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Collection « Les sciences sociales contemporaines »
Jean-Paul Desbiens, L'ÉCOLE, POUR QUOI FAIRE ? (1996)
Avant-propos
Une édition électronique réalisée à partir du livre de Jean-Paul Desbiens, L'ÉCOLE, POUR QUOI FAIRE ? Montréal: Les Éditions logiques inc., 1996, 146 pp. Une édition numérique réalisée par ma grande amie Gemma Paquet, bénévole, professeure à la retraite du Cégep de Chicoutimi. [Autorisation accordée par l'auteur le 20 janvier 2005 de diffuser la totalité de ses publications dans Les Classqiques des sciences sociales.]
Avant-propos
Au printemps de 1992, Mme Lucienne Robillard, alors ministre de l'Enseignement supérieur et de la Science, annonçait une réforme radicale du niveau collégial. Durant l'été qui suivit, quelques personnes formèrent le projet d'intervenir dans le débat qui s'annonçait. Tels furent l'occasion et le noyau d'un groupe de réflexion qui devait publier six textes dans La Presse, entre décembre 1992 et juin 1994. Deux de ces textes portaient sur le niveau collégial ; trois, sur le niveau secondaire ; le dernier, sur l'école et l'emploi.
Les membres de ce groupe [1] n'avaient reçu aucun mandat de qui que ce soit. C'est leur intérêt pour la question de l'école qui les réunissait, et c'est leur expérience professionnelle qui pouvait fonder la pertinence de leur intervention. Tous les signataires, en effet, avaient œuvré à des titres divers à la mise en place et à l'administration de la réforme scolaire lancée au début de la Révolution tranquille.
Le groupe s'est donné des règles qui, pour élémentaires qu'elles sont, furent efficaces. Il fut donc entendu :
que les discussions se feraient toujours à partir d'un document ;
qu'après chaque séance de travail, quelqu'un préparerait un nouveau document tenant compte des discussions précédentes ;
que les textes seraient proposés à un quotidien ; en cela, nous suivions le conseil de Sertillanges : « Écrivant, il faut publier, dès que de bons juges vous en croient capables et que vous-même éprouvez l'aptitude du vol ». [2]
Les projets de réforme que nous avons examinés et critiqués dans ces textes, même s'ils ont reçu un commencement de réalisation et une sanction légale, n'annulent ni la réflexion antérieure que nous avons menée ni un débat de fond à venir. Nous avons donc jugé utile de réunir les textes en question dans le présent volume en y ajoutant quelques remarques sur le Rapport des Sept Sages[3] publié à la fin juin 1994, de même que des commentaires sur l'étude publiée par la Centrale de l'enseignement du Québec, à l'occasion de son 34e Congrès [4]. Nous terminons par un post-scriptum qui tente de cerner l'actualité mouvante des États généraux.
[1] François Caron, Jean-Paul Desbiens, Martin Desmeules, Arthur Tremblay, Jean-Noël Tremblay.
[2] Antoine-Dalmace Sertillanges, La vie intellectuelle, collection Foi vivante, Cerf, 1965, pp. 196-205.
[3] Les Sept Sages de l'antiquité grecque s'appelaient : Bias de Priène, Chilon de Lacédémone,Cléobule de Lindos, Périandre de Corinthe, Pittacos de Mitylène, Solon d'Athènes, Thalès de Milet. On attribue à Bias la maxime omnia mecum porto (je porte tous mes biens avec moi), ce qui pourrait assez bien signifier le but ultime de l'école vis-à-vis de chaque élève : le rendre autonome.
Les Sept Sages québécois s'appellent Claude Corbo, Louis Daigneau, John Dinsmore, Fatima Houda-Pepin, Paul Inchauspé, Hélène Simard, Raymonde Touzin.
[4] Jocelyn Berthelot, Un horizon démocratique pour l'école et le collège, 1994.
Dernière mise à jour de cette page le jeudi 1 octobre 200911:28
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi.
Saguenay - Lac-Saint-Jean, Québec
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