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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Marc Egrot, La maladie et ses accords Le sexe social,
mode de déclinaison et espace de résonance de la maladie chez les Mòosé du Burkina Faso
. (2001) [2006]
Introduction


Une édition électronique réalisée à partir du texte de Marc Egrot, La maladie et ses accords Le sexe social, mode de déclinaison et espace de résonance de la maladie chez les Mòosé du Burkina Faso. Thèse pour le Doctorat en anthropologie présentée par Marc EGROT. Directeur de recherche: Jean Benoist. Membres du jury: Doris Bonnet, Suzanne LALLEMAND et Jean-Pierre OLIVIER DE SARDAN. Université de droit, d’économie et des sciences d’Aix-Marseille, Faculté de droit et de science politique, Laboratoire d’écologie Humaine et d’anthropologie. Presses universitaires du Septentrion, juillet 2001, 586 pp. Édition révisée par l'auteur, 2006. [Cette thèse est diffusée en libre accès dans Les Classiques des sciences sociales avec l'autorisation de l'auteur accordée le 26 mai 2015.]

Introduction

Les étapes d’un questionnement

Ce travail prend ses racines dans un passé professionnel en Afrique comme opérateur de développement dans des programmes de santé. Mes premiers contacts avec les Mòosé [1] furent, en 1986, établis dans un petit village à l’est de Ouagadougou. L’étonnement face à l’Autre, l’ébranlement des certitudes de médecin de santé publique m’ont alors progressivement amené sur les chemins de l’anthropologie. Cet itinéraire personnel fait nécessairement de la maladie chez les Mòosé un objet d’étude de choix.

C’est donc en partant de la maladie, reconnue aujourd’hui comme « un fait social total », que s’est faite l’approche de l’anthropologie et de cette société. Loin de limiter le champ de vision de l’ethnologue, la maladie permet progressivement d’avoir accès à tous les domaines du social. La maladie est « à la fois la plus individuelle et la plus sociale des choses », écrit Marc Augé[2]. « Ainsi, ce qui se déroule autour du malade et de la maladie dit-il mieux que tout autre discours les réalités d’une société »[3]. La maladie agit en effet, pour reprendre ici les mots de Didier Fassin, comme un « révélateur du social »[4]. L’absence de frontière entre la maladie et les autres espaces de la société permet d’explorer bien plus qu’un champ restreint et circonscrit. Autour de la maladie, événement biologique qui se manifeste au niveau du corps de l’individu, c’est « le jeu du social tout entier »[5] qui se dévoile.

L’impulsion de cette recherche trouve son origine dans des faits et des discours de santé publique, constatés et entendus au Burkina Faso, mais également au Congo, lors de séjours sur le terrain effectués entre 1986 et 1993, puis lors de la préparation du colloque « Anthropologie et Sida » qui se déroula à Aix-en-Provence en 1994[6]. L’épidémie de sida fut en effet le principal révélateur de cet objet de recherche. La proclamation de son existence, puis la révélation de son importance épidémiologique et géographique, ont généré quantités de discours et d’analyses sur les différents modes d’expression de la sexualité et sur la notion d’exposition au risque.

Lorsque la transmission hétérosexuelle est apparue, notamment en Afrique, comme le principal mode de diffusion de la maladie entre adultes, les représentations du féminin et du masculin et les relations hommes/femmes ont été mises sur le devant de la scène. Les épidémiologistes, en travaillant dans le registre des “groupes à risque” puis des “comportements à risque”, ont favorisé la stigmatisation de certaines catégories de la population, particulièrement parmi les femmes. Les autorités sanitaires, les agences de coopération internationale et les organisations non-gouvernementales, en cherchant des outils et des méthodes de prévention qui passent notamment par la définition de populations cibles auxquelles sont destinés les messages d’information, ont placé les femmes au centre des programmes de lutte.

