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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

La maternité au coeur des débats féministes.” (2002)
Texte de l'introduction


Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Francine Descarries, avec la collaboration de Christine Corbeil, respectivement sociologue, département de sociologie, UQÀM directrice de l'Alliance de recherche IREF/Relais-femmes, d’une part, et professeure à l'École de travail social de l’UQÀM, d’autre part, “Introduction. Espaces et temps de la maternité.” Un article publié dans l'ouvrage sous la direction de Francine Descarries et Christine Corbeil, Espaces et temps de la maternité, pp. 13-20. Montréal: Les Éditions Remue-Ménage, 2002, 543 pp. [Avec l'autorisation de Mme Descarries accordée le 24 juillet 2006.]

Texte de l'introduction

Francine Descarries et Christine Corbeil

Introduction”.

Espaces et temps pour la maternité. (2002)

Les féministes sont souvent accusées, à tort nous empresserons-nous d'ajouter, de s'être désintéressées de la maternité ou d'avoir contribué à la dévalorisation du rôle maternel, d'avoir fait la promotion du seul modèle de la superfemme capable de tout concilier, famille-travail-bénévolat, de même qu'elles sont, plus souvent qu'à leur tour, tenues responsables de la chute de la natalité, de l'éclatement de la famille, si ce n'est de la crise identitaire des hommes et de leurs difficultés à s'adapter à leurs nouvelles responsabilités paternelles. À notre avis, de telles assertions contribuent à invalider les réflexions, les stratégies et les efforts développés par les femmes pour accéder à une maternité librement consentie et obtenir une reconnaissance sociale de leur travail de production et de reproduction. Elles peuvent également être perçues comme une stratégie de détournement pour éviter d'avoir à repenser tant la maternité et la paternité que la place à leur accorder dans la construction identitaire des individus et dans la société en général. Au mieux, elles traduisent un manque d'imagination pour faire face aux nouvelles réalités que les acquis féministes et la modernisation de nos institutions ont générées. Au pire, elles s'apparentent à un constat d'impuissance face à la difficulté, voire à l'impossibilité de se départir d'un modèle obsolète de référence construit sur la dépendance économique des femmes et leur sur-responsabilisation dans la sphère privée. 

Au sein même du mouvement des femmes, des voix dissidentes se sont fait entendre pour exprimer leur inquiétude quant aux orientations et aux stratégies privilégiées au cours des dernières décennies : les féministes seraient-elles allées trop loin dans la revendication de leurs droits, dans leur volonté de changement, dans leur désir d'accéder à une pleine et entière participation à la société civile, autrement dit, dans leur quête d'égalité et d'autonomie ? D'autres, par ailleurs, reprocheront aux féministes d'être demeurées silencieuses ou trop timides face à certaines questions épineuses ou encore d'avoir privilégié dans la somme d'écritures, de recherches, d'interventions et d'actions militantes touchant la maternité, une réflexion critique axée principalement sur la dénonciation des conditions de dépendance et d'appropriation associées au rôle maternel et au confinement des femmes à la sphère privée. 

Il est vrai qu'au moment où la parole féministe a finalement commencé à être entendue sur la place publique, chercheures et militantes souhaitaient surtout comprendre la dynamique de la construction sociale de la maternité et contrer ses principaux effets aliénants. Inspirées par les écrits de Simone de Beauvoir, elles ressentaient davantage le désir de se dissocier d'une féminité réduite à la maternité que celui d'observer ou de revaloriser des aspects spécifiques des pratiques maternelles. Mais peu importe l'orientation de leurs travaux ou la finalité de leurs analyses, la maternité, tout comme l'institution familiale, a toujours été un élément nodal de la plupart de leurs constructions conceptuelles ou de leurs questionnements stratégiques, et ce toutes décennies ou tous courants de pensée confondus. Et si, dans le grand remue-ménage du début des années 1970, ce sont davantage l'amour et l'instinct maternels ou encore la maternité-appropriation et la maternité-institution qui sont mis en scène et apostrophés, depuis, les travaux féministes ont rapidement multiplié leurs voies d'investigation et largement contribué à l'élaboration d'une série de mesures sociales destinées à soutenir les femmes dans l'exercice de leur fonction maternelle. 

