Diéyi DIOUF, Quelle méthodologie pour l'archivage et la diffusion électronique de la documentation scientifique et technique dans le contexte d'une université africaine ?: le cas de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD)

Diéyi DIOUF, Quelle méthodologie pour l'archivage et la diffusion électronique
de la documentation scientifique et technique dans le contexte d'une université africaine ?:
le cas de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). (2009)
Avant-propos

Une édition électronique réalisée à partir de la thèse de doctorat de Diéyi DIOUF, Quelle méthodologie pour l'archivage et la diffusion électronique de la documentation scientifique et technique dans le contexte d'une université africaine ?: le cas de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Thèse de doctorat en Sciences de l'Information et de la Communication, Université de technologie de Troyes, 2009, 259 pp. [L’auteure nous a accordé le 12 novembre 2015 l’autorisation de diffuser en accès libre à tous ce texte dans Les Classiques des sciences sociales.]

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Avant-propos

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Les archives ouvertes constituent une activité inséparable de celles des bibliothèques et communautés des chercheurs qui sont les acteurs directs à être impliqués dans le processus de mise en place. Aujourd'hui, vu les implications en termes d'acteurs, de techniques, de technologies et de savoir faire, leur mise en place suscite espoir mais également inquiétude.

espoir parce que les archives ouvertes permettent aux chercheurs de valoriser leurs productions scientifiques et de bénéficier du facteur d'impact grâce à la visibilité. Ce qui constitue indirectement une valeur ajoutée car, de la mise en ligne dépend le rayonnement des travaux, la citation, l'avancement du chercheur, voire même le classement de son université dont les publications deviennent visibles, d'où l'importance de ces outils désormais intrinsèques aux activités des chercheurs et des bibliothèques.
inquiétude parce que les archives ouvertes sont craintes par les chercheurs pour des problèmes de droit d'auteur. Il s'y ajoute que les archives ouvertes sont méconnues de certains chercheurs et bibliothécaires et même des autorités académiques. C'est ce qui semble valoir à cette forme de publication, une sorte de marginalisation encore dans les pays du Sud. La mise en place de programmes de renforcement des capacités et de gestion de dépôts institutionnels, permettrait certainement aux chercheurs du Sud, de vaincre cette invisibilité.