Certains travaux ethnologiques se sont spécialisés dans l’étude des faits sociaux qui permettent d’expliquer la plus grande exposition des femmes au risque de sida[7]. Un regard sur ces publications permet de montrer l’abondance des études que l’on pourrait regrouper sous un même titre : “femmes et sida”. La profusion d’articles, tant journalistiques que scientifiques sur ce thème, et les programmes de lutte qui, un peu partout, se concentrent préférentiellement sur la population féminine, ne sont-ils pas en train de stigmatiser encore plus les femmes comme responsables de la diffusion de l’épidémie ? Une politique de prévention qui concentre l’essentiel de ces efforts sur la promotion du préservatif auprès des populations féminines a-t-elle la possibilité d’être efficace ? Ce sont des questions auxquelles cette thèse apportera des éléments de réponses, même si elles ne représentent en fait que des interrogations annexes dans la problématique générale. À ce titre, la notion de “gender”, abondamment sollicitée sans que cet usage repose nécessairement sur une définition univoque et unanimement admise, fera l’objet d’une présentation et d’une analyse.

Le sida a donc servi d’amorce pour cette recherche. Alice Desclaux souligne que cette maladie agit comme un « révélateur d’aspects sous-jacents du système social et du système symbolique… » et qu’« … au Burkina comme ailleurs, la catégorisation sociale du sida est celle qui se base sur le genre »[8]. Les discours tenus par les populations pour en parler font effectivement apparaître une nette différence de perception en fonction des sexes. Le rôle de chacun dans la diffusion, l’expression des symptômes, la gravité du mal, la durée d’évolution, sont autant d’aspects pour lesquels des distinctions entre hommes et femmes sont établies.

Or la construction des représentations populaires du sida ne peut se comprendre et s’analyser sans tenir compte des messages d’information et d’éducation sanitaire émis par les pouvoirs publics et les organisations internationales. Le système médical au Burkina Faso, écrit Alice Desclaux à propos du sida, donne à la maladie sa forme « en créant les cadres de la production de l’information épidémiologique, […] en donnant une visibilité à certaines populations atteintes et en ignorant d’autres populations, … »[9]. Une première question peut alors être formulée : quelle est la part de matériaux émiques qui participe à la construction sociale des représentations de cette affection ? La forte influence des discours officiels rend très délicate la réponse à cette question par une étude limitée au seul sida. Il apparaît alors nécessaire de formuler la question différemment : une telle différenciation des sexes s’applique-t-elle à d’autres maladies ?

L’analyse montrera que certaines altérations de la santé, en particulier celles qui sont conçues comme sexuellement transmissibles, reposent sur un modèle d’interprétation analogue. Mais elles ne sont pas les seules à mettre en jeu la différenciation des sexes. Les troubles de la fécondité, les maladies des enfants et certaines maladies d’adultes, sans rapport avec la sexualité ou la reproduction, sont également concernés. L’étiologie sorcellaire, qui peut être évoquée dans la presque totalité des formes de maladies, se structure aussi autour de la frontière établie entre les deux sexes. Enfin, la majorité des traitements traditionnels fait l’objet d’un marquage symbolique qui se réfère à l’identité sexuelle de l’individu malade.

Si le sida a joué un rôle d’amorce de la réflexion, il ne peut pas, à l’évidence, permettre à lui seul de comprendre les enjeux sociaux impliqués dans la relation entre maladie et sexe social, de par son apparition récente et en raison surtout des arguments précédemment évoqués. Il fera l’objet d’un chapitre dans la dernière partie, mais ne constitue nullement le centre de ce travail.

L’objectif de cette thèse

L’objectif essentiel de cette thèse est d’étudier la maladie en référence au sexe social. Tout, hélas, ne sera pas dit pour la simple raison que seules des parcelles de réalité sont connues, celles que les interlocuteurs du terrain ont bien voulu dévoiler, celles que j’ai pu observer et enfin celles que la littérature révèle.

Vouloir étudier les interférences entre maladie et sexe social peut paraître de prime abord comme un objectif surprenant. En témoignent les réactions de scepticisme et de doute que la présentation de ce travail a pu susciter en de nombreuses occasions, depuis la naissance du projet il y a 5 ans jusqu’à maintenant. Peu de travaux existent en anthropologie sur ce thème et les anthropologues, qu’ils étudient la maladie ou la séparation des sexes, n’ont que très rarement travaillé sur l’intersection de ces deux champs.