Le fait que la maternité demeure une expérience fondamentale dans la construction identitaire des femmes, en dépit de leur ambivalence quant à leur désir d'enfant ou à leur vécu maternel, a certes amené les féministes à revoir leurs démarches. Elles ont eu et ont toujours à s'interroger sur la signification des hésitations, voire des refus exprimes a l'égard de certains positionnements ou stratégies féministes par plusieurs femmes et groupes de femmes, et à réfléchir sur les multiples enjeux générés par les nouvelles pratiques parentales et certains des acquis arrachés de haute lutte. Dès lors, il est apparu nécessaire de s'extraire des contradictions engendrées par la polarité du cadre de référence qui a, particulièrement depuis la décennie 1980, servi à alimenter et à organiser les interrogations et démarches féministes, à savoir, la maternité comprise et représentée comme lieu de l'aliénation des femmes ou, au contraire, comme lieu privilégié d'expression de leur identité, de leur culture, de leur éthique et de leur pouvoir. Polarité piège, difficile à déconstruire, puisqu'elle repose sur une vision manichéenne, étrangère à la diversité des expériences historiques et quotidiennes des femmes dans laquelle matérialité et culture de la maternité sont dissociées, sinon souvent opposées. Polarité réductrice aussi, puisque les femmes qui tentent de se libérer du joug et des servitudes de l'institution maternelle sont également conscientes que leur expérience appartient à la culture et à l'histoire collective des femmes et qu'elle est, en dépit de tout, un espace de réalisation de soi et de création de liens sociaux sans pour autant constituer l'essentiel de leur identité sociale et de leur expérience de vie. Polarité paradoxale également, puisque chacune des interprétations qui en découlent est plus ou moins confrontée à la question de la différence, conclut Patrice DiQuinzio [1], incluant les paradoxes de « l'engendrement », du genre et de la représentation qui constituent les points aveugles de la relation conflictuelle entre féminisme et individualisme. 

À l'hiver de l'an 2000, nous avons invité des collègues québécoises dont nous connaissions les intérêts de recherche pour la question maternelle à participer à un ouvrage collectif qui aurait pour objectifs de faire le point sur l'évolution récente de la pensée féministe sur la maternité et la famille, et les ambiguïtés qui la traversent ; d'offrir une vision d'ensemble de l'éventail des thématiques et des problématiques de recherche touchant la maternité développées au cours de la dernière décennie ; et enfin, de donner accès aux nouveaux questionnements et aux nouvelles façons de penser l'expérience et le rapport maternels que suscitent les transformations des conditions de vie des femmes. En sollicitant la contribution de chercheures venant de plusieurs horizons disciplinaires (études littéraires, anthropologie, sociologie, intervention sociale, politique, histoire, sexologie, science de la santé), nous souhaitions refléter la multitude des perspectives, des angles d'approche, des modes et des lieux d'investigation, tout comme la diversification des univers disciplinaires et théoriques à partir desquels les réflexions et recherches se sont élaborées depuis les années 1970. La réponse de ces collègues-chercheures et complices de longue date a été enthousiaste et rapidement nous avons rassemblé autour de notre projet de livre vingt collaboratrices et collaborateurs du Québec auxquels se sont jointes Christine Delphy (France) et Tania Navarro Swain (Brésil). 

