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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Fernand Foisy, MICHEL CHARTRAND. Les voies d’un homme de parole. (1999)
Chronologie


Une édition électronique réalisée à partir du livre de Fernand Foisy, MICHEL CHARTRAND. Les voies d’un homme de parole. Montréal: Lanctôt Éditeur et Fernand Foisy, 1999, 303 pp. [Autorisation accordée par l'auteur le 3 juin 2012 de diffuser toutes ses publications sur Michel Chartrand dans Les Classiques des sciences sociales.]

MICHEL CHARTRAND.
Les voies d’un homme de parole.

Chronologie



1916



Le 20 décembre, naissance de Michel Chartrand, fils de Marie-Joseph-Louis Chartrand (1867-1944) et Hélène Patenaude (1873-1962), à Outremont, au 97 de la rue McCulloch, angle du boulevard Mont-Royal. Il est le treizième d'une famille de 14 enfants (septième garçon). Ses frères qui le précèdent sont Paul, Lionel, Gabriel, Gaétan, Gérard et Marius. Quant aux filles, la plus vieille, Lilianne (Lili) est suivie de : Adrienne, Stella, Lucienne, Myrielle, Yvette et la quatorzième, Jacqueline.

Louis Chartrand est à l'emploi du gouvernement du Québec à titre de vérificateur au palais de justice de Montréal. Il assumera cette fonction durant 44 années. Ni bleu ni rouge (selon les partis politiques), il est... nationaliste !

1921

Michel vit quelques mois au centre-ville de Montréal, rue Labelle, et y rencontre des personnages un peu étranges pour lui vu son très jeune âge, en plein Red Light...

1922

Classe préparatoire à l'école Dollard, à Outremont, dirigée par les frères maristes qu'il apprécie beaucoup.

1925

Michel fait son entrée à l'Académie Querbes, à Outremont, dirigée par des clercs de Saint-Viateur - il est en 4e année et Pierre Elliott Trudeau, futur premier ministre du Canada et parrain de la Loi des mesures de guerre promulguée en octobre 1970, est inscrit, lui, aux

classes de langue anglaise.

1926

Michel poursuit ses études à l’Académie Querbes.

1929

Entrée au collège Brébeuf, en Éléments latins. Pierre Elliott Trudeau y est aussi inscrit....

Il n’aime pas ce collège et trouve ses professeurs incompétents. Il y fait des études médiocres, demande à être changé de collège.

[294]

1931

Pensionnaire au collège de Sainte-Thérèse où il ne trouve pas d'intérêt et se réfugie dans la lecture. Il fit beaucoup, habitude qu'il a toujours conservée. Il donne des cours de grec.

1933

5 septembre. Entrée à la Trappe d'Oka. Il est moine de chœur. Il effectue des travaux manuels, médite et prie. La vie qu'il y mène, lui, « un homme de parole », se déroule dans un silence de chaque instant.

1935

8 octobre. Il quitte la Trappe d'Oka.

1936

Il travaille bénévolement à la Jeunesse indépendante catholique (JIC) du diocèse de Montréal.

Il profite de ses soirs libres pour suivre différents cours, entre autres à l'École des métiers, dans le secteur de l'imprimerie (l’actuel cégep Ahuntsic, rue Saint-Hubert, angle Legendre, à Montréal). Il apprend son métier de typographe chez les frères des Écoles chrétiennes.

Michel devient secrétaire des Jeunesses patriotes (groupe nationaliste). Il quitte ce mouvement lorsque celui-ci décide d'appuyer Maurice Duplessis aux élections suivantes.

1938

Voyage en Abitibi avec la colonie Dollard-des-Ormeaux à Saint-Dominique-de-Béarn, sous les auspices de I'ACJC (Action catholique de la jeunesse canadienne, qui deviendra plus tard la JIC ; l'ACJC était une sorte de fédération qui chapeautait les autres mouvements). Il voit de jeunes ex-chômeurs de la région de Montréal venus s'établir en ce pays de roches y mourir de fièvre typhoïde, mort attribuable à l'eau contaminée de la rivière, elle-même empoisonnée par le déversement de produits toxiques provenant des compagnies mêmes qui exploitent ces travailleurs. Prise de conscience : un gouvernement dit catholique et canadien-français, à cette époque, se permettait d'être complice de cela et laissait, sans mot dire, mourir ces jeunes travailleurs. À son retour à Montréal, il adhère à l'Action libérale nationale (ALN) avec Paul Gouin, dissident du groupe dirigé par Maurice Duplessis.

1939

Inscrit à la faculté des sciences sociales, économiques et politiques de l'Université de Montréal.

Organisateur aux élections provinciales du Québec au sein du parti politique l'Action libérale nationale.