Cette thèse, en étudiant les représentations de la maladie et la différenciation des sexes, se situera donc en permanence à l’interface du biologique et du social, par un incessant va-et-vient entre ces deux champs. Elle passera de l’individu, organe du corps social, à son corps malade. Elle établira parfois un lien entre la cause construite par la culture et la manifestation somatique du symptôme. Elle montrera comment la maladie bénéficie de traitements qui apaisent les souffrances du corps mais qui, dans le même temps, rétablissent un ordre social et religieux perturbé. Dans un autre registre, l’apparition des menstrues sera mise en relation avec le cycle lunaire et certaines activités domestiques. La naissance d’un enfant imposera l’évocation d’un ancêtre qui revient et d’un génie en métamorphose. Les émissions de lait ou de sperme dévoileront tout un système de pensée symbolique. Enfin, l’étude du sexe social empruntera un itinéraire, qui, bien que partant de la différence biologique entre les sexes, cheminera à travers une série oppositionnelle de valeurs, pénétrera au cœur de la parenté et des règles de l’alliance, parcourra l’univers des mythes et des contes ou encore, survolera les différents mondes que délimite l’animisme mòaagá.

Le cheminement proposé


Pour atteindre le but fixé, l’étude envisagée se doit d’explorer préalablement les deux objets qui interfèrent, à savoir la maladie et le sexe social.

Concernant la maladie, il s’agira de montrer comment les Mòosé réagissent face à elle. Pour se faire, il faudra déterminer quelles sont les représentations qui forgent les comportements face à cet événement néfaste.

Un inventaire des différents noms de maladies relevés sur le terrain sera présenté. Il permettra de mettre en évidence des constantes dans les dénominations, ce qui incitera à relancer le débat sur la pertinence des taxinomies ou des systèmes nosologiques proposés par les ethnologues qui travaillent dans le champ de la santé. Une analyse des « principes »[10] et des « logiques de nomination »[11] révélera également un usage particulier de la parole qui utilise diverses formes rhétoriques afin d’éviter l’expression directe. Dire le mal, c’est en effet prendre le risque de l’attirer sur soi.

De là, il sera possible de repérer des « modèles étiologiques »[12] dominants qui ne prendront tout leur sens que par leur mise en relation avec les différents niveaux de recherche causale tels qu’ils ont été définis par Andras Zempléni[13]. À cette étape, un examen des différentes causes possibles de maladie obligera à revenir sur certaines conceptions religieuses et à approfondir le contenu de ces catégories étiologiques.

L’étude des institutions qui prennent en charge la maladie sera l’occasion de rendre compte de la possible complexité des itinéraires thérapeutiques dans une situation de pluralisme médical. L’opposition classique entre guérisseurs et devins sera alors rediscutée sur la base d’observations qui montrent que la frontière entre ceux qui sont « concernés par la maladie en tant que manifestation, c’est-à-dire par l’état du corps » et ceux qui ne s’intéresseraient qu’à « la maladie en tant qu’événement »[14], n’est peut-être pas aussi tranchée qu’il y paraît. La compréhension de la cure thérapeutique obligera enfin à circonscrire la notion de “remède” et à étudier le fonctionnement de l’institution divinatoire.

Une série d’interrogations aidera à comprendre les représentations de l’un et l’autre sexe : que signifie “être homme” ou “être femme” chez les Mòosé ? Quelles valeurs, quelles qualités, positives ou négatives se rattachent au féminin et au masculin ? Comment le social s’organise-t-il autour de cette frontière établie entre les sexes par les représentations culturelles ?

Des éléments de réponses seront obtenus par l’étude de quelques faits sociaux pour lesquels la différenciation sexuelle est particulièrement prégnante. L’existence d’un couple de nombres référant aux femmes et aux hommes, fournira la base d’une première réflexion sur la séparation des sexes. La relecture de certains contes et de quelques mythes permettra de préciser quelques-unes des conceptions mòosé de la féminité et de la masculinité. Enfin, l’étude de la forme d’alliance matrimoniale la plus valorisée socialement, puis un retour sur les représentations de la procréation[15] autorisera à formuler certaines hypothèses sur les liens qui unissent l’organisation sociale et les représentations des sexes.