Le titre de cet ouvrage, Espaces et temps de la maternité, inscrit d'entrée de jeu notre volonté de refléter et de traduire, sous différentes thématiques, la diversité et la complexité des vécus maternels et leurs enjeux spécifiques. Une série de questions constitue la trame de fond, voire le fil conducteur qui a guidé notre réflexion et nourri notre désir de multiplier les lieux d'échange et de débats sur la maternité : comment tenir compte de l'attachement des femmes à la maternité tout en évitant de souscrire à une propagande nataliste ou familialiste ? Comment valoriser la relation et la responsabilité maternelles sans sombrer dans les pièges de l'idéalisation et de la glorification de la maternité et, ce faisant, justifier un retour aux modèles et aux rôles traditionnels dans l'unité familiale ? Comment s'interroger sur la spécificité des expériences maternelles et paternelles sans réifier la différence et recourir à des interprétations essentialistes ou culturalistes ? Comment admettre que la non-maternité puisse aussi représenter un choix légitime pour les femmes ? Et enfin, comment reconnaître la multiplicité, la diversité de même que « l'individualité » de l'expérience maternelle tout en militant collectivement pour une transformation des formes de parentalité ? 

Au fil des ans, les chercheures féministes se sont aperçues qu'elles ne pouvaient laisser le champ des études empiriques sur la famille et sur les rôles parentaux aux seules approches traditionnelles des sciences sociales et humaines et qu'elles devaient, en conséquence, réinvestir ce champ en y introduisant une perspective critique en termes de rapports sociaux de sexe. C'est dans le contexte d'une réelle effervescence des travaux effectués dans ce champ au Québec et ailleurs, et en raison de notre propre implication depuis près de vingt ans dans ce domaine, qu'il nous est apparu particulièrement pertinent de nous investir dans la préparation du présent ouvrage afin de contribuer à la consolidation d'un espace conceptuel féministe sur la maternité et la famille fondé sur la rencontre de nos réflexions respectives. Nous voulions soumettre au lectorat un large éventail de thématiques et de problématiques de recherche touchant les pratiques maternelles et familiales telles qu'elles se sont développées au cours des dernières décennies, et montrer le rôle des institutions et des rapports sociaux dans la construction de nos façons de voir et d'agir la maternité et le maternage. Nous voulions également poser la question du sens et de l'espace de la maternité dans la vie des femmes d'aujourd'hui. 

Cet ouvrage collectif est composé de quatre parties dont les thématiques représentent l'essentiel des débats féministes sur la maternité. La première partie, consacrée à la construction sociale de la maternité, s'ouvre sur une analyse critique des diverses perspectives féministes développées sur la question de la maternité depuis les années 1970. La pensée féministe n'a jamais été le lieu d'une seule parole, écrit Francine Descarries et, même si les tensions et les contradictions continuent d'exister au sein du mouvement des femmes, celles-ci ont sans aucun doute contribué à l'enrichissement des débats et de la réflexion. Au chapitre suivant, Louise Desmarais retrace les grandes étapes de la lutte en faveur du droit à l'avortement et nous rappelle combien cette lutte doit se comprendre comme un geste politique de rupture avec l'ordre patriarcal, « une façon de dire NON à la contrainte sociale à la maternité ». La sociologue française Christine Delphy nous convie par la suite à une réflexion sur la notion de « désir d'enfant » telle qu'elle s'est imposée dans le discours social depuis les années 1970. Trop souvent, affirme-t-elle, ce concept sert d'alibi à une forme de naturalisation du rapport des femmes à la maternité et, comme elle le souligne, « les actions des individus sont rapportées à des facteurs psychologiques qui eux-mêmes seraient sui generis, sans origine, sans détermination ». Marie-Blanche Tahon, pour sa part, dans un chapitre intitulé « Maternité ou citoyenneté », inscrit sa réflexion dans le champ de la sociologie politique et se demande quels sont les liens possibles entre maternité et politique. Situant son propos en référence à l'histoire de la France, elle constate qu'on peut parler de transformation du rapport des mères à la sphère politique depuis qu'elles exercent un réel contrôle sur leur fécondité. Tania Navarro Swain et Louise Vandelac, dont les textes utilisent le pouvoir évocateur et symbolique des mots, nous plongent dans un univers où les thématiques du corps, de l'engendrement, de la sexualité, du genre, du rôle social attribué aux femmes, de la parole donnée à la mère et à l'enfant sont tour à tour traitées. Pour clore cette première partie du livre, un texte de Lori Saint-Martin explore la spécificité de l'écriture des femmes et la place qu'occupe la relation mère-fille dans leur venue à l'écriture. 

