2. Les inégalités comme conséquences
des déficiences du projet souverainiste


Ceux et celles qui annoncent la croissance des inégalités en s'appuyant sur la (mauvaise) orientation de classe des formations politiques souverainistes ou sur les lacunes de leurs programmes appartiennent à un autre univers que les fédéralistes du chaos économique. Ces derniers sont essentiellement fédéralistes alors que les autres, dont il sera maintenant question, sont d'abord motivés par leurs convictions socialistes ou, plus largement, par leur attachement au progrès social. Leurs raisonnements sont différents mais ils parviennent souvent au même résultat : les lendemains de la souveraineté seront douloureux même pour ceux qui avaient le moins à perdre.

Le nationalisme peut-il être à gauche ?

Ne parlons pas ici des survivants du mouvement Cité libre de la première heure, pour qui le nationalisme s'appuie par essence sur des sentiments xénophobes, racistes et même fascistes, et pour cette raison est globalement irrécupérable, condamnable et aucunement réformable.

Sans aller aussi loin, certains craignent de voir le courant souverainiste se faire emporter par quelque vague de droite. Leur premier argument est que, par définition ou presque, un peuple opprimé en vient facilement à la xénophobie, au repli, et même à opprimer à son tour les minorités. Leur deuxième argument se fonde sur une lecture discutable de notre histoire nationale selon laquelle le nationalisme au Québec a toujours été porté par les élites qui défendaient ainsi leurs intérêts et non ceux du peuple.

[239]

Cela vaut tant pour le nationalisme défensif des élites cléricales et traditionnelles que pour les élites intellectuelles, technocratiques et industrielles qui ont bâti l'appareil d'État à partir des années 1960 et travaillé à la prise du pouvoir par le Parti québécois. Le nationalisme apparaît donc structurellement inquiétant.

Dans ce genre de débat, personne ne peut prétendre emporter complètement la mise : il restera toujours matière à discussion et à opposition. Quatre arguments peuvent être mis de l'avant en antithèse.

  • On peut légitimement considérer que le nationalisme québécois a connu, à l'intérieur même de son développement, un point de rupture lorsqu'il s'est mis à envisager l'émancipation politique, c'est-à-dire au moment où le projet d'indépendance a commencé à être formulé. La « frilosité » qui caractérisait auparavant le nationalisme québécois, qui valorisait par exemple le travail de la terre et les familles nombreuses et abandonnait l'industrie et la finance aux non-francophones, avait fait long feu. De même la cause nationaliste s'est-elle diffusée dans des couches sociales plus larges, et particulièrement chez les travailleurs et travailleuses syndiqués.

  • La modernisation du Québec s'est alimentée de façon importante à la construction d'un appareil d'État, qui a ainsi servi de débouché important pour les enfants scolarisés du « baby boom ». Parallèlement, des Québécois d'origine francophone pénétraient avec succès les milieux industriels et financiers. Bien sûr, la Révolution tranquille et ses suites n'ont pas profité également à tous et à toutes. Le Québec est une société de classes... mais y a-t-il un endroit où il n'en va pas ainsi ?

  • On peut cependant voir les changements institutionnels et la modernisation du Québec comme des outils qui peuvent être mis au service des collectivités. Avant les années 1960 nous n'avions pas de tels outils, nous n'exercions pas de contrôle collectif sur notre économie, notre État pataugeait dans le folklore, le favoritisme et l'amateurisme. À présent, le Québec a les moyens d'être un pays [240] moderne qui peut se doter de politiques orientées vers le contrôle ou la diminution des inégalités.

  • Au-delà des déclarations de principe, la société québécoise n'a pas été gouvernée « à droite », comparativement au reste de l’Amérique du Nord. Le régime d'assurance-maladie (menacé), celui d’aide juridique (aux seuils d'accessibilité devenus ridicules), la Loi sur la santé et sécurité du travail (malgré les problèmes logistiques) nous sont enviés. L’Ontario social-démocrate n'a pas encore osé interdire l'utilisation de briseurs de grève ou étatiser l'assurance-automobile, comme ce fut fait chez nous il y a plus de dix ans. Nous ne souffrons donc pas de quelque atavisme de droite.

  • On peut s'inquiéter devant l'insistance de plusieurs leaders à faire appel à l'union sacrée, au rassemblement des « forces vives ». Nos chefs politiques souverainistes, en agissant ainsi, reproduisent la recette éprouvée par tous les pays qui ont fait leur indépendance. À la veille de quitter l'autre, il n'est pas nécessairement judicieux d'insister lourdement sur les fragmentations à l'intérieur du groupe sécessionniste. La social-démocratie a toujours été, également, le foyer des alliances de classes et des recherches de consensus [2]. Les appels unanimistes, les déclarations selon lesquelles le Québec a la concertation fichée au tissu social, apparaissent certes un peu dérisoires. Ces discours n’effaceront pas la réalité des inégalités sociales, l'incapacité d'un aréopage à représenter tous et chacun, toutes et chacune, et le besoin de rappeler ces réalités têtues. Cela dit, ces discours m'apparaissent plus stratégiques qu'incriminants.