Les situations dans lesquelles une altération de la santé interfère avec l’identité sexuelle des individus impliqués dans l’événement seront ensuite examinées. D’une part, les représentations et les conduites peuvent être divergentes lorsque certaines maladies affectent une personne de l’un ou l’autre sexe. D’autre part, les étiologies de diverses affections impliquent préférentiellement des femmes ou des hommes dans leur schéma explicatif. Les discours et les pratiques au sein desquels la maladie est mise en relation avec le sexe social seront donc exposés. L’objectif sera alors de déterminer et de décomposer les mécanismes sociaux et les effets de cette différenciation des sexes dans le champ de la maladie.

Autour des principaux objectifs qui viennent d’être proposés, le présent travail a également pour but de fournir de nouvelles informations sur les Mòosé, essentiellement, mais pas seulement, dans le champ de la santé. La production d’éléments inédits permettra alors d’affiner des analyses ethnologiques déjà proposées et d’en soumettre de nouvelles. André Leroi-Gourhan affirmait qu’« on n’a jamais rencontré un outil créé de toutes pièces pour un usage à trouver sur des matières à découvrir »[16]. Si l’anthropologie veut inventer de nouveaux outils, il lui faut donc d’abord matière à penser et c’est ce que cette thèse se propose de livrer.

L’état des connaissances sur les Mòosé

Avant d’aborder les objectifs essentiels, une présentation générale des Mòosé sera faite. Elle permettra de décrire le cadre de l’étude et de fournir une synthèse des principales connaissances nécessaires à l’articulation les différents éléments de ce travail.

En effet, les travaux qui ont contribué à la description et la compréhension de cette société sont nombreux. Les missionnaires catholiques et les administrateurs coloniaux ont produit les premiers écrits, relayés dans cette tâche par des prêtres et des fonctionnaires voltaïques, puis burkinabè[17]. Les gens d’église avaient pour objectif de repérer dans le système de pensée des « païens », des « points d’appui, des points d’insertion pour la prédication de l’évangile »[18]. Les administrateurs coloniaux, militaires ou civils, métropolitains ou voltaïques, cherchaient quant à eux les moyens d’asseoir l’autorité de l’état français, puis plus tard de la Haute-Volta, en se servant au mieux des structures sociales et politiques locales.

Bien qu’il ne s’agisse pas toujours de productions scientifiques et que les interprétations fournies soient parfois discutables, il n’en reste pas moins que de nombreuses descriptions ont un intérêt ethnographique non négligeable et que certaines analyses sont tout à fait pertinentes. Elles portent sur plusieurs aspects de la société mòaagá. Le mòoré, langue des Mòosé, a fait l’objet de plusieurs travaux[19]. Ces études portent aussi sur l’organisation politique et sociale de l’empire du Mòogó-nàabá[20] ou des royaumes indépendants[21], sur la pensée religieuse[22], sur les représentations de la personne humaine[23], sur la maladie, le malheur et les remèdes traditionnels[24] ou encore sur la    mort et les funérailles[25].

L’abondance des travaux de recherche en sciences sociales est, elle aussi, remarquable. Depuis plus de trente ans[26], Michel Izard décrit et analyse en profondeur les mécanismes du pouvoir et l’organisation de l’appareil d’état, tout en dévoilant les pages de l’histoire des Mòosé. Les travaux d’autres chercheurs se sont intéressés à l’organisation sociale, la parenté, la famille et l’alliance tant sur un plan anthropologique que démographique ou juridique[27], à la pensée religieuse[28], aux mythes, contes, proverbes et chants[29], aux techniques[30], ou encore aux représentations de la vie, de la mort, du corps, de la procréation ou de la maladie[31]. Bien des travaux ne sont pas cités ici et feront l’objet de références ultérieures, mais leur abondance est un obstacle à toute exhaustivité.

La présentation générale des Mòosé proposée dans ce travail permettra donc de reprendre les grandes lignes des connaissances actuelles afin de situer le contexte de l’enquête et de fournir les éléments nécessaires à la compréhension des descriptions et analyses qui suivront.

Cette thèse comprendra donc cinq parties :

- la première décrira les moyens et les méthodes de l’enquête ainsi que les circonstances de sa réalisation.

- la seconde présentera le cadre de l’enquête par une description de la société móaagá.

- la troisième sera consacrée à l’étude de la maladie.

- la quatrième explorera les représentations du sexe social.

- enfin, la cinquième analysera les interférences entre maladie et sexe social.