En deuxième partie, sous la rubrique Maternités plurielles, sont abordées des réalités maternelles et familiales de plus en plus présentes dans nos sociétés contemporaines ou du moins plus visibles en raison des multiples controverses et débats sociaux qu'elles ont pu susciter récemment. C'est le cas notamment de la grossesse et de la maternité à l'adolescence, situations qui interpellent différemment les chercheurs et les intervenants sociaux et suscitent des prises de position idéologiques fort variées. Johanne Charbonneau fait une synthèse des débats entourant la maternité et la grossesse adolescentes et présente les résultats d'une enquête qu'elle a menée sur les parcours de vie et les pratiques maternelles de jeunes femmes référées à des Centres jeunesse. Au chapitre suivant, Hélène Manseau et Martin Blais s'intéressent également au thème de la maternité précoce en milieu défavorisé et soulèvent les paradoxes et les contradictions qui « façonnent la conception même de cette question sociale » en mettant en parallèle le discours des adolescentes et celui des intervenants professionnels qu'ils ont rencontrés dans un Centre jeunesse de Laval. 

« Mère » et « lesbienne », ces deux termes autrefois incompatibles, Nathalie Ricard tente de les réconcilier, de trouver les mots appropriés pour désigner cette réalité sociale depuis trop longtemps occultée. Pour l'auteure, les couples gais et lesbiennes qui désirent être parents et fonder une famille dite homoparentale s'inscrivent en rupture avec la conception patriarcale de la famille. Renée B.-Dandurand analyse les multiples visages de la monoparentalité d'aujourd'hui et s'applique à démontrer que ces familles à « parent unique » ne sont pas toutes des familles « à problèmes » : mères seules, mères monoparentales, mères divorcées ou séparées, familles dissolues, éclatées, autant de concepts pour désigner les réalités complexes et les conditions précaires dans lesquelles un nombre croissant de femmes exercent leur maternage. Donner des soins à un parent malade ou âgé, voilà un autre versant du maternage qui mobilise de plus en plus de femmes dans un contexte où la division sexuelle du travail est largement maintenue. À partir des résultats d'une recherche réalisée au Saguenay, Nicole Bouchard, Claude Gilbert et Marielle Tremblay font ressortir, témoignages à l'appui, à quel point le travail de maternage présente des similitudes avec le travail de soins à des personnes dépendantes en raison du rapport social dans lequel il s'inscrit. 

Dans la troisième partie de l'ouvrage, plusieurs textes invitent à réfléchir sur les questions de santé et de reproduction. Tout d'abord, l'historienne Denyse Baillargeon nous rappelle que la question de la sauvegarde de l'enfance a été au cœur des préoccupations féministes au début du XXe siècle et qu'elle a permis la mise en place des premières cliniques de puériculture destinées à porter assistance aux mères les plus démunies. Ces premiers pas vers une médicalisation de la maternité ont ouvert la voie à une prise en charge par le milieu médical beaucoup plus radicale à partir des années 1960. Geneviève Daudelin, consciente des critiques et des controverses entourant les techniques de reproduction, prend le parti d'analyser cette forme de rationalisation de la procréation principalement sous l'angle d'une mise à distance de la procréation et des enfants qui en sont issus. Dans un tout autre ordre d'idées, au chapitre suivant, la sociologue Maria De Koninck rappelle que parmi les principaux déterminants de la santé, il importe de reconnaître l'impact des conditions parfois déplorables dans lesquelles les femmes et les mères donnent les soins aux enfants et aux personnes dépendantes dans nos sociétés. Enfin, l'image de la mère parfaitement comblée par la naissance de son enfant se heurte parfois à une réalité beaucoup moins idyllique : celle de la dépression postnatale. Comment expliquer qu'une mère sur dix ressent de la tristesse et de l'anxiété ? écrit Catherine des Rivières-Pigeon. Plusieurs hypothèses sont à explorer mais il importe selon l'auteure d'aborder la question de la dépression postnatale « comme un tout, qui prend racine dans un univers social, lui-même fortement teinté par une réalité qui ne peut être ignorée : celle de l'inégalité sociale entre les sexes ». 