1940

Il devient dirigeant de la JIC, organisation chapeautée par des ecclésiastiques, et participe aussi aux Jeunesses patriotes.

[295]

Avec ses parents, il déménage à Montréal au 288, carré Saint-Louis.

Il fait la rencontre d'André Laurendeau, qui deviendra chef du Bloc populaire canadien (BPC).

Il suit des cours d'histoire de l'abbé Lionel Groulx à l'Université de Montréal, rue Saint-Denis, à Montréal, et fréquente l'École des sciences sociales du père Lévesque.

1941

Janvier. Un mois d'entraînement militaire à Huntingdon. Il a été renvoyé du Canadian Officer Training Corps (COTC) pour avoir refusé de remplir et de signer les formulaires d'engagement pour service actif imprimés uniquement en anglais.

Le 14 février, jour de la Saint-Valentin, fiançailles non officielles avec Simonne Monet, à Sainte-Adèle. Michel a 25 ans.

Président gérant fondateur de la coopérative La Bonne Coupe, avec son futur beau-frère Joachim Cornellier. Il se met à la recherche d'une manufacture à Sherbrooke pour les besoins de la coop.

Il se lie à Alfred Rouleau (qui deviendra président du Mouvement Desjardins), membre de la JIC, et, au mois de juin, il voyage avec lui dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean afin de parler de coopératisme et de tenter de fonder des coopératives de fabrique de vêtements.

Il milite au sein du mouvement coopératif « Maître chez nous ».

En juillet, il est conscrit dans le COTC, corps-école des officiers de l'Université de Montréal au camp militaire de Saint-Jean.

Octobre. Retraite spirituelle au monastère cistercien d'Oka pour réfléchir sur le mariage chrétien.

Il poursuit ses cours du soir à l'Institut canadien d'orientation professionnelle.

1942

17 février. Mariage de Simonne Monet et de Michel Chartrand à la chapelle de l'église Notre-Dame de Montréal. Le mariage est béni par le chanoine Lionel Groulx.

Septembre. Membre fondateur de la Ligue de défense du Canada et du Bloc populaire.

Il travaille à un plébiscite contre la conscription, chez les étudiants, avec François-Albert Angers, André Laurendeau et Philippe Girard, organisateur à la CTCC (ancêtre de la CSN), la Confédération des travailleurs catholiques du Canada.

[296]

Quelque 10 000 personnes assistent à un rassemblement de la Ligue de défense du Canada, au marché Saint-Jacques, à Montréal. Il participe à l'organisation.

Henri Bourassa, fondateur du journal Le Devoir, fait un discours à cette occasion ; le « vieux chef » nationaliste a 78 ans. Organisateur, avec Marc Carrière (qui sera emprisonné quelques mois), de la campagne du candidat des conscrits, Jean Drapeau, jeune avocat, contre le général Laflèche dans la circonscription d'Outremont, à l'élection partielle du 30 novembre 1942. Michel s'y fait remarquer par son style oratoire.

Travail à plein temps comme typographe à la boutique de son père, l'Imprimerie Stella, rue de Brésole, dans le Vieux-Montréal, jusqu'en 1949.

1943

11 mars. Naissance du premier enfant : Marie-Mance-Micheline.

1944

30 janvier. Naissance d'un deuxième enfant : Hélène.

Participe, en compagnie de Simonne, à l'École des parents. Michel fait la rencontre du chercheur Burton Ledoux, lequel s'intéresse aux maladies industrielles comme la silicose.

6 novembre. Le père de Michel, Louis Chartrand, meurt à l'âge de 77 ans.

8 décembre. Naissance d'un troisième enfant : Marie-Andrée.

Celle-ci mourra accidentellement, le 3 mars 1971, à l'âge de 26 ans. Michel venait alors tout juste d'être libéré, après une détention de quatre mois à Parthenais, le 16 février 1971, après avoir été emprisonné le 16 octobre 1970 en vertu de la Loi des mesures de guerre.

1945

Candidat du Bloc populaire canadien aux élections fédérales du 11 juin 1945, dans la circonscription de Chambly-Rouville. Il aborde les thèmes de la dépendance économique.

1946

Participe à la fondation de la Caisse populaire Desjardins de Montréal-Sud (Longueuil).

Le ler février, naissance d'un quatrième enfant, le premier garçon : Louis-Lionel-Alain, Louis en l'honneur du père de Michel, Lionel en l'honneur du chanoine Lionel Groulx et d'un frère de Michel, décédé, et Alain en l'honneur du grand-père de Simonne.

Michel suit des cours donnés par le chanoine Lionel Groulx à l'École sociale populaire.