La souveraineté, pour quoi faire ?

En bref, disons qu'il y a trois façons d'être souverainiste. La première façon est de considérer que la souveraineté constitue une fin en soi et que donner un État national à un peuple est un objectif se suffisant à lui-même. La deuxième façon d'être souverainiste consiste à voir dans la [241] souveraineté un moyen d'instaurer certaines mesures politiques et sociales : il s'agit d'une approche très répandue chez les sociaux-démocrates québécois, notamment dans les organisations syndicales. Chez ceux-là, la souveraineté en tant qu'objectif n'est pas dénigrée, mais il s'agit plutôt de s'en servir comme tremplin pour bâtir un pays plus conforme à ce qu'on souhaite.

La troisième façon de se situer face au souverainisme, c'est d'en exiger un certificat de bonne foi socialiste : c'est le groupe des « oui mais » ou des « oui si ». C'est de ce côté-là que vient la question de « la souveraineté, pour quoi faire ? ». Pour plusieurs, en effet les problèmes les plus cruciaux, les plus importants au Québec ne sont pas d'ordre constitutionnel : ils ont trait au chômage, à la pauvreté, à la croissance des inégalités, au gaspillage environnemental. La souveraineté en tant que telle n'est pas le problème, ni l'enjeu : il s'agit de savoir comment on s'en servira pour infléchir le cours des choses dans les domaines les plus importants de l'intervention politique. Face à certains discours souverainistes qui cherchent à nous convaincre, dirait-on, que la souveraineté ne changera rien à rien, les socialistes sceptiques disent : « Eh ! voilà, je vous l'avais bien dit ! » Très symboliquement d'ailleurs, la campagne entreprise par Solidarité populaire Québec, à l'automne 1991, visait à consulter la population « ordinaire » sur tous les grands sujets, sauf celui de la souveraineté.

Cette attitude de secondarisation de la souveraineté - mais de non-indifférence à son égard - était extrêmement répandue au tournant des années quatre-vingt et à l'occasion du débat référendaire, au moment où plusieurs organisations syndicales défendaient la position du « oui critique ». Ce groupe s'est affaibli depuis au profit des tenants sociaux-démocrates du « oui ». En toile de fond : le renversement des démocraties populaires, la crise des socialismes, l'affaiblissement de la gauche ici et ailleurs, la disparition des utopies mobilisatrices.

Deux lignes argumentaires peuvent être développées pour répondre à ceux et celles qui craignent que la souveraineté [242] risque de ne rien changer aux paramètres sociaux et donc de ne diminuer en rien les inégalités sociales.

  • Sur le plan des structures, on peut soutenir que la souveraineté nous donnerait les outils et les moyens pour mettre en œuvre des politiques sociales et économiques que le dédoublement des pouvoirs et des compétences a toujours empêchées. De plus, le fait d'avoir un seul gouvernement, et le fait que ce gouvernement ne rende compte qu'aux électeurs et électrices du Québec, constitue aussi des garanties d'un meilleur contrôle. C'est dire que l'on pourrait intégrer les politiques dans le domaine de la main-d'œuvre et des sans-travail... que les ressources pourraient être canalisées en vue de l'instauration de politiques d'emploi et d'une stratégie industrielle plus efficaces. Toutes ces mesures pouvant bien sûr s'intégrer dans une approche globale de lutte aux inégalités et à la dualisation de la société.

  • Les arguments structurels ne sont pas négligeables. Mais les structures ne sauraient constituer une fin en soi, non plus qu'une garantie de quoi que ce soit. Ceux et celles qui exerceront des fonctions de responsabilité dans un Québec souverain arriveront au pouvoir avec des idées politiques, des affinités avec certains milieux et au premier chef avec leur propre parti. Leur action sera lourdement marquée par un environnement politique et économique difficilement prévisible - d'autant que cet environnement se définit de plus en plus à l'échelle internationale. Leur action sera aussi dans une grande mesure le résultat de ce que seront les Québécois, les Québécoises et leurs groupes de pression ainsi que des priorités, des revendications, des craintes et des audaces qui seront les leurs. Nous aurons la souveraineté si nous la méritons, mais nous aurons aussi la souveraineté que nous méritons.

[243]

[Les notes en fin de chapitre ont été converties en notes de bas de page. JMT.]



[1] Comme l'ont bien démontré les économistes S. H. Ingerman et L. Soderstrom, « Contre les utopies radieuses et les scénarios catastrophes », dans Le Devoir, 14 janvier 1992, p. 11.

[2] Voir, par exemple, l'ouvrage de A. Przeworski : Capitalism and Social Democracy, Cambridge, Cambridge University Press, 1985.



Retour au texte de l'auteur: Mona-Josée Gagnon, sociologue québécois Dernière mise à jour de cette page le jeudi 23 octobre 2014 14:42
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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