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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Diéyi DIOUF, Quelle méthodologie pour l'archivage et la diffusion électronique
de la documentation scientifique et technique dans le contexte d'une université africaine ?:
le cas de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD)
. (2009)
Résumé / Abstract


Une édition électronique réalisée à partir de la thèse de doctorat de Diéyi DIOUF, Quelle méthodologie pour l'archivage et la diffusion électronique de la documentation scientifique et technique dans le contexte d'une université africaine ?: le cas de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Thèse de doctorat en Sciences de l'Information et de la Communication, Université de technologie de Troyes, 2009, 259 pp. [L’auteure nous a accordé le 12 novembre 2015 l’autorisation de diffuser en accès libre à tous ce texte dans Les Classiques des sciences sociales.]

[21]

Résumé / Abstract

[22]

Résumé

Les archives ouvertes constituent une forme de publication en pleine expansion qui se manifeste par une augmentation exponentielle du nombre de dépôts effectués par les chercheurs et autres utilisateurs. Considéré à l'échelle internationale, cet engouement pour les archives ouvertes ne manque pas d'avoir des incidences négatives sur le chiffre d'affaires du système éditorial classique des revues à but lucratif et autres maisons d'édition de par le monde. Mais comment fonctionnent les archives ouvertes ? Qui en sont les acteurs principaux ? Quelles pratiques y sont opérées ? Quelles méthodes d'indexation sont mises en œuvre ?

Telles sont les investigations que suscite la présente thèse. La mise en place des archives ouvertes n'est pas un état de fait. C'est tout un processus, une vaste sensibilisation des universitaires aux enjeux de la visibilité des travaux de recherche, de la nécessité de disposer d'un équipement technologique adéquat et de procéder à la formation des différents acteurs. En Afrique, l'adoption de ce système passe nécessairement par l'engagement et les rapports d'influence des autorités politiques et académiques, mais également de ceux des instances de validation des travaux scientifiques comme le Conseil africain et malgache de l'enseignement supérieur (CAMES).

Les archives ouvertes présentent un intérêt économique majeur tant pour les universités, les pouvoirs étatiques, les bibliothèques académiques que pour les chercheurs. De fait, ces derniers sont appelés à mieux s'organiser, à se doter de capacités techniques et technologiques afin de rehausser la recherche et par ricochet, le chercheur africain au rang de ses pairs occidentaux. Sources appréciables de valorisation et de partage, les archives ouvertes constituent un moyen sûr et efficace d'amélioration et de promotion de la recherche. Dans le cas actuel du Sénégal, à cause des nombreuses contraintes technologiques, économiques et culturelles, les archives ouvertes ne stimulent pas jusqu'ici la recherche car, elles sont encore peu connues pour ne pas dire absentes de l'environnement académique. Cependant, depuis quelques années, l'État sénégalais semble avoir compris les enjeux liés à la mise en place de tels outils pour la recherche, l'accès au savoir, le partage de l'information mais surtout pour le développement du pays. Pour y parvenir, l'état consent de plus en plus de moyens financiers pour la recherche, mais l'impact est encore limité dans les universités sénégalaises. Après avoir mené l'étude auprès d'une dizaine d'éditeurs de revues électroniques au Sénégal, de personnes ressources à travers des enquêtes par questionnaire et interviews, préconisé un modèle d'archivé ouverte pour l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, fait des [23] recommandations politiques, technologiques et stratégiques pour sa mise en place, esquissé des projections pour sa mise en branle effective, nous aboutissons à la conclusion que dans le contexte actuel de la publication scientifique, les chercheurs africains pourraient subtilement être déliés des maisons d'édition classiques grâce aux archives ouvertes mais, ne seraient totalement épanouis qu'après une bonne appropriation des TIC tout en restant animés d'un esprit collaboratif et de partage.

[24]

Abstract

Open archive are a mode of publication currently enjoying great success as shown by the huge increase in the number of deposits made by the researchers and other users. Globally, the new enthusiasm for open archives has not been without a negative impact on sales of traditional editorial System of for-profit journals and other publishers around the world. Thus what are open archives ? Who are the key players ? What rules govern the operations of open archives ? What methods of indexing are deployed by and in managing open archives ? Thèse questions are the key motivators of this thesis.

The existence of open archives is not a fact rather it is a process, a broad awareness of the issues involved in the visibility of académie research and the need for technological equipments and adéquate training to carry out related activities. In Afirica, the adoption of this System necessarily requires the commitment and coopération of political and academic authorities and most especially, the accréditation organisations such as the African and Malagasy Council for Higher Education (CAMES).

Open archives are of major economic interest for universités, state governments, libraries and for academic researchers. Ail are required to be better organized and to improve technical capacity in order to enhance research and in extension, the African researcher in relation to his peers in the West. As key sources for the promotion and sharing of academic research, open archives are a safe and effective means of improving and promoting research. In the present case of Sénégal, because of numerous technological, economic and cultural constraints, open archives have not been able to stimulate research as they are little known, if not absent from the academic environment. However, in récent years, the Senegalese government has come to understand the importance of the issues related to the development of tools for research, access to knowledge, information sharing and development. To achieve this, the state has consented to increasing the funding for research, but the impact of such (an) extension, open archives, is still limited in Senegalese universities.

This thesis, based on questionnaire surveys and interviews of a dozen publishers of electronic journals in Senegal and resource persons recommends a model of open archive for the University Cheikh Anta Diop in Dakar and the policies and strategic technologies required for its effective implementation. It concludes that in the current context of scientific publishing, [25] African researchers could subtly free themselves from the constraints of traditional publishing houses through open archives, but such empowerment requires an effective and efficient appropriation of ICTs while retaining a spirit of collaborative sharing.



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le samedi 1 octobre 2016 15:49
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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