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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

POUR BIEN FINIR LE 21e SIÈCLE. ESSAI. (2013)
Avant-propos


Une édition électronique réalisée à partir du texte de Robert Fossaert, POUR BIEN FINIR LE 21e SIÈCLE. ESSAI. Andresy, France, mai-septembre 2013, 46 pp. Texte inédit. Chicoutimi, Les Classiques des sciences sociales, août 2013. [Autorisation formelle accordée par l'auteur, le 16 octobre 2003, de diffuser cette oeuvre sur ce site. Cette autorisation a été réitérée de le août 2013.]

POUR BIEN FINIR LE 21e SIÈCLE

Avant-propos


Le 21è siècle n’a que treize ans, mais je lui ai déjà consacré cinq livres :

Comme tous mes écrits, ces textes sont librement téléchargeables sur le site canadien : « Les Classiques des Sciences Sociales » : URL.

* * *

À peine adolescent, le 21è siècle a déjà manifesté une telle originalité que son analyse a pu être déployée de la sorte, sans redites. Mais, plutôt que d’ajouter de nouveaux grains à ce long chapelet, je vais prendre le risque de raisonner à l’envers, c’est-à-dire de vaticiner sur ses principaux aspects, tels qu’on peut en supputer le développement durant les décennies prochaines. Je ne suis ni devin, ni prophète, donc je vais probablement progresser d’erreur en erreur. Mais l’utilité de ces erreurs sera d’aider le lecteur à mieux réfléchir, chemin faisant, sur la portée de ses actions.

Inaugurant ce siècle en détruisant les tours du World Trade Center, des Saoudiens armés de Boeing capturés en vol ont « obligé » les États-Unis à adjoindre à leurs croisades contre le communisme et la drogue, une équipée mondiale contre le « terrorisme», le tout sous les regards soigneusement distraits des « fidèles alliés » de l’OTAN et de l’asthénique ONU. Depuis lors, les États-Unis peinent à se désengluer d’un Moyen-Orient qui s’est enflammé; à se détourner d’un « printemps arabe » qui agite tout le nord de l’Afrique ; et à ne pas voir les désordres multiples du reste de l’Afrique. Sans savoir qu’y faire, ils assistent à l’énorme essor de la Chine et aux percées multiples du Sud (américain, asiatique et même africain).

Pour qui passe du politique à l’économique, la « mondialisation » en cours ne répond guère aux espérances étatsuniennes. Une crise financière ravage les banques-à-l’américaine en tous pays et anémie un dollar qui requiert sa dose quotidienne de milliards secourables. Le libre échange tant espéré progresse à pas de géants, au gré de multinationales souvent apatrides. De ci de là, les regains du capitalisme d’État prennent de l’ampleur. Un chômage multiforme et récurrent ravive certains protectionnismes. Le « consensus de Washington », cher aux ânes bâtés de la haute banque (internationale ou non) est mort avec le 20è siècle, sans héritier.

Le troisième pilier de la vie sociale autour duquel s’entortillent les idéologies de toute sorte vacille lui aussi. Pas seulement parce qu’un nouveau pape peine à réactiver un catholicisme noyé dans une chrétienté divagante; combattu par un islam actif autant que divers; surclassé par des bouddhismes et d’autres dires religieux plus tard venus. La diffusion mondiale des savoirs scolaires ou banals, enrichis de travaux scientifiques, techniques, juridiques et de dizaines d’autres variantes dûment appareillées, avive certes les esprits qui pensent vraiment. Mais, présentement, l’essentiel se joue ailleurs, parce que la croûte terrestre, déjà ceinte d’une atmosphère qui devient la poubelle de toutes les industries est désormais cernée par tout un tapis de messages numériques provenant de partout et communiquant à tout un chacun, un flux incessant de dires, d’images et d’autres « idées ».

Économies en désordre, politiques aberrantes, idéologies titubantes : le système mondial est en grand désordre, en ce début de 21è siècle.



Retour au texte de l'auteur: Robert Fossaert Dernière mise à jour de cette page le mercredi 18 septembre 2013 8:59
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie retraité du Cégep de Chicoutimi.
 



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