Dans la quatrième partie du livre, intitulée Projet familial et rapports sociaux, sont regroupés des articles qui touchent plus directement les pratiques quotidiennes de la maternité et des rapports sociaux de sexe. Ainsi, Michèle Vatz Laaroussi constate que peu de chercheurs ou de politiciens ont réfléchi à « l'association de la maternité et de l'immigration », laquelle va de soi à leurs yeux puisqu'une forte majorité des immigrantes sélectionnées sont traditionnellement des mères ou le deviendront à brève échéance. L'auteure s'intéresse à l'expérience des femmes immigrantes, qui risquent souvent d'être doublement marginalisées dans nos sociétés, et se propose de développer une perspective visant à déconstruire les échelles habituelles d'analyse de l'articulation femmes, immigration et maternité. 

Abordant une autre dimension du vécu maternel, Francine Descarries et Christine Corbeil constatent que les difficultés inhérentes à la gestion de la double tâche ne pourront être résolues par les seules. femmes car, disent-elles, « la prise en considération des dimensions collectives et politiques de l'articulation famille/travail nous apparaît comme une priorité sociale pour mettre un terme à l'exclusive et arbitraire responsabilisation des mères travailleuses et améliorer leur qualité de vie au travail comme au foyer ». Au chapitre suivant, Romaine Malenfant jette un regard critique sur les mesures de conciliation maternité et travail et constate une absence d'intégration ou de concertation entre les politiques familiales et les politiques du travail. En dépit de l'entrée massive des femmes sur le marché du travail, « la division sexuelle du travail constitue encore un des fondements de l'organisation sociale », écrit Malenfant. L'article d'Anne Quéniart sur les transformations sociales de la paternité depuis les vingt dernières années a toute sa pertinence dans cet ouvrage puisqu'il permet d'entrevoir « ce qui émerge de nouveau, dans les rapports de couple, dans les familles, du point de vue de l'exercice de la paternité ». Son intérêt réside également dans le fait qu'il présente l'analyse d'une sociologue féministe dans un contexte où ce sont surtout les chercheurs en études masculinistes et en psychologie qui se sont fait entendre. Pour terminer cet ouvrage, un texte de Francine Descarries et de Christine Corbeil intitulé « Des mots pour dire la maternité » nous invite à poursuivre la réflexion sur le sens de la maternité et sur la place que cette expérience occupe dans la vie des femmes alors qu'elles sont de plus en plus nombreuses à conjuguer une double identité de mère et de travailleuse, à entremêler leur trajectoire familiale à une trajectoire professionnelle. 

Nous espérons que la publication de cet ouvrage collectif assurera une meilleure diffusion de la recherche féministe francophone dans le domaine et permettra de réaliser l'ampleur, l'intérêt et la diversité de la pensée et de la parole féministes sur la maternité. En guise de conclusion, nous souhaitons remercier Noëlie Sankara et Judith Reed, respectivement étudiantes au doctorat et à la maîtrise en sociologie, pour leur contribution au travail d'édition, ainsi que le programme d'aide à la publication de l'Université du Québec à Montréal pour son soutien financier. Nous voulons également exprimer notre gratitude à l'égard de Rachel Bédard des Éditions du remue-ménage, pour l'accueil chaleureux qu'elle a réservé à notre proposition, la confiance qu'elle nous a témoignée et son précieux travail d'édition.


[1] Patrice DiQuinzio, The Impossibility of Motherhood Feminism, Individualism and the Problem of Mothering, New York, Routledge, 1999.


Retour au texte de l'auteure: Francine Descarries, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le dimanche 4 février 2007 7:31
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur au Cégep de Chicoutimi.
 



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