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http://dx.doi.org/doi:10.1522/cla.gag.nou

Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Gabriel Gagnon
sociologue, Département de sociologie, Université de Montréal



Nouvelles formes de solidarité:
le monde du travail ” (1992)

Bibliographie

Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Gabriel Gagnon, sociologue, “ Nouvelles formes de solidarité: le monde du travail ”. Un article publié dans l'ouvrage sous la direction de Daniel Mercure, La culture en mouvement. Nouvelles valeurs et organisations, pp. 207-216. Québec : Les Presses de l'Université Laval, 1992, 314 pp.

[Autorisation accordée par l’auteur, le 3 février 2004.]
Courriel: lheureux.gagnon@sympatico.ca
“ Tenter d'explorer les divers visages de la solidarité n'est pas une tâche nouvelle pour les sociologues qui, dans cette entreprise, prennent la suite d'un Proudhon, d'un Durkheim, d'un Gurvitch ou d'un Jean Duvignaud. Aucune société moderne, en effet, ne peut se développer sans formes de solidarité pour servir de lien entre l'individu, la famille et l'État. Pourtant, alors que les sociétés communistes de l'Est et la social-démocratie nordique prétendaient nous offrir un modèle achevé de société solidaire à proposer aux foules solitaires de l'Ouest et aux masses affamées du Sud, leur évolution récente nous amène à tout remettre en question.

Au lieu d'évoluer vers un socialisme à visage humain tel qu'esquissé par des gens comme Vaclav Havel ou Andreï Sakharov, la majorité des pays de l'Est semblent avoir opté soit pour une adhésion frénétique à l'économie de marché, faisant fi de tous les aspects collectifs de l'économie, soit pour un nationalisme mâtiné de totalitarisme et de xénophobie. Au même moment, la social-démocratie découvre la fragilité des bases démocratiques qu'elle avait pensé établir entre son État-providence et des citoyens considérés avant tout comme des usagers passifs de services de plus en plus sophistiqués. La crise s'accélère encore sous les coups des hauts taux de chômage produits par l'évolution technologique et de l'endettement accru de l'ensemble des adminis-trations publiques. Du côté du Sud, une économie informelle bien vivante et de plus en plus répandue ne parvient à enrayer ni les méfaits d'un système mondial toujours fondé sur l'échange inégal ni la montée des tribalismes et des fondamentalismes religieux. ”

  • Daniel Baril, “Que reste-t-il de Possibles? Pour ses 25 ans, la revue Possibles dresse un bilan et organise un colloque sur la nécessité de refonder la société québécoise.” Forum, Université de Montréal, Édition du 11 février 2002 / Volume 36, numéro 20.

Revenir à l'auteur: Gabriel Gagnon, sociologue, Université de Montréal Dernière mise à jour de cette page le jeudi 14 décembre 2006 19:36
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur au Cégep de Chicoutimi.
 



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