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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Gabriel Gagnon, “ Populisme et progrès. Les créditistes québécois. ” (1975)
Introduction


Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Gabriel Gagnon, “ Populisme et progrès. Les créditistes québécois (1975) ”. Un article publié dans la revue Recherches sociographiques, vol. 17, n° 1, janvier-avril 1976, pp. 23-35. Québec : Les Presses de l’Université Laval. [Communication présentée au IXe colloque de l'Association internationale des sociologues de langue française, Menton, mai 1975.] [Autorisation accordée par l’auteur, le 3 février 2004.]

Introduction (*)

La liaison entre progrès économique, social et culturel est de plus en plus remise en question, autant par les adeptes de la nouvelle culture que par les tenants d'un renouveau du marxisme. La modernisation, la bureaucratisation et la rationalisation n'apparaissent plus nécessairement comme des éléments essentiels du progrès social. Les vieilles distinctions entre socialisme scientifique et socialisme utopique s'estompent de plus en plus avec les premières concrétisations de l'autogestion et le réveil des nationalités à l'intérieur même des sociétés industrielles.

C'est à la lumière de cette évolution des idéologies que nous avons décidé d'analyser dans une perspective nouvelle le phénomène créditiste, mouvement politique québécois protestataire, important surtout en milieu rural et dans les villes situées en dehors de la zone métropolitaine de Montréal, dont l'implantation et les succès électoraux ont fait depuis les années trente un rival sérieux des vieux partis et, depuis 1970, du Parti Québécois indépendantiste. Mouvement de type populiste, le créditisme a été jusqu'à maintenant défini surtout comme réactionnaire, tant par les commentateurs politiques que par les chercheurs scientifiques. Après avoir présenté une analyse critique de ces interprétations, nous espérons montrer comment une nouvelle façon de voir les choses pourrait conduire à de tout autres résultats. En exposant finalement les perspectives générales d'une recherche qui n'en est qu'à ses débuts, nous déboucherons sur un certain nombre de propositions utiles, selon nous, pour l'analyse de la culture des classes dominées du Québec.


Note :

* Communication présentée au IXe colloque de l'Association internationale des sociologues de langue française, Menton, mai 1975.

Retour au texte de l'auteur: Gabriel Gagnon, sociologue, Université de Montréal Dernière mise à jour de cette page le Jeudi 18 novembre 2004 08:49
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue.
 



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