[297]

1948

Participe à  un article de Berton Ledoux, publié dans le numéro de Relations de mars 1948, il découvre l'horreur de « l'abattoir humain » de Saint-Rémi-d'Amherst (Laurentides) où des dizaines de mineurs de la mine de kaolin sont morts de silicose.

3 janvier. Naissance d'un cinquième enfant : Suzanne-Geneviève.

1949

13 février. Début de la grève des 5 000 travailleurs de l'amiante à Thetford-Mines et à Asbestos. Il fait plusieurs voyages à Asbestos pour encourager les grévistes. Il se documente sur le syndicalisme.

1950

En septembre, il participe pour la première fois au congrès de la CTCC (la CSN) à Sherbrooke.

Il est organisateur pour la Fédération nationale du vêtement de la CTCC, d'août 1950 à décembre 1951.

1951

Il travaille dans la région de Victoriaville et de Shawinigan pour la Fédération nationale du vêtement de la CTCC et devient agent d'affaires au Conseil central de Shawinigan.

Il assume cette fonction jusqu'en février 1952.

Il intervient dans la grève des travailleurs de l'Alcan de Shawinigan et est arrêté par la Police provinciale.

1952

Il travaille encore pour la Fédération nationale du vêtement de la CTCC à Victoriaville, à Sherbrooke (grève des employées de la Classon).

Responsable de la mobilisation des syndiqués de Shawinigan et de Grand-Mère pour les travailleurs et travailleuses de la Wabasso.

Il devient agent d'affaires pour le syndicat de Rubin à Sherbrooke. Grève. Chroniques radiophoniques deux fois par semaine. Arrestations, procès et incarcération de février à juin.

En septembre, il participe au congrès de la CTCC à Shawinigan et il décline sa mise en nomination au poste de deuxième vice-président de la CTCC.

2 mai. Début de la grève chez Dupuis et Frères. Grève tumultueuse pour la reconnaissance du syndicat.

Après la grève, en juin, il devient agent d'affaires pour le Syndicat du commerce (dont fait partie le Syndicat des employés de Dupuis et Frères). Il occupera ce poste jusqu’en septembre 1953, puis y reviendra de façon intermittente jusqu'en 1957.

Participe à l'organisation du syndicat des travailleurs du textile de la Celanese à Sorel.

[298]

Organise des séances de formation syndicale pour la CTCC avec le responsable, Fernand Jolicœur.

10 décembre. Proclamation de la Loi de l'émeute à Louiseville. Après la levée de la Loi de l'émeute, Michel revient au local du syndicat des travailleurs et y voit les murs maculés du sang des travailleurs battus par les policiers.

1953

Membre fondateur du Syndicat des permanents (employés) de la CTCC, le 15 mai, et il est élu membre du premier comité de direction du syndicat.

Engagé comme propagandiste temporaire à la CTCC. Congédié puis rétabli dans ses fonctions à la suite de la décision du tribunal d'arbitrage présidé par Pierre Elliott Trudeau, en octobre 1954. Jean Marchand, alors secrétaire général de la CTCC, s'était opposé à sa réembauche, après quelques accrochages...

De 1954 à 1957, il sera deux fois remercié par la CTCC - disons plutôt par Marchand - et il gagnera ses deux arbitrages. La première décision arbitrale est signée par Pierre Elliott Trudeau et la seconde, par Me Théo L'Espérance.

21 avril. Naissance d'un sixième enfant : Madeleine.

1954

En septembre, il participe au congrès de la CTCC, à Montréal. Il se présente au poste de secrétaire général contre Jean Marchand. Marchand domine. Chartrand est battu.

9 juillet. Naissance du septième et dernier enfant : Dominique.

30 octobre. Il démissionne de son poste d'organisateur au sein de la CTCC.

1955

Travaille au Conseil central de Shawinigan comme conseiller technique. Il participe à la grève des travailleurs de la Consolidated Paper (division Belgo), la Belgo.

1955

et

1956

Sept arrestations, sept incarcérations, trois condamnations,

dont une rejetée par la cour d'appel ; les deux autres condamnations attendent toujours une décision ; elles sont toujours pendantes.

1956

Conseiller technique du Conseil central de Shawinigan-Grand-Mère pour les grévistes de Canadian Resins, Canadian Carborandum, Dupont.

À la radio, il anime une série de tribunes téléphoniques dans la région de la Mauricie.

De juillet à décembre, il décide d'aller travailler dans l'organisation-information pour les Métallos de la FTQ à Rouyn-Noranda. Il est responsable de l'éducation syndicale.

[299]

Sollicité par Jean-Paul Geoffroy, Gérard Pelletier et Pierre Trudeau, il adhère à la CCF (Cooperative Commonwealth Federation), chez Mme Thérèse Casgrain.