[1] Prononcer “Mossi”. Le terme mòosé est le pluriel de mòaagá. Le singulier a un sens particulier qui ne permet pas de l’employer pour désigner une personne appartenant au groupe des Mòosé. Il est en effet utilisé pour qualifier un individu qui n’est pas circoncis ou excisé et devient une insulte lorsqu’il est adressé à un homme ou une femme ayant réalisé cette initiation. Je réserve donc son usage à ces deux sens. En revanche, il peut être utilisé comme adjectif sans connotation péjorative (ex : la société mòaagá). Par ailleurs, le terme mòosé recouvre deux réalités identitaires différentes. Dans son sens historique, il désigne ce que Michel Izard appelle « les Moose stricto sensu », c’est-à-dire les descendants des conquérants venus du royaume de Gambaga, signification qui a encore aujourd’hui son importance tant sociale que politique. Il représente également l’ensemble des habitants résidant sur le territoire mòaagá, et que Michel Izard appelle « les Moose au sens large ». En l’absence de précision, c’est dans ce deuxième sens que je l’utiliserai (cette question sera traitée dans la deuxième partie de la thèse).

[2] AUGE M., 1984 : p. 36.

[3] BENOIST J., 1993 : p. 11.

[4] FASSIN D., 1992 : p. 22.

[5] Benoist J., 1993 : p. 17.

[6] BENOIST J. et DESCLAUX A. (dir.), 1996.

[7] SCHOEPF B. G., 1988 et 1991 ; RAO GUPTÀ G. et al., 1993 ; WARD M. C., 1993 ; Bruyn (de) M., 1992 ; Farmer P., 1996 ; etc.

[8] Desclaux A., 1997 : pp. 1 et 8.

[9] Desclaux A., 1997 : p. 8.

[10] Bibeau G., 1978.

[11] Olivier de Sardan J.-P., 1994.

[12] LAPLANTINE F., 1986.

[13] ZEMPLENI A., 1985.

[14] FAINZANG S., 1986 : p. 9.

[15] Déjà décrites et analysées par Doris Bonnet [1988].

[16]  LEROI-GOURHAN A., 1973 : p. 393.

[17] La Haute-Volta est rebaptisée Burkina Faso par le Président Thomas Sankara en 1984.

[18] Maurier P., 1959 : p. 38.

[19] Froger F., 1923 ; Alexandre G., 1953 ; Zaongo J.-B., 1984-85, Nikiema r. & kinda J., 1998.

[20] Empereur des Mòosé.

[21] Binger L., 1892 ; Lambert G. E., 1907 ; Marc A., 1909 ; Delafosse M., 1912 ; Tauxier L., 1924 ; Delobson A. A. D., 1933.

[22] Mangin E., 1960 ; Ouedraogo R., 1978 ; Granier H., 1959 ; Maurier P., 1959a.

[23] Granier H., 1956 ; Clou G., 1963 ;  Sawadgo S., 1974, 1975, 1978.

[24] Delobson D., 1934 ; Granier H., 1956 ; Maurier P.; 1959c.

[25] Maurier P., 1960.

[26] Sa première publication (bibliographie générale des Mossi) date de 1962.

[27] Skinner E. P., 1960 à 1972 ; Pageard R., 1969 ; Marschal J.-Y., 1974 à 1984 ; Capron J. et Kohler J.-M., 1975 ; Lallemand S., 1971 à 1981 ; Meyer P., 1988 ; Benoit M., 1973 et 1977 ; Boutillier J.-L., Quesnel A. et Vaugelade J., 1977 et 1985, Gruénais M. E., 1979, 1984 et 1985.

[28] Badini A., 1975 et 1978 ; Schweeger-Hefel A., 1980 et 1986 ; Ilboudo P., 1966 ; Raynal M., 1995.

[29] Canu G., 1969 ; Schweeger-Hefel A., 1980 ; Bonnet D., Bonogo D. et Ouedraogo M., 1982 ;  BONNET D., 1982 ; Frobénius L., 1986 ; Kabore O. 1981 et 1985.

[30] Martinelli B., 1992 à 1995 ; Maïzi P., 1993.

[31] Poulet E., 1969 ; Badini A., 1979 et 1990 ; Bonnet D. 1981 à 1994.



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le jeudi 11 août 2016 10:16
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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