En août, il participe, à Winnipeg, au Conseil national de la CCF. Par la suite, la CCF devient au Québec le Parti social-démocrate (PSD). Michel en est le chef provincial.

Candidat aux élections provinciales pour le PSD dans la circonscription de Chambly. Il récolte 877 voix contre 20 031 pour le candidat Robert Théberge du Parti libéral du Québec.

1957

Leader et non plus chef québécois du PSD.

Il participe à la grève des travailleurs de l'Alcan à Arvida.

Revient au Syndicat des travailleuses et travailleurs de Dupuis et Frères comme agent d'affaires.

Candidat dans Longueuil pour le CCF-PSD (coalition) à l'élection fédérale du 10 juin. Il obtient 1758 voix. Il est battu.

11 mars. Début de la grève de six mois des travailleurs de la Gaspé Copper Mines (Noranda) à Murdochville, membres des Métallurgistes unis d'Amérique (FTQ), sous la présidence de Théo Gagné. Michel s'y rend durant ses vacances et soutient les grévistes. Il participe à 32 assemblées pour parler des conditions de travail et de la compagnie. Il fait une série d'émissions radiophoniques à Matane et à New Carlisle.

Il sera congédié à son retour à Montréal et il devient le « chauffeur » de Gérard Picard, président de la CTCC.

7 septembre. Michel participe à la manifestation de solidarité avec les grévistes de Murdochville devant le parlement de Québec, où Duplessis est toujours au pouvoir : 7 000 manifestants.

1958

Candidat, en mars, à l'élection fédérale dans la circonscription de Lapointe (Arvida) pour le CCF-PSD. Victoire morale : 7 042 voix.

Élu membre du conseil d'administration de la Caisse populaire des Syndicats nationaux de Montréal.

29 décembre. Grève des 75 réalisateurs francophones de la télévision de Radio-Canada à Montréal. Plus de 2 000 syndiqués de la société d'État respectent les piquets de grève, dont les membres de l'Union des artistes (FTQ). L’arrêt de travail mené par la CTCC prend fin le 9 mars 1959.

1959 Participe au congrès national de la CCF à Regina.
[300]

Candidat à l'élection partielle provinciale pour le PSD au Lac-Saint-Jean : il recueille 3 286 votes. Victoire du candidat de l'Union nationale (avec Duplessis au pouvoir), qui obtient 8 489 voix.

Retourne à l'imprimerie.

1960

Aménage une imprimerie (les Presses sociales) dans un local près du PSD à Montréal, puis en loue une dans le Vieux-Montréal, angle Saint-François-Xavier et Saint-Alexandre.

Voyage dans l’Ouest canadien, participe au congrès de la CCF à Winnipeg.

28 septembre. La CTCC devient la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

1962

26 janvier. Mort de la mère de Michel, Mme Hélène Patenaude-Chartrand, à l'âge de 89 ans.

Il publiera Gilles Vigneault, Pierre Vadeboncœur, Claude Péloquin, la revue Our Generation Against Nuclear War de Dimitri Roussopoulos, la Revue socialiste et le journal Le Peuple, organe du Parti socialiste du Québec (le PSQ, dont il sera président), des recueils de poésie, dont le premier recueil de poésie de Denis Vanier, Je, et des conventions collectives de travail.

1963

Participe à la « Marche pour la paix », depuis la ville de Québec jusqu’à l'extrême sud de la Floride.

Il est arrêté pour avoir distribué des tracts sur la voie publique, à Trois-Rivières, avec sa fille Marie-Andrée.

8 décembre. Membre fondateur du Parti socialiste du Québec (PSQ) après la rupture avec le NPD sur la question du Québec à l'intérieur du Canada et sur les armes nucléaires. Il devient le premier président du PSQ.

Assiste comme observateur au congrès du Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN).

En décembre, il passe par le Mexique pour aller à Cuba avec un groupe de sympathisants de la révolution cubaine.

1964

Il imprime Socialisme 64, revue à laquelle il collabore et qui deviendra Socialisme québécois en 1974.

Dissolution du PSQ.

1965 Participe à une assemblée publique, à Montréal, pour célébrer le 1er Mai, fête des travailleurs. Reprise d'une tradition internationale abandonnée en Amérique du Nord depuis la guerre.
1966 Il participe aux assises préliminaires des États généraux du Canada français, les 25, 26 et 27 novembre, à Montréal.
[301]
1967

Il est engagé dans le mouvement Solidarité avec le Viêtnam.

Il participe aux premiers États généraux du Canada français, du 23 au 26 novembre, à Montréal.

1968 Retour au syndicalisme.

Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le vendredi 16 novembre 2012 16:18
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie retraité du Cégep de Chicoutimi.
 



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